Cajoler ses papilles…

Toujours un temps très maussade, on se croirait (presque) en hiver, genre à NoËL… Et qui dit Noël pense probablement sûrement à quelques douceurs chocolatées. 

(Le temps d'écrire et publier cet article, ce n'est plus totalement vrai, mais tant pis.)
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Depuis quelques temps, de nombreuses vidéos (ici ou ) proposent la recette de chocolat pistache Dubaï. Pourquoi Dubaï ? Mystère, je n’en sais strictement rien ! 

Voici version chocolat blanc, car Chéri n’aime QUE celui-ci. Ingrédients et proportions en fin d’article.
👀Pour la ganache, une pâte pistache à ma façon.
Pistaches torréfiées à sec, dans une poêle, environ 10 mn à feu moyen.
Je les ai passées au robot pour en faire une pâte épaisse. 3 fois 15 secondes, puissance max. J’ai ajouté l’huile de coco.
INFO UTILE : utilisées à chaud, la pâte sera plus facile à obtenir. A froid, ce sera simplement plus long.
INFO TRÈS TRÈS UTILE : Mon robot (Lidl, pour ne point le nommer) remplit très bien le job. Pour éviter des projection jusqu’en haut de la cuve, je place un couvercle (celui ci mesure un peu plus de 17 cm) doublé d’un papier cuisson. La préparation reste bien dans la partie basse de la cuve, c’est super pratique, surtout quand il n’y a pas beaucoup de matière, comme ici, juste 150 g de pistaches. La preuve :
Ici, pour le lait de coco sans couvercle à mi hauteur : 
Ici, mon petit système bidouillage : 
Et là, pour les pistaches avec le couvercle... MAGIQUE ! 
En réalité, j’ai vu un genre de couvercle anti éclaboussures pour le célèbre robot à plus de 1 200€, mais pas pour la version du robot Lidl.
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Revenons à nos 🐑🐑🐑:
J’ai préparé un sirop avec le sucre et l’eau. Chauffer et laisser bouillir quelques minutes. Verser sur la pâte de pistache et bien remuer pour une préparation homogène. Laisser refroidir.
Dans la recette initiale, on ajoute des cheveux d’ange cuits au beurre ou de la crêpe dentelle émiettée. J’ai utilisée des pétales de maïs, moins gras et/ou sucrés, écrasés à la main. Mélanger à la spatule, ajouter de l’eau si besoin, pour une pâte épaisse, mais pas compacte. Quelques gouttes de vanille et 2 d'amande amère.
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Dans la recette initiale, la ganache est composée de mascarpone. J’ai testé soit mascarpone, soit allongée d’eau. J’ai trouvé le goût quasi identique, la texture est un peu plus soyeuse avec le mascarpone, mais je crains pour la conservation, même si je sais que ça ne va pas traîner.
👀 Dans la recette initiale, on utilise un moule à tablette de chocolat. J’ai pas, ce sera des empreintes silicones. J’ai fait fondre le chocolat au micro ondes (ne me demandez pas, ni la quantité, ni le temps, j’y suis allée au pifomètre) : 1 CC de chocolat fondu au fond des moules en faisant remonter sur le bord et 10 mn de congélateur. Deuxième passage en tartinant au pinceau, juste le tour de l’empreinte, Re-congel 10 mn.
Environ 1 CC de ganache pistache. Lisser avec le dos d’une petite cuillère légèrement humide.
Recouvrir de chocolat fondu et 15 mn de congélateur. Le démoulage se passe sans souci. J’enlève au couteau le surplus de chocolat;
👀 Déco : un soupçon de chocolat blanc fondu pour déposer un pétale de maïs et un chouya de ganache pour une 1/2 pistache torréfiée.
Pluka déguster ! Ça fait déjà une belle bouchée, environ 23 g
Voili, voilou : je ne suis pas une moucharde, mais j’en connais un qui a bien très beaucoup aimé...

On ne va pas s’écharper pour si peu...

Le temps plus que frais (4° ce matin, vent fort et goutte au nez) n’invite pas à sortir et continuer mes aménagements bucoliques. C’est donc couture.
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On m’a donné une grande écharpe tricotée au point mousse d’ environ 2,4 m de long.
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Des écharpes, j’en ai "En veux tu, en voilà...". Donc, transformation (presque) obligatoire, pour un sac dont je n’ai évidemment nul besoin !        
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Je coupe précautionneusement en deux moitiés,
... et récupère rapidement les mailles avec du fil.

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👉La longueur doit être le triple de la largeur.
👉Je vais très simplement plier ce rectangle pour donner la forme du sac. C’est très rapide. 
👉Un petit dessin pour bien comprendre ou une mini vidéo pour voir de visu...(ICI)
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Pour l’anse, une sangle récup, habillée recto verso d’un joli galon ancien pile poil de la même largeur. On pourra le porter à l'épaule voire en bandoulière.
Je double l’intérieur du sac avec une toile de coton. Une grande poche à deux places pour retrouver (plus facilement ?) son petit bazar.
J’ai cousu à la main les coutures du sac et effectué un point de croix décoratif en laine gris perle.
Aussi à l'arrière, bien sûr... Quand on aime, on ne compte pas : 
Tout compte fait, pas mal de place à l'intérieur : 
La poche extérieure est récup d’un pantalon. Un gros bouton, pour le maintenir fermé.
Ça, c’est fait !
 
