Allez, roule ma poule…

En prévision d’un mini atelier vannerie de papier, spécial poules, je me replonge dans le bain du tressage avec un nouveau volatile pour ma collection !
Même si mes élèves ont envie de réaliser une poule comme ICI, ayant déjà deux spécimens, je décide d’innover avec une forme un peu différente.
Déjà, préparation des tubes, toujours la même technique. J’en ai préparé une centaine, environ 47 cm de long. Pour la base un morceau de carton ovale. J’en ai mesuré le périmètre et j’ai collé au pistolet 21 montants bien perpendiculaires au bord, tous les 2,5 cm. 
Je plie un tube en deux, l’installe à cheval sur un montant et commence à tresser un rang à plat de façon à ce que le fond carton soit bien caché.
Tressage à deux brins, (appelé super, dans le jargon des vanniers). Les tubes sont raboutés les uns dans les autres, avec un point de colle. Le devant bien droit, l’arrière légèrement oblique vers l’intérieur.
Après 9 cm de haut, je réfléchis INTENSEMENT, car même si je sais ce que je veux faire, je n’ai pas encore déterminé la façon d’y arriver ! Je réserve 7 montants pour l’avant, puis 3 de chaque côté pour l'anse et les 8 derniers pour le panache arrière.
Je tresse le devant, en super et réduis la largeur en regroupant les brins 2 à 2 sur les côtés. Une partie sans tissage, puis je termine en entourant les brins assez serrés et laisse le haut en toupet.
Pour l’arrière, comme l’avant, en tirant bien les montants vers l’extérieur. Là encore, je resserre pour terminer plus étroit. Je colle les boucles au pistolet. Je donne la courbure, l'ensemble est bien souple.
Anse : J’aplatis les brins et les glisse dans leur vis-à-vis. Ensuite, je recouvre avec des tubes écrasés. Un point de colle pour fixer.
Bec : un cône de papier journal, rempli de journal et colle au pistolet. Barbillons : tubes écrasés, pliés et collés.
Pour rigidifier et imperméabiliser avant la peinture : je passe partout un mélanger de colle à bois et eau, plutôt en texture épaisse pour ne pas détremper le journal. J’ai fait au pifomètre, je pense environ 80% de colle et 20% d’eau. Séchage 24 H minimum. 
J’ai donc largement le temps de farfouiller dans mes restes de peinture. Je ne suis pas vraiment décidée, j’ai toujours du mal à imaginer le rendu, il faut que je vois. Je barbouille une première couche d’artichaut. Cette fois-ci le pot est vide, je ne vous en parlerai plus. L’intérieur n’est pas très accessible.
Ensuite patouillage, barbouillage et peinturage avec les trois couleurs retenues. Barbillons noirs.
Je prépare mes fioritures : des cœurs évidemment bien sûr, peints pour être harmonisés à ma nouvelle poulette. Ensuite je démonte un porte-clés :
     * J'ai déjà enlevé les perles pour les yeux, 
     * Les lanières du gland pour étoffer la crête,
     * L’étoile...
Je colle les cœurs préalablement peints et nous y sommes. 
Voili, voilou : celle-ci n’était pas prévue, c’est dans le souci de bien maîtriser mon petit atelier de tressage avec les copines ! (Ça s’appelle de la conscience professionnelle)

Je crois que j’ai pris froid, je garde la chambre !

Après quelques essais timides partagés ici et , je tente une nouvelle petite création en chambre à air.
J'ouvre la chambre à air sur toute la longueur. J’ai une belle bande de 6,5 cm de large sur 2,1 m de long. Ensuite, lavage au savon, mais on peut passer à la machine à laver.
J’ai commencé par faire 3 anneaux, les bandes se chevauchent assez largement, pour donner de la rigidité à l’ensemble. Je replie le haut. J’ai cousu avec du mouliné à broder, avec 3 brins.
Pour le fond, des bandes entrecroisées pour plus de tenue. J’ai cranté le tour et cousu sur le fond, puis les bandes entre elles, car ça rebique pas mal !  Comme c’est vraiment moche, même si on ne voit pas trop le dessous, je colle un disque pour cacher la misère. A l'intérieur, un disque de plastique rigide, récup d’un classeur.

