Caqueter sous les cactées…

Attirée par le potentiel et un prix défiant toute concurrence (ou l'inverse, je ne sais plus), j’avais acheté pour un usage très aléatoire et totalement indéterminé des serpillières à franges de coton. 
Sur le moment, j’avais pensé à des plumes, mais j’en ai déjà fait plusieurs fois, j’en ai donné et pas d’utilité présentement.
Et puis, ma maîtresse (de peinture) et amie, Blandine m’a offert l’un de ses tableaux, j’ADOOORE, MERKI mille fois.
J’ai cherché dans tout mon bazar, et, rassurez-vous, bien sûr trouvé facilement, pour occuper les espaces mini pots.
Mais je digresse, je digresse !
Je commence par découdre (et garder) la manchette bleue. J’ai des longueurs de 80 cm. Je tresse avec trois brins.
Pour le corps, un vieux (mais propre) rembourrage de soutien-gorge, roulé, boudiné et ficelé. Sans faire étalage de mon anatomie, j’ai assez de conversation (au sens propre, comme au sens figuré), donc pas besoin de cet artifice.
Je ne sais comment vous expliquer la suite, j’y suis allée en tâtonnement expérimental et grand renfort de pistolet à colle. Je vous présente mon mini cactus tout doux et qui va lui aussi trouver sa place sur le tableau de Blandine !

Branchettes de tiges de forsythia écorcées et séchées, cœur (encore ? oui, bon, no comment !) avec un fil de fer tordu et un petit morceau de grillage à poule, mini pot en pâte auto-durcissante et vraie fausse boule de buis. Reste à l'accrocher.

Evidemment, je ne vais pas m’arrêter de suite et surtout, je n’aurais pas osé vous proposer un article pour si peu. Après ce modèle riquiqui, je passe aux choses sérieuses. 
J’ai justement des tubes de carton, parfaits pour ce genre de bricolage. Je bidouille le haut pour donner une forme arrondie et prévois les bras (ce n’est sûrement pas le vrai nom, mais je ne suis pas là pour vous faire un cours de botanique).
Pour des questions de facilité vue la longueur des tresses que je peux faire je pars sur une hauteur d’environ 30 cm, diamètre de 7 cm. Je tresse avec 6 brins pour une natte plus large. Je fais bien attention de rester toujours à plat.
Je commence le collage, intercalant si besoin une petite tresse pour bien masquer tout le tube carton.
Je scie le bas du tube de carton.
Pour mettre en valeur cette petite création, l’emballage boîte de conserve d’un parfum.
J’ai aussi fait un sac de papier kraft.
Je n’irai pas jusqu’à dire que cela me pose un problème existentiel, mais j’hésite vraiment, je ne sais pas ce qui est le plus mieux bô. Vous en pensez quoi ?
Voili, voilou : sûrement moins utile qu’en balai à franges, mais quand même bien plus beau, non ?
D’autres cactus d’un autre genre ICI

Ça n’avance pas !

J’ai tellement de choses en route, que je n’avance pas dans mes articles. Je ne vous oublie cependant naturellement évidemment pas. Voici d’ailleurs quelques nouveautés principalement exclusivement en cuisine.
Pour tout bien vous expliquer, nous sommes partis en goguette une semaine : villages de l’Hérault sous une chaleur accablante, "le feu tombé du ciel" comme nous a dit une dame, et week-end chez l’un de mes fils.
Depuis notre retour, une semaine bien remplie :
👉Plusieurs kilos de fraises nous attendaient, quelques pots de confitures nous régaleront cet hiver.
👉Les petits pois commençaient à prendre de l’embonpoint, il fallait agir ! Ils prennent le frais au congélateur.
👉J’avais rapporté des abricots dodus et mûrs à point. La marmelade est réussie avec cannelle et chouya de vanille.
👉Et puis les petites activités habituelles : poterie, restos du cœur, cours de peinture (depuis peu, j’adore), les petits RDV de santé et l’apéro chez les voisins.
N’allez pas croire que je cherche à me déculpabiliser de mon absence par ici et entrons donc dans le vif du sujet.

SIROP d'ETE au BASILIC
J’avais goûté une salade de fraises au basilic et si au départ, j’étais très réfractaire, j’ai finalement apprécié. Nous avons fraises et basilic au jardin, c'est le capitaine moment ad hoc .
Rien de plus facile : un sirop de sucre (750 g de sucre à frémissement pendant 15 mn avec 1 l d’eau). Ensuite, un beau bouquet de basilic (j’ai pesé pour avoir une idée) macéré durant 24 H dans le sirop, à température ambiante.
Filtrer, réchauffer et amener à ébullition doucement. Mettre en bouteille, boucher de suite. Le sirop reste très clair, presque transparent.
Bon OK, c’est original, mais est-ce bon ? Evidemment !
🍸En sirop allongé d’eau plate ou pétillante, éventuellement quelques gouttes de citron pour chatouiller les papilles : frais et désaltérant.
🍓 Avec une salade de fruits frais : fraises et/ou pêches, une poupougnette de vanille, une CS de sirop et une feuille de basilic émincée pour dévoiler tout ses arômes.