Au désespoir d’arriver un jour à avoir assez de JEAN'S pour recouvrir mon fauteuil, je commence par le petit coussin. (45 x 25)
Je garde l’idée d’assemblage de morceaux de tissus, mais pas que du jean : un reste de dessus de lit, la manche d’une chemise, une jambe de pantalon, une chute d’une housse de coussin et l’application d’un joli papillon, devant de tee shirt d’une de mes petites miss !
Voili, voilou : c’est tout pour aujourd’hui. (Et PERSO, je trouve que ce n'est déjà pas si mal !)

Land art...

Même si le temps passe vite, il a fallu un an avant de pouvoir concrétiser ce projet, car c’est Dame Nature qui commande. En effet j’avais besoin de branches de forsythia et j’ai patiemment attendu qu’il soit défleuri. C’est maintenant !
"Les espaces verts, c’est mon affaire" dit Chéri, mais j’ai tout de même le droit d’aller à la maraude de branches. 
Je coupe de belles longueurs, de petit diamètre, car je veux les plier. Je reste dehors pour enlever fleurettes et feuilles fanées. Ensuite, je m’installe à l’intérieur.

16 tiges d’environ 1,3 m. Phase épluchage pour enlever l’écorce.

En cours de route me vient l’idée (sublime et non de feignasse) de ne dépiauter qu’une partie pour faire un genre, vous verrez après. Je n’en ai gardé que 5 non épluchées. Je sépare ensuite les tiges et maintiens chaque paquet avec un élastique.
Une idée peut-être ?
Je croise les paquets et noue serré avec de la ficelle à rôti, d’un côté puis de l’autre.
Vous voyez où je veux en venir ?
Pour donner la courbure finale, qui cette fois, ne vous laissera plus de doute, une ficelle pour relier le haut et le bas. Petit à petit je serre, jusqu’à ce galbe parfait ! Quelques liens de ficelle fine, ET pour faire joli, ET maintenir les branches cassées.
Je laisse sécher avec des poids car il a tendance à se tortiller.
Reste à attendre, MAIS pas sans rien faire. Je cogite sur l’endroit où je vais l’installer (ça, je sais) et comment le fixer (j’ai mon idée, faut juste concrétiser), avec quelle mise en scène, la frontière entre le sympa/beau et le kitch étant parfois mince.

Dans mon élan, je retourne faire une cueillette. J’ai besoin d’un multiple de 5 pour cette nouvelle créa. Ce sera 35 tiges. Comme précédemment, j’effeuille et coupe toutes les tiges à la même longueur, un peu plus d’un mètre.

Je réunis les branches par paquets de 7, pour donner un certain volume.
Il me reste à suivre le procédé que je vous avais présenté ICI.
 
Je m’aperçois d’ailleurs que c’était déjà avec du forsythia, je vais donc pouvoir tout installer dehors.
Je vous montre : 
Houlala, (honte)... le bac en bois aurait bien besoin d’un petit coup de neuf ! 
Voili, voilou : Un dernier projet avec les branches de forsythia, ça cogite.

"Paske" les fleurs, c'est périssable...

J'vous ai apporté des bonbons... 
Toujours à l’affût de recettes simples, faciles à mettre en œuvre et surprenantes, j’ai flashé sur une vidéo de friandises juste avec trois ingrédients (ici) ! Waouh, vite, il faut que j’essaie.
Trois ingrédients, ni plus… ni moins… Proportions en fin d’article.
Mélanger les poudres avec le jus de fruits. Celui- ci est bien épais. Un petit coup de mixeur pour homogénéiser la préparation.
Mettre à chauffer doucement et remuer (presque) constamment.
Petit à petit le mélange s’épaissit et finit par se détacher de la casserole. Mais attention, c’est tout de même assez long (au moins 20 mn) et il faut bien remuer !
Glisser le mélange sur un papier sulfurisé très légèrement humidifié. Recouvrir d’une autre feuille de papier sulfu et abaisser à la hauteur désirée, ici 2 mm environ.
Bien laisser sécher sur une grille, de 12 à 24 heures. J’ai fait le choix de découper en lanières. J’ai saupoudré le dessus d’un chouya de sucre glace mélangé à une once de maïzena. La roulette à pizza est parfaite, mais on peut utiliser des emporte pièces. 
J’ai naturellement trouvé (facilement) des cobayes pour goûter. Les lanières sont souples, mais deviennent tout de même cassantes après quelques jours.
Voili, voilou : personne n’ayant été malade, (merci les copines), je viens d’en refaire pour mes petites filles que je vois bientôt.

Mésaventures intermédiaires...
😕Dans mon premier essai, j’avais de suite passé dans du sucre glace mêlé à de la maïzena, comme c’était montré dans la vidéo. Au bout d’une heure, j’avais un infâme tas collant et gluant.
J’avais patiemment détaché les lanières une à une et mis à sécher sur une grille, avant de frotter pour enlever un maximum de sucre. Ensuite, juste un voile de sucre glace/maïzena.

😕 On peut utiliser d‘autres jus. Ici, de la poire, bien épais également.
Petit GROS contre temps : je n’ai pas assez desséché le mélange, impossible de le décoller du papier sulfu.
👉J’ai récupéré un maximum en grattant délicatement au couteau, remis en casserole, refait fondre et chauffer en remuant et re disposé sur un papier sulfu. Ensuite re séchage sur une grille avec juste un linge de coton très fin dessus, avant de terminer (ENFIN) comme les tagliatelles pêche de vigne.
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