Un grand bol pile poil
 au bon diamètre.
C’est vraiment du "travail" expérimental, mode opératoire perfectible, ça c’est sûr !
Je cherche longuement comment la "looker" sympathique : une bande de tissu, agrémentée d’un bouton et d’un gland en chambre à air.
La bande est simplement glissée sur le haut et tient toute seule, ce qui m’arrange bien, car je ne voulais ni la coudre ni la coller. 
Concrètement, j’ai utilisé juste une chambre à air, j’ai encore de quoi faire. Elle peut servir à tellement d’endroits que je ne sais où la mettre.

Et, pour finir le sac de ciment déco que j’ai depuis longtemps, une petite PATOUILLE vite faite, idée aperçue  .
J’ai dessiné les étoiles avec le gabarit précieusement gardé.
J’ai ensuite découpé les formes au cutter dans la mousse d’un ancien matelas de bébé, l’épaisseur est idéale. Je prépare mon mélange et poupougne allègrement la mousse dedans.
Je coule le reste dans une boîte plastique. Reste à laisser sécher 48 H.
Je frotte ensuite doucement pour faire tomber les mini particules de béton.
Et Voilà, c’est fini. Aspect ciment, c'est tout léger.

Voili, voilou : tout aussi utiles que la corbeille en chambre à air, no comment !

Patouillages essentiels avec Grand’Ma apothicaire…

MISE en GARDE

* Je NE suis PAS médecin et je n’ai tout bonnement aucun diplôme de formation médicale. 
* Ce que je vous propose, c’est parce que pour mes proches ou moi, ça convient. 
* Mes popotes n’ont pas de visée thérapeutique, simplement soulager ou savoir ce que j’utilise !
* Je n’ai rien inventé, j’ai consulté de nombreux sites et blogs avant de fabriquer les produits. 
* Dans ma démarche itou, faire vibrer la corde écolo qui est en moi et participer à mon petit niveau à la protection de la planète (projet géantissime, hein !!).

Deux nouveaux produits : 
📌Petit échauffement avec un nouveau DEODORANT
Vous pouvez faire comme moi et consulter l’article très complet par ici.
Depuis plus de 4 ans, je réalise régulièrement le déo solide. Je l’adore, il est efficace, mais laisse parfois des auréoles pas bien belles sur les vêtements… C’est ce qui me chiffonne le plus dans son utilisation.
Voici une version roll-on, rapidement mise en œuvre, sans huile de coco. Une chose est sûre, archi sûre, je ne reviendrai en aucun cas à un déo du commerce.
Il suffit de tout mélanger. Secouez le flacon en maintenant la bille.
   * 1,5 CS de gel ou jus d’aloé véra
   * 1 CC d’hydrolat d’hamamélis ou de verveine
   * 1 CC d’huile de noyau d’abricot (j’ai mis du macérât d’arnica)
   * 6 gouttes d’HE de palmarosa
   * 6 gouttes d’HE de géranium rosat
   * Facultatif : 6 gouttes de conservateur, j’ai choisi le leucidal
ICI, un comparatif de conservateurs pour s’y retrouver et choisir.
La recette préconise une pincée de bicarbonate, je n’ai pas mis.

📌 BAUME du TIGRE, incontournable de la pharmacopée.
Depuis de longues années, nous en utilisons pour apaiser certaines douleurs ou pour contrer les maux de tête. Là encore, j’ai cherché, lu et mis un certain temps avant de me lancer. Je ne voulais pas non plus vous proposer un produit que je n’aurais pas testé plusieurs fois ! C’est fait, je vous présente.
Un peu de lecture pour commencer, c’est .  
J’ai passé commande pour compléter les HE qui me manquaient, je suis maintenant bien achalandée.
J’ai préparé mon matériel : béchers, mini balance de précision indispensable pour peser les HE. Pour les proportions, c’est à la fin !
J’ai trois contenants :
Phase 1 : cire d’abeille et beurre de karité
Phase 2 : macérât huileux d’arnica
Phase 3 : huiles essentielles
J’ai fait fondre au bain marie la cire d’abeille et le beurre de karité.
J’ai laissé tiédir avant d’ajouter le macérât. J’ai terminé par l’ajout des huiles essentielles et mélangé avec un bâtonnet de bois.
Je transvase dans un pot en verre. C’est prêt !
Bien se laver les mains au savon après application : de l’eau ne suffit pas !
Voili, voilou : pour compléter cet article, je vous invite à faire un petit tour à mon sommaire "beauté santé nature" et "écolo-récup", où je partage quelques recettes et idées naturelles et écolo.

