Je dois me confesser, j’ai encore pensé à malle…

Une fois de plus, de la récup et donc de la custo dans l’air ! C’est une dame qui la donnait et je me suis fait un plaisir de lui offrir quelques douceurs maison pour la remercier.
J’ai tout de suite pensé à la salle de jeu de miss Ambre, les parents sont d’accord. Mais bien sûr, il faut un petit rajeunissement. Je commence par enlever la garniture intérieure, sale et surtout pas à mon goût. J’enlève toutes les ferrures, poignées latérales, charnières. 
Ensuite, comme toujours, pâte à bois et ponçage, opération à effectuer à l’extérieur en profitant d’un bel après midi ensoleillé.
Le fond est trèèèèès aéré. Je dégote des bandes assez larges de plastique, les colle et bouche l’interstice. Pas d’autre fantaisie pour le dessous.
J’ai racheté de la peinture blanche comme la commode (ICI). Ce n’est pas moins de 3 couches pour un beau rendu. Après quelques jérémiades auprès de la maman, j’ai le DROIT de mettre un peu de couleur… UN PEU ! J’hésite longuement et, pour finir, j’utilise les pochoirs d’étoiles que j’ai soigneusement gardés. (deux couches).
J’avais également poncé l’intérieur pour éviter les esquilles de bois. J’ai recouvert de tapisserie directement collée, sauf pour le fond où j’ai RaPOncé deux calendriers avant de coller la tapisserie. J’ai utilisé du double faces pour le fixer au fond.
J’ai bombé toutes les ferrures. J’ai acheté de nouvelles charnières et des coins pour donner un genre.
Chéri (autrement appelé Papi Montagne, vu tous ses exploits de randonnée), s’est chargé de percer et fixer toutes ces pièces. Quelques petites retouches de peinture.
Et collage des mini fanions de bois HAULANIE, c’est le joli prénom tahitien de Ambre.
Elle est chargée dans ma voiture et sera en place lors de la parution de cet article.
Voili, voilou : elle a bien changée, non ?

Infusion de radis au sureau...

*** LES RADIS ***

J’ai, au fil des années, décliné les radis de bien des façons. Il n’y a qu’à piocher dans le sommaire de cuisine, principalement dans la rubrique "apéro et entrées" (comme par hasard, diront certaines !).

RIEN de vraiment nouveau, simplement une petite astuce si vous semez des radis au jardin et qu’il faut les éclaircir. Je trouvais bien dommage de jeter (même au compost) toutes ces petites fanes à peine écloses : non au génocide.

Avant toute chose, goûter, là, tout de suite maintenant, directement au jardin : prometteur, trouve-je ! C’est ni plus ni moins des graines germées. Pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt ? quelle cruchotte.
Donc, dans l'ordre des actions à mener : 
   * Eclaircir le carré des radis 
   * Couper juste en dessous des feuilles 
   * Laver puis éponger délicatement, avant de peser (juste pour savoir).
J’en ai gardé une petite poignée pour agrémenter une salade de pommes de terre. (Pain maison). Croquant avec une pointe de piquant, trèèèèès délicieux.
Le reste en beurre manié, comme ICI.

*** 
C’est pas grand-chose, mais encore un petit pas vers du plus bon zéro déchet.
*** 

On peut ainsi se régaler avec les plantules de carottes, fenouils, betteraves et sûrement d’autres. Des mini festins pleins de bienfaits en perspective.

*** LE SUREAU ***

Dans la série des vins apéritifs maison, un nouveau venu. 
C'est encore un peu tôt dans la saison, mais j'ai la PARADENormalement avec des corymbes de fleurs fraîches, je n’ai que des fleurs séchées. Généralement avec du vin blanc. J’ai du rosé, du rouge, mais évidemment bien sûr, pas de blanc, à part quelques caisses de Corton Charlemagne que je réserve à d’autres usages. (Je rigole bien sûr : à 170 € la bouteille, je n’en ai même pas une, hein !).
DéSemParée, je farfouille sur la toile et trouve rapidement de quoi me rasséréner, au moins pour le vin ! Je fais ma tambouille avec les fleurs séchées, du  rosé (soyons fou, de suite, cubi de 3 litres), 500g de sucre.
Pour la macération, j’ai d’abord laissé 48 h. Après ce laps de temps, je ME suis autorisée un test chaque jour : oh, pas grand-chose, juste un chouya, une mini lichette, de quoi humecter mon gosier. Au bout de 5 jours, j’ai décidé que c’était suffisant.

J’ai ajouté quelques gouttes de ma précieuse vanille, filtré, puis mis en bouteilles. Tadam, roulement de tambours, voici le résultat. Joli robe, nez embaumé, palais réjoui, de belles sensations gustatives à partager, même si NORMALEMENT, il faut attendre quelques mois semaines avant de déguster.