... RUBRIQUE ZERO DECHET ... 
Que faire des tiges d’oignons nouveaux ?
👀Je ne vous parlerai pas du simple fait de les émincer pour agrémenter une salade ou des crudités… NON, n’insistez pas.
💗Mon coup de cœur va pour une sorte de genre de tartinade et, ma foi, je suis assez fière de moi, car je n’ai point vu de recette comme MA MIENNE :
   * 60 g de tiges d’oignons lavées et émincées puis passées au robot
   * 3 CS de beurre de cacahuète
   * 1 belle CS d’huile de noix
Je voulais décorer d’une pâquerette, mais mon jardinier préféré a passé la tondeuse ce matin ! 
Tant pis pour la présentation

Sur une tranche de pain maison, sympa. J’en ai congelé (puis décongelé) une petite partie, c’est très réussi.
On peut aussi les faire étuver une quinzaine de minutes avec un peu d’huile d’olive. J’ai ajouté curcuma et cumin et présenté avec pommes de terre et lardon (truc hyper léger pour l’été, mais ce n’est pas le sujet, hein !) Honnêtement, je suis moins fan(e), vous aurez sans aucun doute noté le brillantissime jeu de mot.


Voili, voilou : la prochaine fois, je vous parlerai de…. CHUT… vous verrez bien.
 

Ame chevaleresque !

Dans mon précédent article, je vous parlais de Leilanie et son puzzle dessous de plat. Cette fois-ci, c’est Ambre, sa fille qui m’a sollicitée pour compléter sa tenue de chevalière.
Je lui avais fait un bouclier lorsqu’elle était venue passer quelques jours, mais, il a vécu des moments difficiles, lors des rencontres avec les cousines ! 
Et puis, pas de chevalière digne de ce nom sans couvre chef.
Bien sûr, j’ai dit : "voui, ma Chérie", mais je ne suis pas certaine qu’elle ait senti mon inquiétude quant à sa réalisation.

N’ayant pas de modèle sous la main, à part mon humble personne, je me sers de ma tête pour commencer.
Allez, vous pouvez rire, tout est permis ! Evidemment vu comme ça, il me manque juste la camisole et l’entonnoir.
Pour donner une certaine solidité, j’utilise du polyphane dont une face est adhésive : ça reste souple et c’est quasi indéchirable. Toutes les pièces sont ainsi doublées.
Pour le haut, une bande crantée pour l'effet conique. Je scotche, je trouverai bien un truc pour le cacher après.
Devant en pointe, une ouverture pour les yeux (bien utile, hein !) J’utilise des attaches parisiennes pour maintenir le tout.
Pour le mézail (appelé également ventaille, carnet ou viaire), c’est un emballage de café brillantissime (tout autant que l’idée, faut dire !) collé sur le polyphane.
Même procédé pour les languettes qui viennent en haut. Elles sont maintenue avec de l'adhésif double face. Vous verrez un peu plus bas.
Pour être chevalière avec panache, il faut une plume... Je pensais utiliser fil de fer et laine, mais c’est moche, inutile de persister dans l'erreur.
Ce sera la grande plume en ficelle rose que j’avais faite ICI. Je la retaille un peu.
Pistolet à colle pour fixer une tige métal...
Et pour cacher le tout, je passe du vernis à ongles : 
Je crois qu'on y est, tour de piste : 



Voili, voilou : il ne manque plus que l'armure. Le cheval est ICI, rappelez vous ! 

Roi de la jungle !

J’ai une belle fille (en réalité, j’en ai trois) qui m’a demandé de transformer un puzzle en dessous de plat.
D’emblée, j’ai (bêtement ?) dit : "Oui, bien sûr ", pensant de suite à une plaque en carton, bois ou terre sur laquelle je collerais le puzzle, et HOP, ni une, ni deux, terminé, fini.
Elle a corsé l’affaire, car beaucoup de (petites) pièces de ce puzzle représentent un animal ou un végétal et donc, il était important PRimORdIal de voir le dessus ET le dessous ! Ca change la donne...


***                                              Coïncidence OU prémonition, je viens d’acheter de la résine pour quelques créations. Ce sera donc en résine. Je me souviens de la boîte d’expériences "inclusion" reçue quand j’étais enfant.                              ***
Qui dit résine, dit moule pour la couler. Mais, il faut ruser. Je me sers d’un plat comme gabarit, le reporte sur une feuille silicone, découpe une bordure dans du plastique rigide et scotche le tour. Pour étanchéifier la jointure, silicone et main de maître ( Chéri, donc).
Une fois le silicone sec, je peaufine au scalpel pour un bord bien net.
Je verse de l’eau pour vérifier l’étanchéité et savoir quelle quantité je dois préparer. 300 ml pour une couche de quelques millimètres. Je laisse sécher 24H, c’est parfait !
Deuxième jour : J’installe le puzzle et coule une nouvelle couche de résine, mais OUPS, FLÛTE, MISèRE (et d’autres termes nettement plus fleuris), le puzzle remonte à la surface et semble flotter. Les pièces s’écartent, se soulèvent, CATA.
Avec une petite cuillère, j’enlève de la résine, jusqu’à ce que le puzzle vienne presque se stabiliser sur la couche précédente bien durcie. Quasi un verre et demi perdu, beau gâchis. Je laisse sécher 24H.
Dernière couche, pour recouvrir et lisser la surface.

Démoulage : Le plastique et le silicone, ça va tout seul. Mais alors le joint silicone, je peux vous dire que ça tient bien, même trèèèès bien.

J’enlève le plus gros au cutter. Ensuite : scalpel, couteau, lime, papier ponce. Presque 3H pour décoller le joint et ce n’est pas encore nickel. Au passage, le scalpel dérape parfois, me laissant deux doigts en moins quelques rayures sur l’arrière.

J’essaye d’estomper ces malencontreuses bêtises avec un poupougnage délicat de poudre de coquilles d’œufs (, bien sûr) et de pierre à récurer (ici, forcément). Evidemment, toutes les "peluches" de silicones ont un genre effet statique et collent partout, un vrai bonheur.

Voili, voilou : c’est loin d’être parfait, j’espère que Leilanie s’arrêtera là dans sa ménagerie ! 

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