Je ne sais pas ce que j’ai en ce moment... je suis complètement gelée !

💜Cette année, nous avons eu enfin un peu de rhubarbe. Oh, pas de quoi faire des tartes et encore des tartes, mais assez pour un petit crumble avec des fraises, un délice !
J’avais donc les épluchures des tiges, bien lavées au préalable.
J’ai pesé et ajouté, complètement au pifomètre environ 65 cl d’eau. J’ai laissé frémir durant 15 mn, puis tiédir avant de filtrer.
J’ai un beau jus légèrement rosé et bien parfumé.
J’ai ajouté du sucre, (sur la base de 650 g de sucre par litre, donc à vos calculettes). J’ai prélevé un peu de jus dans lequel j’ai dilué 3 g d’agar agar. J’ai ajouté un jus de citron et de la vanilleJ’ai laissé cuire environ 5 mn, ajouté le mélange avec l’agar agar et laissé encore à petits bouillons durant une minute avant de mettre en pots. Fermer de suite.
A la dégustation, belle surprise. La gelée est prise sans être béton (j’en suis encore à mes balbutiements d’utilisatrice d’agar agar), mais surtout elle est bien parfumée. Et dire que cela fait au moins 40 ans que je jette les épluchures, quel gâchis
👀 Et une ASTUCE : en attendant d'avoir suffisamment d"épluchures, vous pouvez les congeler, comme pour la gelée d'épluchures et trognons de pommes ! 
👀 Et un petit PLUS : Version sirop : rien de plus facile. Une fois le jus récupéré et mesuré, faire cuire avec du sucre classique (non gélifiant), poids pour poids. Maintenir à petits frémissements pendant 5 mn et mettre en bouteille. Une pointe de vanille et quelques gouttes de citron seront les bienvenues.

💜Avec la deuxième mini petite récolte de rhubarbe, j’ai mis à sécher les épluchures. Vu la chaleur sous la véranda, ça va vite.
Elles viennent parfumer agréablement l’infusion du soir ! Si c’est pas de la cuisine zéro déchet ça… j’abandonne !

💜Et puis, il y a quelques jours, Clo. m’a fait goûter du sirop de fleurs de sureau, un délice. Dans sa bonté sans limite, elle m’a proposé de venir récolter des corymbes de fleurs de sureau, c’est presque déjà un peu tard. Voici la récolte, odorante à souhait.
Armée de ciseaux, mais aussi d’un peu de patience, j’enlève au maximum les petits rameaux qui risquent de donner de l'amertume.
Il me reste 170 g de "presque que" des fleurs…Je fais bouillir 1,5 l d’eau et verse sur les fleurs.
Laisser macérer 3 jours, en remuant de temps en temps. C’est long, trois jours ! Je soulève le couvercle et m’enivre de ce délicieux parfum suave. Ce laps de temps écoulé, passer au chinois en pressant bien les fleurs.
Ajouter un jus de citron et le sucre. Prélever environ un verre et mélanger avec l’agar agar. Laisser en attente. J'ai enfin investi dans une balance de précision, c'est vraiment pratique.
Monter le mélange à ébullition et maintenir à petits bouillons pendant 5 mn. Ajouter la préparation à l’agar agar et laisser encore poupougner 2 mn en remuant constamment. Je n’ai pas pu m’empêcher d’ajouter un peu de vanille pour sublimer la gelée. 
Une petite pièce de beurre frais pour faire tomber l’écume et je peux mettre en pots. Je ferme de suite.
La gelée est bien prise, le goût est floral, c’est tout à fait délicieux ! Merci Clo.
J’attends maintenant la fin de l’été pour faire quelques essais avec les baies de sureau, il y a encore de la découverte dans l’air
Voili, voilou : la nature est décidément bien généreuse, quel bonheur !

Un article truffé de coquilles !

