Faire chambre à part…


La chambre à air reste pour moi un matériau  très bizarrement largement sous-exploité… même si je sais tout de même à quoi ressemble un vélo, je ne pratique guère pas du tout ! 

Mon beau-frère, qui avale des kilomètres et des kilomètres, perché sur l’un de ses engins à pédales reste mon principal fournisseur.(MERCI)

ICI,
j’avais simplement entouré sur un support, avec collage à la néoprène.


... CHANGEMENT de GENRE ...
Je commence par découper une bande, dont, pour vous dire la vérité vraie, je n’ai pas mesuré la longueur. (mini-ciseaux pas très pratiques, mais je n’ai que ça à dispo)
Pour cette création, je navigue à vue, car je ne suis pas chez moi et je dois me contenter du matériel que j’ai emporté. (donc, pas de mètre, entre autres !)
Je démonte le sublime collier de perles de culture en plastoc. (j’ai pensé aux pinces)
Je prépare une aiguillée de fil double et en route ! (que du fil noir)
Je laisse une petite longueur pour le futur fermoir et coud les perles, une fois d’un côté, une fois de l’autre. Pour les plus petites, je recoupe la chambre à air un peu de chaque côté.
Lorsque j’en ai cousu une vingtaine, je tire doucement sur le fil, pour froncer la chambre à air et repasse dans l’autre sens jusqu’au début. J’ai ainsi 4 passages de fil dans chaque perle. J’ai vite épuisé mes réserves de perles, et, de toute façon, je suis presque à la fin de la bande. Pour le fermoir, je couds l’ultime perle d’un côté et de l’autre, une "boutonnière" ouverte aux ciseaux.

Allez shooting photos :

J’ai toujours de la chambre à air et décide de tresser juste en passant d’un côté ou de l’autre, comme je peux, à vrai dire. J’ai un dessin sous les yeux, mais je dois avouer que si j’arrive à quelque chose, c’est un peu par l’opération du saint esprit !
Une première fois, sur une bande assez large, puis sur une bande plus fine.
Je couds cette dernière sur la première, ajoute quelques perles.
Bon, pas hyper moche, mais pas transcendantal non plus ! De toute façon, c’est pas MON genre. Pensez donc ! Ça fait des années que je crie haut et fort que je ne supporte que les bijoux en or, alors si je me mets à porter des créations récup, je ne suis plus plausible… Mais ne me cafardez pas, hein !! (Je garde tout de même, au cas où)
Découpage ensuite en fines lamelles (toujours avec mes ciseaux de choc)
puis j’enroule et maintiens par un point de couture, pour un gland. Je lui trouverai bien une utilité un de ces quatre.
Pour terminer mes élucubrations du moment, un mini seau cousu minutieusement à la main, au point de feston. Là encore, une création qui révèle un certain désœuvrement de ma part pour cette journée, je sais ! 
Les dessins donnent du relief.
** Aussi mignon qu' inutile** 

Voili, voilou : c’est la fin du séjour, je rentre à la maison demain…

°°° Tite blagounette mignonne°°°
      

Petit dessert frais et gourmand aux FRAMBOISES…

SURGELÉES, bien sûr ! Parce que sous notre latitude, c’est point trop la saison.
Il me reste des chamallow que j’avais achetés (même si je sais faire, preuve ICI) pour quelques gourmandises festives, comme les mendiants ou le rocky rock cake

CHEESE CAKE FRAMBOISES 

(sans cuisson)

Voici les ingrédients… (Recette et proportions à la fin)
Je passe les biscuits au robot, j’ajoute le beurre fondu et répartis dans mon moule "modulable" grâce à ses pièces qui s’emboîtent et se plient à votre fantaisie. Papier sulfurisé en dessous. (moule rouge de 11cm de diamètre et individuel de 6 cm.)
Je tasse avec le pressoir et HOP, frigo pendant 45 mn au moins.
Je passe au robot le Philadelphia et le jus de citron. J’ajoute les guimauves fondues au micro-ondes (2 x 1 mn à 70% de puissance) et je mélange rapidement. J’aurais pu ajouter une pointe de vanille.

Je répartis sur les fonds de biscuits. Je dispose les framboises encore un peu congelées et les enfonce dans la préparation. J’en garde pour la déco. Hop, frigo pour au moins 2H30.

Démoulage : je glisse une lame de couteau autour du moule. J’aurais probablement dû mettre une bande de papier sulfurisé pour un démoulage parfait, mais je ne m’en tire pas trop mal.

