Deux ans !


Presque deux ans... 

Le coin des copines est resté bien longtemps en pause. C’est vrai que mon amie Françoise en était la poutre maîtresse depuis le début.

Ce matin Marijo m'a fait parvenir des photos de ses créations et tout à coup, j'ai eu honte de garder ces merveilles rien que pour moi... Z'allez voir, c'est magnifique ! 

D'abord une première série réalisée pour des tabliers de bouteille. (reçue en février... Re-honte pour moi!)

Voici son message d'accompagnement : "Je participe à un concours d'idées sur le thème du tablier de bouteille qui aura lieu le WE de la Pentecôte à Lons le Saulnier. Voici mes réalisations ! C'est un travail qui ne sert à rien mais qui occupe les mains et l'esprit".

Ignare, je ne savais même pas que cela existait ! Je ne sais pas ce que proposeront les autres participantes, mais pour moi, c’est la médaille d’or assurée
Naan, ce n’est pas un tissu imprimé… C’est bien de la broderie !

Bravo, bravo, bravo !

Et puis de délicates broderies dentelles. J’imagine qu’il ne faut pas rester les doigts de pieds en éventail pour ceux-ci :  
Marijo teste aussi souvent des recettes que je propose. Voici son gâteau (recette ICI) et son commentaire : "Coucou, Le gâteau a été réalisé avec des myrtilles congelées de chez nous (VEINARDE !!). J'ai décoré avec des noisettes concassées enrobées de caramel. Une tuerie de l'avis des 5 qui étaient à table".

Yvette
Dans un autre genre mais tout aussi ravissant ! 
Boîte (à serviettes de papier ici), déclinable en nombreuses tailles, formes et couleurs.
Pour la base c'est du grillage de plastique acheté en magasin de bricolage. Tout est crocheté finement.
Ruban de satin entrelacé.
C'est superbe, je crois bien suis sûre que je vais copier.

                                      Bravo, bravo, bravo !

A bientôt

Pour un dîner étoilé...

A chaque article concernant la véranda, je me dis que c'est le dernier ! 





Cette fois, c’est peut-être vrai, avec le dessus de la table ronde, qui passe lui aussi à la custo. 
*** ***
J’ai acheté une plaque de MDF de 15 mm d’épaisseur pour refaire le plateau.
                           *** *** 
Je repère le milieu, puis avec crayon de papier et ficelle, je trace un cercle de 76 cm de diamètre.

Une fois de plus, Chéri arrive à la rescousse pour le découpage à la scie sauteuse. (ça m’arrange bien !!).
Je pense peindre le fond comme la commode, mais à l'ouverture du pot, je crains d’être un peu juste. Je farfouille et tombe sur un reste de vanille, comme le miroir de l'autre véranda, mais là encore, je risque d'être en rupture avant la fin du taf.

Décidée à terminer les pots, je vais utiliser les deux couleurs. Le dessous en vanille, le dessus et la tranche en brun-brun.
Comme toujours, deux couches.

Ensuite oubliant mes (in)capacités notoires à dessiner, je me lance dans différents croquis, esprit mandala : des volutes, des boucles, des points, des lignes, des pointillés...
Heureusement, (sinon, j'y serais encore) rien ne fait vraiment tilt, jusqu’à ce que mes yeux se posent sur l’étoile déco que j’ai en céramique.
J’en fais deux pochoirs, de deux tailles. Je  recouvre les bords de scotch. Je fais les étoiles en vanille. Poupougnage au pinceau plat, en laissant intentionnellement le fond apparaître.
Evidemment, il me reste toujours des deux couleurs. Plusieurs couches de vernis incolore mat, pour un entretien facile.
Pour terminer, un peu d’yeux doux de biche à Chéri, pour quelques vis à bois fixée en dessous.
Voili, voilou : cette fois, je considère l’aménagement de la véranda DÉFINITIVEMENT terminé.
Pour mémoire : 
ICI : sièges et rideau                          ICI : repose-pied  
ICI : commode                                  ICI : voiles 

Je l’ai lu dans le journal…


Belle source de recyclage, le papier journal !! 
J’avais commencé doucettement, avec de simples tubes collés les uns à côté des autres, pour décorer un petit carton (ICI)
 Quelques temps plus tard, j’ai continué en tissant ces tubes et c’est ainsi que sont nées mes poulettes… (ICI et LA).
                         