Choucroute et chocolat…

Et oui, retour dans la cuisine pour cet article. Je ne vais pas faire durer le SUSPENS trop longtemps, rassurez-vous, je ne vous propose NI une choucroute garnie aux trois chocolats NI des chocolats ganache choucroute...
   * OUF ! Me direz-vous (et je vous comprends !)
   * ALORS, pourquoi ce titre ? 
Tout simplement parce que ce sont les deux produits dont je vais vous parler aujourd’hui et EN PLUSSS, argument imparable, je trouve l’association auditivo-linguistique, tout à fait charmante.

Savez-vous planter les choux ?
 
Chéri, lui, sait et nous en avons récolté quelques-uns au jardin.
Version lactofermentée (). Mes premiers essais (ICI) sont restés sans suite, car nous avions été déçus de la texture et du goût.
*** *** ***
Préparation des choux. Enlever les premières feuilles, réserver.  Couper en 4 et enlever le trognon. Emincer finement, sans laver le chou. Je l’ai fait au couteau.
Verser dans un saladier, ajouter le gros sel, les épices. Brasser plusieurs fois et laisser dégorger au moins 1H. 
Dans un bocal (PROPRE, comme on peut souvent lire dans les recettes, ça me fait toujours beaucoup rire), remplir avec le chou en appuyant un maximum pour combler au maximum les espaces. TASSER au maximum, jusqu’à 2 cm du bord, pour éviter d'éventuels débordements par la suite. (OK, beaucoup de maximum, mais c’est pour que vous compreniez bien)
Recouvrir le dessus avec quelques feuilles prélevées au début, lavées et essuyées. Fermer hermétiquement, laisser 3 jours à température ambiante. Vérifier que le jus couvre les légumes, sinon, ajouter de la saumure et refermer. Attendre mini 3 semaines avant de consommer. Se garde de looonnnngs mois ainsi. Ensuite, plutôt cru, pour préserver toutes les bonnes bactéries développées durant la fermentation.
Cette fois-ci la texture nous convient, le chou reste croquant et goûtu. Attention à l’assaisonnement : il y a déjà du sel. 
Salade chou, pomme, noix, comté…  avec une poupougnette d’huile de noix, excellent !

La (presque) choucroute précuite.
Tasser du chou émincé dans les bocaux ajouter les épices. Fermer et stériliser 1H. A cuisiner ensuite comme de la choucroute classique, style potée, en tarte ou tourte… à votre idée, donc ! (Merci Nelly 💚) 
A gauche, chou stérilisé, à droite, lacto-fermenté.

CHOCOLATS :
Bien obligée de faire une fournée, PASKE :
   * Il me reste du chocolat blanc
   * J’ai reçu mes moules, donc à tester !
J’ai commencé par préparer du chocolat blond (ICI).
J’ai mélangé simplement en tant pour tant le chocolat fondu au bain marie et la pâte de pralin amandes/ noisettes (achetée, je l’avoue, toute prête chez "MON" fournisseur préféré dans ce domaine).
HOP, dans les moules et laisser durcir.
Démoulage facile,  test gustatif OK, c’est excellent, je suis ravie !
👉Petit bémol : je dois les conserver au frais, donc, à mon avis, avec la pâte de pralin que j'ai, prévoir 60% de  chocolat et 40% de pralin.

Voili, voilou : de quoi composer un repas quasi équilibré. (enfin presque 😂)

Perso, je suis plusss chocolat que choucroute.
Velouté d’artichauts au chocolat blanc :  
Une boîte de fonds d’artichauts à mijoter 10 mn avec 40 cl d’eau, ½ tablette de bouillon. Mixer, ajouter 15 cl de crème, réchauffer et ajouter 4 carrés de chocolats blanc. Vous m’en direz des nouvelles :  subtil, élégant et raffiné... (ICI

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