Déco : une fine couche de gelée de framboise maison, délicieusement parfumée.
Ensuite, libre cours : les framboises réservées, mini morceaux de guimauve, verveine et rose cristallisées.
Je termine par quelques éclats de pistaches torréfiées et écrasées grossièrement pour garder des petits morceaux.
Z'avez vu ma dernière poule ? Je l' ADOOOORE ! Et quel message réconfortant pour les gourmands.
*** *** ***
SUITE : 
📌 Plus de chamallow, mais l'idée est bonne !! 
📌 Et puis la visite d'amis, occasion rêvée d'être un peu plus créative.

J'ai remplacé le "philadelphia", par 2 yaourts nature, 1 à la grecque et 2 petits suisses. 
J'ai sucré à mon goût et pour parfumer 2 gouttes d' HE de citron et 2 gouttes d' HE de litsée citronnée (verveine)
Tremper 3 feuilles de gélatine dans l'eau froide, fondre au micro ondes avec 1 CS d'eau. Ensuite incorporer d'abord dans un peu de la préparation au yaourt, puis dans la totalité. J'ai laissé 30 mn en attente avant de verser sur le fond de biscuit, en plusieurs fois et en garnissant largement de framboises à chaque fois. J'ai préparé la veille de la dégustation.
Pour la déco, gelée de framboise, mangue fraîche, framboises, feuille de verveine cristallisée... Petites billes de pâte d'amande avec une pistole de chocolat. Voilà une photo, juste avant de servir. 
L'association subtile de la verveine et des framboises est vraiment délicieuse, à ReTeNir ! Lorsque je fais des yaourts maison, j'en prépare souvent à la verveine : 3 gouttes d' HE de litsée citronnée pour 4 yaourts, c'est divin.
Voili, voilou : parfait pour un dessert léger de saint Valentin.

Ceci n'est pas un blog de cuisine...


... et j’ai décidé depuis longtemps déjà, d’ESSAYER de ne pas présenter plus de deux articles par mois dans ce domaine. Je vais donc considérer que la présentation des crêpes en forme de rose N’est PAS une recette, même si, c’est dans la cuisine que ça se passe.

Après mon essai de pavé végétal aux lentilles, j’ai ressenti un certain engouement à tenter d’autres recettes, enfin UNE autre recette présentement.
Des haricots blancs, des flocons d’avoine et, c’est ce qui m’a attiré, des noix. Liste complète et proportions à la fin de l’article.
J’aVoUe, ce sont des haricots en boîte. Je me demande bien quand est ce que je m’étais égarée au point d’acheter ça, mais tout compte fait, c’est fort utile aujourd’hui !
Je râpe les carottes, émince l’oignon, presse l’ail et fait rissoler le tout dans l’huile d’olive pendant 10 mn.
Je passe les haricots au robot, sans trop insister, de façon à garder des morceaux. Je transvase dans un saladier. J'ajoute une CS de poudre de légumes (ICI)
Concasser les noix grossièrement au couteau. 
Ensuite, il reste à mélanger avec le contenu de la poêle, les flocons d’avoine, les noix et assaisonner. J’ai ajouté 3 CS du jus de la boîte de haricots.
Laisser en attente au frais 45 mn. Façonner en galettes et faire cuire à la poêle environ 10 mn, dans de l’huile ou matière grasse de votre choix. Possibilité de congeler, que ce soit cuit ou cru.

Pour changer, j’ai servi avec une sauce composée de moutarde mélangée à un yaourt à la grecque.

A la dégustation, nous avons bien apprécié la texture avec le petit croquant des noix. Le goût aussi était au rendez-vous.
Voili, voilou : de quoi varier les plaisirs !

J’en ai les pattes sciées !

+
Avec un titre racoleur de ce genre, je vous vois déjà vous imaginant que j’étais partie en rando avec Chéri… Vu ses états de service dans ce domaine, mais surtout les miens, il n’aurait pas eu besoin d’aller bien loin pour qu’effectivement j’aie les pattes sciées.
... Ce n’est pas ça…
A mon "double" cours de poterie, Chantale m’a proposé des meubles dont elle veut se débarrasser. Avant le passage à la déchett., il y a maintenant, presque toujours Marietouzazim. J’adOOre (Chéri, un peu moins, vu l’encombrement du garage, mais c’est un autre sujet !)