Cette fois, encore du tressage pour une  corbeille, TOTAL papier journal.
Les tubes : j’en ai préparé une bonne centaine, ils mesurent environ 55 cm de long. Grâce à la superbe fine tige métallique prêtée par mon ami Jacques, ça va beaucoup plus vite.
Je cherche et regarde de nombreuses vidéos pour commencer le fond. Et je garde aussi en tête les gestes mille fois exécutés, lorsque je prenais des cours de vannerie.
J’installe mes tubes en carrés et les passe par groupes de 4, les uns en dessous des autres. J’appuie fortement pour aplatir et colle pour solidifier.
Je plie un tube en deux, et fait chevaucher ce coude sur un groupe de 8 montants… Marquer le haut du tube où on commence, ce sera plus facile par la suite pour compter les tours.
On travaille de gauche à droite. Je vais alternativement croiser les deux brins de ce tube entre les groupes du socle. Un tour en prenant 4 montants...
... un tour en séparant en deux...
... puis après en écartant les tubes en soleil, un par un.
Facile à dire un peu plus difficile à faire. Il faut vraiment bien serrer le travail, pour avoir un fond qui se tient. Pour prolonger les tubes, rien de plus facile : un peu de colle et glisser dans le tube précédent.
Toujours bien serrer et aplatir. Dès que possible, maintenir le fond avec un caillou.
Pour ce premier essai, j’ai réalisé un fond de 20 cm. Je m’arrête sur le montant  où j’ai fait le repère de façon à bien avoir le même nombre de tours sur chaque montant. Je glisse les deux brins sous le travail.
Pour le tour de la corbeille, qu’en vannerie, on appelle clôture, je repars avec un tube plié en deux, en travaillant toujours de gauche à droite. Relever un à un, au fur et à mesure les montants, bien serrer et appuyer pour ne pas avoir de jour.
Pour la forme générale, on peut s’aider d’un pot, d’une boîte.  
Je ne veux pas rallonger les tubes des montants, je m’arrête donc à 7 cm de hauteur, car il faut aussi faire une bordure. Je m’arrête bien à l’endroit où j’ai commencé, pour avoir le même nombre de tours sur chaque montant. Je rabats mes deux extrémités à l’intérieur et laisse en attente.
Pour la bordure, je prends un montant, le glisse alternativement devant, derrière, devant, derrière les montants qui sont à sa droite. Je laisse en attente à l’intérieur.
Lorsque toute la bordure est terminée, je tire fermement tous les brins à l’intérieur, les coupe à environ 1 cm et les colle à l’intérieur de la corbeille. 
La finition :
Déjà une couche de colle à bois allongée d’eau (70% colle, 30% eau). Laisser sécher. Cette couche imperméabilise le papier et commence à le rigidifier.
Ensuite, c’est comme on veut. J’ai passé deux couches de peinture acrylique. Si vous préférer laisser en journal, passer au moins une autre couche de colle additionnée d’eau. Toutes les fantaisies sont permises.
Pour être honnête, même si je trouve que ma corbeille a une jolie forme, j’étais plus partie dans l’idée d’un bord droit, évasé… Z’avez qu’à voir, hi, hi, hi !
C’est tout à fait fortuitement, que je suis tombée sur un cœur, qui lui va à ravir et ainsi sublime sa beauté naturelle. Ruban et cœur au pistolet à colle.
Quelques chiffres pour clore cet article :
J’ai utilisé environ 60 tubes pour cette corbeille (diamètre 20 cm, hauteur 8 cm). Sans compter la préparation des tubes, j’ai passé grosso modo 4 H à la tresser et peindre.
Voili, voilou : bientôt un autre projet en tubes de papier... A suivre ! 
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