Des coquilles d’œufs lavées, ébouillantées, débarrassées de leur membrane intérieure et précieusement gardées en attendant d’en avoir suffisamment. Fallait aussi que je trouve un support, pas trop petit, mais pas trop grand tout de même.
J’ai passé deux couches d’artichaut (couleur de la peinture, comme la cousette ICI) sur un petit plateau. Je n’ai pas eu besoin de réfléchir longtemps avant de trouver le motif que j’allais dessiner. Vu la découpe sur le côté, le cœur s’imposait.
LA TECHNIQUE enfin, la mienne :
Étaler un peu de colle vinylique (colle à bois très légèrement diluée). Casser un morceau de coquille et venir l’écraser délicatement sur la partie encollée.
Les morceaux vont s’écarter d’eux-mêmes, même s'il faut parfois les aider avec le bout du pinceau. J’ai aussi une pince pour les placer correctement, car il y a des récalcitrants. Ensuite appuyer toujours doucement sur les morceaux que la courbure naturelle de la coquille vienne épouser le fond plat.
L’air de rien, c’est plutôt assez long. J’ai passé 4 heures pour recouvrir le fond. J'ai placé des mini morceaux aux endroits où les espaces me paraissaient trop larges. Bien laisser sécher avant de continuer.
Il me reste un peu d’enduit que j’avais préparé pour le… (NAAAN, j'peux pas vous dire pour l’instant, car le… en question n’est pas terminé), texture pâte à crêpes épaisse, que j’ai passé avec un pinceau souple (colle à bois, un peu d’eau et du blanc de Meudon).
J’ai essuyé avec une éponge humide presque tout de suite. J’ai laissé séché et recommencé pour avoir une surface plane.
L’enduit ayant un peu débordé, j’ai gratouillé au scalpel, puis ponçage 400 avant de redonner deux couches d’artichaut avec un pinceau fin, pour suivre au mieux le fond. Enfin, deux couches de vernis satiné, qui, comme son nom l’indique, satine la surface. C'est lisse, aucune coquille n'accroche.
En dessous, un morceau de tapisserie (soigneusement choisi) pour s’accorder avec la peinture.
Voili, voilou : j’aurais bien voulu écrire qu’il est parfaitement idéal pour… mais justement, je me demande bien pour quoi…

Rencontre avec une vieille branche…

Étincelant au printemps, c’est un des premiers à nous offrir sa floraison au jardin. Je veux bien sûr vous parler du forsythia. Jusqu’à peu, il n’avait que le rôle de faire joli, en tout cas chez nous.

📌D’abord, j’ai découvert la gelée de forsythia. Il était grand temps pour cette année, la floraison étant bien avancée.
J’ai aussi en stock quelques fleurs séchées pour des infusions.

📌Pour créer la déco du massif devant la maison (rappelez-vous, ICI), j’avais commencé à le tailler pour récupérer les tiges dont j’avais besoin.
📌Et puis, j’ai aperçu un joli porte savon à créer en branchettes (là) et c’est donc tout naturellement que je me suis orientée vers le forsythia. D'abord la cueillette, des branches pas trop grosses.
J’ai épluché les tiges au couteau et coupé en tronçons, avant de laisser sécher. Ponçage au 120.
Le nouage est facile, j'ai pris environ un mètre, impec ! Au bout, plusieurs nœuds bien serrés.
10 bâtonnets et de la ficelle de lin pour un côté naturel et zen.
J’adore, je l’adopte de suite. Pour les curieux, savon d'Alep et mini plateau en céramique.
Dans la foulée, je retourne à l’élagage, car je me vois bien offrir quelques-uns de ces porte-savon en petit cadeau nature. Je coupe de suite à la bonne longueur avant de les laisser sécher tranquillement. (une trentaine) 
"Flûte, crotte de bique à ressort !", ce que je craignais sans le dire est tout de même arrivé très vite. Au bout de trois jours, avec l’humidité du savon, les branchettes ont commencé à noircir. Mauvaise idée donc en porte-savon. Je le rince, le brosse et le garde pour… la suite.
📌Déçue, mais pas vaincue ! Me voici avec mes bâtonnets sur les bras. Allez, je vous montre sans traîner ce que j’en ai fait. Une boule de papier journal, bien serrée, emberlificotée de ficelle à rôti.
Ensuite pistolet à colle et collage (comme c’est étonnant) des bâtons. Je démonte le porte savon, car je suis vite en manque de matière première.
Je recoupe aussi quelques branches qui me restent et dont le diamètre est OK. Je pensais recouvrir toute la boule, mais là, je n’ai vraiment plus assez. Je ne peux plus couper le forsythia, je l’ai complètement ratiboisé. J’installe ma création dans une moitié de noix de coco, stabilisée par du sel et je cache la base avec des cailloux.
Bel effet, non ?
📌Pseudo cadre : quatre tiges ficelées.
Je voulais faire un tissage, mais ce n’est pas probant, je pense que vous ne me contredirez pas.
Ce sera esprit macramé avec quelques perles.
Accroché là, en attendant...
     
📌J'avais aussi fait, il y a quelques temps, une étoile. Toujours le même principe de tiges épluchées, puis mises à sécher.
J'ai regroupé les tiges par paquets, maintenus par de petits élastiques, en attendant le ficelage final.
Pas de place attitrée pour l'instant.
📌Je termine par les décos du jardin :
Tiges d’environ 1 m, épluchées une sur deux… Maintenues par des cailloux dans le pot (bizarrement, plus que deux gabions) une ficelle rassemblant les tiges au-dessus.
Structure du gabion en grillage récupérée pour cette ultime déco sublime !
Voili, voilou : encore plein d’idées, mais c’est le matériau qui me manque. RDV l’année prochaine !
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