Je ne pouvais pas résister à cette petite table d’appoint, qui tombe d’ailleurs à point nommé, car cela fait déjà un petit moment que je voulais changer la table de salon en carton.
Dimensions idéales (98 cm x 47 cm), un beau grand tiroir pour cacher le chocolat, les télécommandes et des mouchoirs si, par hasard, mes yeux se mettaient à pleurer tout seuls en regardant un film. Seul HIC, sa hauteur.
Dans un grand élan de crainte pour sa scie sauteuse compassion, Chéri se charge de couper les pieds, que, dans un grand souci d’upcycling, je garde précieusement pour autre chose. (J’ai une petite idée, je vous en reparlerai plus tard.)
Je prends le pouvoir et commence le ponçage. Mois de février oblige (GLAGLA), je reste à l’intérieur, donc ponçage à la main, évidemment. Quelques touches de pâte à bois, mais pas trop, je veux qu’elle garde son petit côté vintage.
Place à la peinture, comme d’habitude, deux couches, deux teintes en harmonie. 
Un pied et le plateau en gris soutenu. Mais tout le pied en gris, je n’aime pas, donc opération scotch de masquage et je repasse le haut en clair.

Pour le plateau, je décide de peindre une partie en clair. Là aussi, délimitation de la zone au scotch de peintre.
Patatras, en enlevant le scotch, la peinture vient avec par lambeaux. Très moche, tout ça ! Je retouche à main levée avec application. 
Ensuite, je réfléchis (si, si, cela m’arrive régulièrement) à la façon d’habiller cette partie. Je découpe un patron, le dispose et trace le tour au crayon de papier. Reste à peindre, sans trembler, ni déborder. Je reste soft.
Les poignées du tiroir sont bien jolies. Je les nettoie avec bicarbonate et vinaigre blanc.
J’habille l’intérieur du tiroir en tapisserie, reste de la vitrine (ICI).
Quelques petites retouches de clair sur le foncé et INÉVITABLEMENT, des mini reprises de foncé sur le clair. Je termine par 2 couches de vernis incolore mat sur le dessus.
Je l'installe sans tarder et là... GROSSE DÉCEPTION, elle parait perdue, ce n'est pas esthétique.  Du coup, je navigue un peu et la pose en bout de canapé. Retour à sa place de la table de salon en carton.
Voili, voilou : c'est pas si mal, même si je pense qu'il faudra lui recouper les pieds.

Chandeleur en fleur...


J’imagine que… même si vous mangez facilement des crêpes le jour de la Chandeleur, il vous arrive parfois d’en déguster à d’autres moments.
Pour cette année, et cet événement gustatif, je suis un peu en retard. Je ne vais donc pas vous parler de confection de crêpes, mais d’une petite mise en scène joliment sympathique, qui change de celle-ci ou de celle-là
Pour reprendre depuis le début, il faut déjà faire les crêpes… Même si ce n’est pas tout à fait le début, puisqu’avant, il faut préparer la pâte. Et, si je suis vraiment précise, encore avant, faire les courses pour les ingrédients. Bon, je m’éGAre un peu, mais c’est tout de même ainsi que ça doit se passer.

J’ai fait mes crêpes, voici la suite, 

"Chandeleur version 2019"

En voici une, toute ronde, toute fine, presque absolument parfaite, quoi ! J’ai découpé le bord un peu plus croquant avec les ciseaux, mais ce n’est pas indispensable. 
En partant de l’extérieur, j’ai coupé en spirale. J’ai écarté un peu sur la photo, pour que vous voyiez bien.
Tartiner légèrement, mais régulièrement de gelée, pâte à tartiner, lemon curdconfiture de votre choix. Eviter cependant une texture avec des morceaux. N’hésitez pas à aller pêcher quelques idées succulentes ET originales dans mon dossier cuisine, à la rubrique des becs sucrés ! 
Ensuite, en partant de l’extérieur, rouler jusqu’au centre.
Voilà, c’est pas plus dur que ça et c’est bien joli à regarder, non ?
J’ai complété mon mini parterre avec quelques menus morceaux de guimauve et une jolie feuille de verveine cristallisée du JarDin, bien sûr. Cela peut être aussi un toupet de menthe. 
Pourquoi pas ? ajouter quelques gouttes de colorants à la pâte.




Voili, voilou : certes, je n’aurais pas préparer des crêpes de cette façon pour 15 personnes, mais pour un dessert en amoureux, c’était parfait ! 
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