Je me sens toute vaseuse !

Nouvelle sortie de la machine à coudre pour quelques bidouillages, reprisages et raccommodages.
Avec ma copine Nadine, nous avons cousu un tipi pour ses petits-enfants. Même pas de photo, elle est partie avec à la fin de l’après-midi.

Pendant qu’elle squattait cousait à la machine, j’ai préparé deux couvre-vase en tissu, idée que j’avais aperçue il y a fort longtemps, mais une fois de plus, mise dans un petit coin de ma tête, en attendant de concrétiser.

J’ai une bonne douzaine de vases, de toutes tailles, formes, hauteurs et couleurs, c’est simplement pour vous montrer car j’ai trouvé le "cONcePT" fort sympathique.
J’utilise une bouteille d’eau et d’emblée me décide pour un modèle recto verso. Très facile, il n’y a pas de fond. Je mesure le périmètre et prévois un cm d’aisance.
Simple rectangle pour le premier tissu. Pour le vichy, je fais des petits plis (évidemment) artistiquement placés sur la hauteur. Je couds chaque pièce séparément sur la hauteur de façon à former deux tubes. Je profite à chaque fois d’un moment où Nadine épingle pour sauter sur la machine et faire mes coutures.
Reste à les glisser l’un dans l’autre, d’abord endroit contre endroit, en laissant un espace pour retourner, ce que je fais illico presto, puis ferme avec une couture machine. Ouhlala, c’est plutôt juste à enfiler, j’aurais dû prévoir un peu plus large. Je vous montre.
Sur ma lancée, je dessine un modèle BEAUCOUP plus très sophistiqué en 3 morceaux. Un vieux jean de mon fils fera bien l’affaire.
Je commence par surfiler le haut et le bas de chaque pièce puis fais un petit rentré.
J’applique côté sur côté et couds avec un biais maison (par ICI, si vous voulez voir comment c’est ti donc kon fait). Cette fois-ci, un peu trop large. L’occasion de faire un point de broderie sur la hauteur. Pour terminer une étiquette récup et un mini gland en coton à broder.
J’ose à peine vous montrer avec les misérables fleurs du jardin, c’est pas folichon pour le moment.
Voili, voilou : j'ai d'autres formes en tête, j'y reviendrai (sûrement).

Serrer la vis !

Il y a des années  que je lorgnais un tabouret  chez  belle maman, sans osez le lui avouer de peur qu’elle se sente "obligée" de me le donner… Et puis, la dernière fois que nous sommes allés la voir, elle me l’a proposé, sinon, c’était déchetterie.
Vous pensez bien que j’ai accepté, minaudant juste ce qu'il fallait pour qu'elle pense que je me dévouais, tout en cachant intérieurement ma joie incommensurable. (Bon, j’en rajoute un chouya, mais cela m’a vraiment ravie !)

Première étape, passage chez mon ami Jacques qui s’est chargé très gentiment de consolider l’assise, un rien branlante. Merci JR.
(JR : aucun rapport avec l'effroyable JR de Dallas qui a tenu en haleine des millions de téléspectateurs il y a quelques décennies... Celui-ci est tout à fait adorable.)
Ensuite, démontage, ponçage et attente de plusieurs mois avant de continuer. Ben voui, parce que je veux le peindre à la bombe, donc c’est dehors.
🌞Aujourd’hui, c’est l’idéal : soleil, pas de vent. J’installe mon mini établi protégé par mon irremplaçable toile cirée et prépare les bombes de peinture (Action est mon ami : prix défiant toute concurrence, même si le choix n’est pas immense !)
J’ai trouvé une petite astuce pour les pieds en attendant que la peinture sèche, ce qui est très rapide.
Je ne sais pas POURQUOI, mais, bizarrement, Chéri passe par ici et repasse par-là, plusieurs fois pendant que je manie les bombes de peinture.
Je remonte les pieds, avant de faire quelques retouches de peintures.
Sur le dessus, l’éternelle étoile dont j’avais gardé précieusement le gabarit. Je pschitte un peu de noir. Reste à l'installer dans l’un des derniers endroits dispos.

Voili, voilou : du plus bel effet, avec son vase en papier mâché, créé ICI.

Ce genre de tabouret à vis était utilisé principalement par les horlogers et les joaillers.

Digne de Harry Potter !

Au gré (hasard serait plus juste) de mes sorties (virtuelles) et (longues) balades sur la toile, j’ai vu une recette de BAGUETTE sans pétrissage. J’ai une machine à pain que j’utilise très régulièrement, mais je ne rechigne pas à acheter de temps en temps une baguette dodue et croustillante chez le boulanger.

Ni une, ni deux, je tente !