Et , la gelée de fleurs de sureau et son exquise suavité.


*** DES INFUSIONS ***
Pour finir, mélanges de plantes et fleurs séchés par mes soins pour les infusions-tisanes du soir. Eh oui, ne rajeunissant pas, nous apprécions de plus en plus, ces petits moments en OSMOSE avec Dame Nature. OK, c’est un peu exagéré, mais nous avons troqué depuis longtemps le café du soir contre une infusion.
Voili, voilou : comme le titre l'indiquait, je vous ai parlé de tout ce que j'avais annoncé. Je peux dormir tranquille.

QI d’huître, je n’arrive pas à trouver de titre !

Toujours à la recherche du fait maison dans tous les domaines, (je ne m’appelle pas Marietouzazim pour rien, hein !) je suis, jusqu’à maintenant, restée en rade pour de la poudre de bouillon de poulet.
Je fais toujours aux légumes (ICI) ou aux herbes aromatiques du jardin, mais la version viande me manquait.
J’ai découvert (), une recette pour y pallier. Je voulais bien sûr essayer avant de vous montrer. Proportions à la fin.
Poulet bio, cuit sans ajout de graisse. J’ai gardé une cuisse, les ailes, et j’ai bien gratouillé autour de la carcasse, pas de peau.
Côté légumes, j’ai mis carottes, oignon, ail et le trognon d’un brocoli. J’ai ajouté du persil et du céleri vivace fraîchement coupés du jardin. 
J’ai râpé carottes et brocoli et passé ail, oignon et herbes au mini robot , hachés assez fin.
J’ai mélangé avec les autres légumes et mis à égoutter avec du sel. Plus simple, (j’ai fait, mais après, les BONNES idées ne viennent pas forcément tout de suite !) utiliser un sac à lait végétal et bien presser pour enlever le maximum de jus, puisqu’ils vont être déshydratés.
J’ai bien sûr récupéré le jus pour servir de base de cuisson à mes légumes du jour. Je voulais  le boire mais comme j’ai mis du sel pour dégorger, vraiment trop salé. (donc encore une astuce, ne saler qu’après avoir fait égoutter !). J’ai aussi passé le poulet cuit au mini robot.
Ensuite, j’ai tout étalé sur une plaque de cuisson et glissé au four, à 100°, chaleur tournante et porte légèrement entrouverte.
Toutes les 30 mn, j’ai remué. Environ 2 H au total. Laisser refroidir sur la plaque.
Tout est bien sec, je passe au moulin à café pour une mouture fine. Il me reste 140 g de poudre, réduction d’environ 80 %.
Du boulot certes, MAIS, déjà, c’est moi qui l’ai fait et je sais exactement ce qu’il y a dedans, que du bon !
Voili voilou : c'est un jour "SANS", toujours pas d'idée pour clore cet article. 
Ah si, quand même : 
Pour manger un poulet, il vaut mieux être deux : le poulet et moi .
(proverbe yiddish)

Pas de bras... pas de chocolat...

Même si, jadis, j’ai utilisé du fil de fer pour crocheter (ici ou par exemple), aujourd’hui, je sépare objet et matière pour deux petites créas, l’une en fil de fer et l’autre crochetée. Je crois bien que poule et lapin sont à égalité dans l’esprit de Pâques, comment choisir ?
     
     *** FIL de FER ***
Mon matériel est prêt.
La tête et les pattes d’un seul tenant. Ensuite, quelques perles rocaille et bois pour enjoliver le pied. Pour éviter de se piquer, j’emmaillote les extrémités avec du scotch de peintre.
Pour la robe, un gabarit de carton. Le tissu est coupé aux ciseaux cranteurs et j’utilise le pistolet à colle pour les coutures.
Un peu de ouate pour donner du volume. Encore du fil de fer pour les oreilles, bidouillage de perles.
Je termine en collant fleurs et croquet. Lien de cuir pour l’accrocher. La tête est un peu grosse, signe d'une lapine particulièrement intelligente !

