J’ai une belle fille (en réalité,
j’en ai trois) qui m’a demandé de transformer un puzzle en dessous de plat.
D’emblée, j’ai (bêtement ?)
dit : "Oui, bien sûr ", pensant de suite à une plaque en
carton, bois ou terre sur laquelle je collerais le puzzle, et HOP, ni une, ni
deux, terminé, fini.
Elle a
corsé l’affaire, car beaucoup de (petites) pièces de ce puzzle représentent un animal
ou un végétal et donc, il était
important PRimORdIal de voir le dessus
ET le
dessous ! Ca change la donne...
*** Coïncidence OU prémonition, je viens d’acheter de la résine pour
quelques créations. Ce sera donc en résine. Je me souviens de la boîte d’expériences "inclusion" reçue quand j’étais enfant. ***
Qui dit résine, dit moule pour la
couler. Mais, il faut ruser. Je me sers d’un plat comme gabarit, le reporte sur une feuille silicone, découpe une bordure dans du plastique rigide et scotche le tour. Pour étanchéifier la
jointure, silicone et main de maître ( Chéri, donc).
Une
fois le silicone sec, je peaufine au scalpel pour un bord bien net.
Je verse de l’eau pour vérifier l’étanchéité et savoir quelle quantité je dois préparer. 300 ml pour une couche de quelques millimètres. Je laisse sécher 24H, c’est parfait !
Deuxième jour : J’installe
le puzzle et coule une nouvelle couche de résine, mais
OUPS, FLÛTE, MISèRE (et
d’autres termes nettement plus fleuris), le puzzle remonte à la surface et semble flotter. Les pièces s’écartent, se soulèvent,
CATA.
Avec une petite cuillère,
j’enlève de la résine, jusqu’à ce que le puzzle vienne presque se stabiliser
sur la couche précédente bien durcie. Quasi un verre et demi perdu, beau gâchis. Je laisse sécher 24H.
Dernière couche, pour recouvrir
et lisser la surface.
Démoulage : Le plastique et
le silicone, ça va tout seul. Mais alors le joint silicone, je peux vous dire
que ça tient bien, même trèèèès bien.
J’enlève le plus gros au cutter. Ensuite : scalpel, couteau, lime, papier
ponce. Presque 3H pour décoller le joint et ce n’est pas encore nickel. Au
passage, le scalpel dérape parfois, me laissant deux doigts en moins quelques
rayures sur l’arrière.
J’essaye d’estomper ces malencontreuses bêtises avec un
poupougnage délicat de poudre de coquilles d’œufs (là, bien sûr) et de pierre à
récurer (ici, forcément). Evidemment, toutes les "peluches" de silicones ont un genre effet statique et collent
partout, un vrai bonheur.
Voili, voilou : c’est loin
d’être parfait, j’espère que Leilanie s’arrêtera là dans sa ménagerie !