👀A vrai dire, ce n’est pas mon premier essai, mais je voulais vraiment être sûre de chez sûr et surtout, vu le résultat, j’ai commandé un moule à baguettes reçu ce matin même : si c’est pas un signe ça !
Bref, les ingrédients sont simples : de la farine, de la levure, du sel et de l’eau. Proportions à la fin.
Dans mon saladier je dispose la farine, puis sel et levure, mais loin l’un de l’autre, ils ne s’apprécient pas trop. Je mélange ces ingrédients secs.
J’ajoute l’eau et rassemble rapidement les ingrédients sans chercher à pétrir : simplement que tout soit amalgamé, environ 3 mn. Je couvre d’un torchon et glisse dans le four avec une casserole d’eau bouillante pour créer une petite étuve. Je peux aussi allumer le four sur 50° pendant la préparation et éteindre après avoir glissé le saladier. J’ai testé les deux, c’est kif kif bourricot. La pâte a bien levé après 90 mn de repos. 
Je verse la pâte, délicatement sans la dégazer, sur le plan fariné et divise en trois pâtons avec le coupe pâte. Il faut travailler le moins possible, car il y a peu de seconde pousse. Façonner les baguettes et les glisser dans les alvéoles. Je laisse reposer 40 mn sous un torchon.
Entre temps, préchauffer le four à 240° avec la lèchefrite déposée sur la sole, chaleur statique.
Juste avant d’enfourner, scarifier ou grigner le dessus : j’ai tenté au scalpel, mais la pâte est trop molle. Je me contente de plusieurs coups de ciseaux sur la longueur. 
Enfourner dans le bas du four, pour 25 à 30 mn et verser 1/3 l d’eau dans la lèchefrite. Un gros coup de vapeur garantit une belle croûte dorée et croustillante. Je surveille ce qui se passe, très dubitative la première fois, très admirative la seconde, tout à fait conquise pour cette nouvelle fournée ! 
Je retourne les baguettes 5 mn avant la fin de la cuisson. Je défourne et laisse refroidir sur une grille. Elles sont pas moches, hein ?
Mais du pain, ce n’est pas que de la croute, il faut voir l’intérieur. Bien alvéolé, cependant un peu plus dense que celle du boulanger. 
En tout cas pour moi, un vrai plaisir d’avoir confectionné ces baguettes. Hormis le temps de repos, j’y ai passé moins de 10 mn en tout.
Voili, voilou : honnêtement, je n'en suis pas encore revenue...

Pèle mêle de printemps…

Un jour, grand soleil et températures estivales, le lendemain, grisaille et fraîcheur. Et même de la neige annoncée ces prochains jours.
J’ai commencé les premiers petits travaux de jardin : pour ma part, c’est tailler les arbustes et parler aux bourgeons naissants.
Comme je ne vais pas vous faire un tuto sur l’art de rafraîchir les hortensias, je vous propose quelques petites activités "ludico-inutiles" mais plaisantes réalisées ces derniers jours !

👀En vannerie de papier : une corbeille entièrement tressée.

 


Pour la finition, d’abord une couche de colle à bois légèrement diluée d’eau. Ca imperméabilise et rigidifie le papier.
Ensuite peinturage dans des tons marron, tapoté de noir. J’avais tenté des teintes plus cuivrées, mais ce n’était pas du tout à mon goût. Pour terminer une couche de vernis aquaréthane mat.
Elle est en partance, je suis bien contente !
👀Encore de la vannerie de papier ave ce triangle déco. Sur le même principe que l’étoile en rotin (ICI), mais en partant d’un triangle. Même punition pour la finition : colle, peinture et vernis. Tout autant indispensable que la corbeille quoique probablement un peu plus original. A adopter, si le cœur vous en dit.
👀Juste pour essayer en attendant de faire plus grand : le mini coussin donut. A partir d’une vidéo, . J’ai utilisé du traphilo acheté chez Noz (même pas peur !), donc pas cher. 20 tours pour donner un beau volume. Ensuite, j’ai regardé tranquillou la vidéo, c’est vraiment facile. J’ai utilisé mon index en guise de crochet, à la place de la main entière. Je ne vous détaille pas plus la technique, si j’ai réussi sans problème, il n’y a vraiment pas de raison que ne puissiez le faire.
J’ai défait et recommencé car le tricotage n’était pas régulier. Du coup, j’ai mesuré et utilisé environ 10 m de fil pour le tour. Mon mini coussin mesure 13 cm de diamètre.
Là encore, je ne savais (évidemment, pourront dire certaines méchantes langues) pas quoi en faire. C'est devenu le support idéal d'une 1/2 boule raku. Et je suis HypEr ExTRa SuPEr ravie, car les deux sont partis.
👀Entre feuille et plume, en ficelle : paske ma copine Blandine voulait en réaliser une, nous nous y sommes collées un petit aprèm. J’ai utilisé la même cordelette que les corbeilles cousues à la machine (ICI) et la première plume (ICI). J’ai ajouté un peu de cordelette noire en coton.
Un long moment de démêlage et peignage ! Pour donner un peu de tenue, j’ai passé de la colle à bois diluée d’eau (70% de colle).
Elle est assez longue : 60 cm et ne lui ai, je peux vous l’avouer, pas encore trouvé de place !  
👀 Dans la cuisine, une idée pour varier les plaisirs de la table : 
Brocoli joli, joli… Nous n'en sommes pas trop fans cuit, et j’ai découvert qu’on pouvait le déguster cru. Aussitôt dit, aussitôt fait.
Hacher grossièrement les têtes au couteau. Avec une ombre d’huile de noix et un chouya de gomasio.
Pas de gâchis, j’ai épluché, les tiges : un délice de fraîcheur et croquant pour faire trempette avec d'autres crudités. Assiette pleine de vitamines : avocat, pamplemousse, maïs.
J’ai fait d’autres activités, mais c’était soit des RE-redites, soit vraiment des bidouilles (presque) indignes de ce lieu.
Voili, voilou : à bientôt...