     *** CROCHET ***
Une idée repérée sur Pinterest, mais sans tuto. Je me lance et note ce que je fais. Si ça vous plaît, je vous transmettrai volontiers "mon" tuto. J’utilise une laine made in Noz et un crochet 3,5.
Me voici en cours avec la petite astuce de crochetage à retrouver en  détail icipour avoir une forme bien ronde et non pas hexagonale. La preuve avec mon ouvrage :


Quand J'AI jugé le disque assez grand, je me suis arrêtée : 12,5 cm de diamètre. J’ai poursuivi avec la tête, en 1/2 brides. Pour les ailes, patouillage de mailles serrées et brides. J'ai ensuite fait un tour de mailles coulées.
A part, j’ai crocheté les pattes en maille chaînette et maille coulée, puis le bec.
J’ai arrêté tous les fils et cousu pattes et bec. Pour m’éviter de broder les yeux... des boutons. Un gros point blanc de feutre Posca pour donner de l’intelligence à ma poulette.
Le reste, c’est pour le fun.
En réalité, c’est la deuxième que je crochète. La blanche est doublée et sensée servir de manique. Je l'ai aussi faite sans tuto, mais tête de linotte, je n'ai rien noté.
*** *** ***
Voili, voilou : Et vous, plutôt lapin ou plutôt poule ? Quelque part, peu importe... pourvu qu'on ait du chocolat.

Pro de la plonge…


👀
Après avoir fait semblant pendant plusieurs mois voire années d’oublier que je voulais devenir (une parfaite) écolo 😇, je me suis à nouveau intéressée à la fabrication d’un produit vaisselle naturel.


😂😂Tous mes précédents essais, que ce soit liquide, solide et pour le lave-vaisselle ne m’ont honnêtement jamais vraiment convaincue… : ici, (où il suffit de lire le titre pour comprendre), ou .

Je reprends donc à zéro, d’autant que j’ai trouvé une recette vraiment nouvelle à base de "Végétaline" pour un savon de vaisselle solide.

Dans mes souvenirs d’enfance, la Végétaline c’est pour cuire les frites. A l’époque, le rituel des frites maison avec un double bain de friture… : ahlala, je ne vous dis que ça ! C’était la fête ces jours-là. 
Mais, OUPS, je m’éloigne un peu du sujet.
Comme j’ai ENFIN pensé à acheter de la Végétaline, on y go ! Je ne vais pas faire le perroquet et tout répéter ce que Louizzette pratique, maîtrise, explique et partage sur son blog. Sa recette, ICI. Merci.
Je me contente de copier (sans aucune honte), mais dans un premier temps, je divise les proportions par 2. ( à retrouver en fin d’article).
Il y a de la soude caustique, donc à manipuler avec précaution, faut pas rigoler avec la sécurité. Je sors mon attirail de savonnière et m’équipe : masque, gants, bras protégés. et pour ceux qui trouvent que j'ai de beaux yeux...  On se calme de suite, c'est pas moi. 😂
Je pèse les ingrédients et dissous l’acide citrique dans une partie de l’eau, puis rajoute le reste d'eau très froide et la soude caustique en plusieurs fois. La température monte à presque 90°, quelques vapeurs s’échappent du récipient. Ne pas respirer, hein !!

La Végétaline au micro ondes : 2 minutes.

Les deux préparations doivent être à environ 35° pour faire le mélange et éviter l'effet volcan. Je verse doucement la lessive de soude dans l’huile fondue tiède. Je commence avec une spatule, puis le mixeur vient à la rescousse p
our émulsionner la pâte à savon.

J’ai investi une somme folle (5€) dans un mixeur d’occasion. C’est la première fois que je l’utilise et il me semble un peu juste en puissance : la trace est vraiment longue à venir. Je ressors l'autre et là, la magie opère, l’émulsion se fait, je respire. Mes moules sont prêts. 

La préparation se fige et prend très rapidement. Inutile d'attendre bien longtemps pour démouler, quelques heures suffisent. J’ai hâte d’essayer, on peut le faire tout de suite, il n’y a pas besoin de cure.
J’utilise ma super éponge maison qui commence à avoir de l’âge, mais qui fait toujours son office. 
Mes premiers essais sont concluants. (Vous allez dire que j’écris ça à chaque fois, et c’est pas faux).
* Le savon mousse bien, important psychologiquement,
* La vaisselle est bien dégraissée, ça fait partie du job,
* Le rinçage est rapide,
* La vaisselle est propre, que dis-je, brillante, étincelante et c'est bien ça l'important ! 
😏 Reste à initier, voire convaincre Chéri, pour qui cette nouvelle façon de procéder n'est pas gagnée.
Pour aller jusqu’au bout de ce savon vaisselle 100 % coco, quoi de plus naturel qu’un support en noix de coco. J’en avais rapporté quelques-unes de retour de la Réunion, lorsque mon fils y vivait.
Pour que le savon puisse vraiment sécher entre deux utilisations, je bidouille une clayette collée au pistolet. 
C'est joli, non ? 
Voili, voilou : Pour parfaire cet essai, j’ai décidé d’offrir (je sais, je suis vraiment beaucoup TROOOP sympa) quelques savons pour avoir d’autres Z’avis ! On verra les commentaires.
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