Une bonne leçon !

Je suis allée passer quelques jours chez l’un de mes fils dont l’épouse est polonaise. C’est eux qui m’ont fait découvrir la racine de persil (ICI).
J’ai AUSSI eu le plaisir, l’honneur et l’avantage de déguster des PIEROGI RUSKIE, genre de chaussons/ ravioles au fromage.

En fait, nous les avons préparés Agata et moi, aidées par Helena qui adore patouiller dans la pâte.
De retour à la maison, je me suis empressée de reproduire cette recette, pendant que je m’en souviens encore parce que c’est délicieux. 
          *** ** * Merci Agata * ** ***

👉La garniture : 
J’ai cherché le fromage polonais, mais point de boutique de ce genre par ici. Heureusement, Agata m’a dit que je pouvais utiliser du cottage cheese en le laissant bien égoutter, ce que j’ai fait : pendant une nuit et en pressant encore un peu, j’ai eu 300 g et c’est ce qui m’a servi de base pour la suite.
J’ai émincé l'oignon et l’ai fait rissoler à l’huile d’olive. A mélanger avec le fromage. J’ai fait cuire des pommes de terre et tout passé au presse purée manuel, sans jus de cuisson.
Il reste quelques petits morceaux, c'est ce qu'il faut. Sel et poivre. La farce est prête, je la réserve au frais.
👉La pâte : j’ai trouvé de nombreuses recettes, mais toutes incorporaient un ou deux œufs. J’ai préféré suivre ce qu’Agata m’avait montré.
Farine et sel, délayée avec l’eau bouillante où a fondu le beurre.
💪Rassembler d’abord à la cuillère en bois, puis pétrir à la main durant environ 10 mn. Je peux vous dire que c’est long 10 mn, je crois bien que j’ai un peu écourté ce laps de temps. Laisser reposer la pâte à température ambiante au moins 30 à 40 mn. Ça, j’ai respecté à la lettre, hihihi !
Séparer la pâte en plusieurs pâtons et étaler le plus finement possible, soit au rouleau, soit au laminoir à pâte. J'ai fait les deux pour avoir une abaisse bien fine.
Découper des disques d’environ 8 cm de diamètre. Déposer une belle poupougnette de farce, passer un pinceau humidifié d’eau sur le tour et souder la pâte.
Pincer les bords, ou utiliser les dents d'une fourchette, réserver au frais jusqu’à la cuisson.
Cuisson : Dans une grande quantité d’eau bouillante salée. Laisser les pierogi remonter, puis encore 2 ou 3 mn, c’est prêt. Egoutter rapidement (sinon, ça colle !) sur un papier absorbant une belle feuille d’ ETTM (Essuie Tout Tissu Maison) que j’ai faîte moi-même personnellement.
🍴Nous les avions dégustés avec un peu de beurre frais et une sauce au fromage grec. On peut aussi ajouter oignon frit et lardons.
🍴Comme Agata me l’avait indiqué, je les ai fait rissoler à la poêle pour les servir croustillants.
Les avis
 : 
Chéri n’a apprécié que moyennement, j'étais un peu déçue. 
J’ai bien aimé, mais c’est vrai que le façonnage est long.

J’ai proposé de servir avec de la sauce tomate, mais j’ai eu les gros yeux d’Agata, entre effarement et incrédulité ! J'ai compris que ce n’est pas une bonne idée pour respecter la recette originale. Mais, après tout, pourquoi pas ? Cela peut être la "french touch".
Voili, voilou : miss Helena était ravie, un joli moment de cuisine intergénérationnel.
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