Battre le fer tant qu’il est chaud !


La récente animation autour de l'aromathérapie et les huiles essentielles (mon dernier article) a relancé mon envie d’élaborer un parfum solide, avant de me lancer dans une version liquide.


J’ai trouvé le terme de concrète de parfum et il me semble utile de savoir exactement ce que c’est : la concrète est une pâte plus ou moins dure obtenue après extraction d’une matière première fraîche d’origine végétale. Vous saviez ?

En fait, j’ai tout ce qu’il faut, car cette idée me trotte dans la tête depuis bien longtemps. La mise en œuvre est assez simple pour une première création. De nombreux sites proposent conseils, protocoles et matières pour concocter votre parfum crème (ici : ou   par exemple)
Je prépare mes ingrédients :
J'ai un assortiment d'huiles essentielles, puisque j'en utilise aussi dans les produits ménagers et en cuisine. Elles sont numérotées, j’adore la corbeille métallique dans laquelle elles se trouvent. Celle qui m‘en fit le cadeau la reconnaîtra sûrement au passage. (Merci encore C.)
J'ai aussi des petits béchers et je m'empresse de sortir mon joli fouet. Les contenants sont prêts.
Je pèse 20 g de beurre de karité et 10 g de pastilles de cire d’abeille. Je n’ai pas mis d’huile d’amande douce.
Je mets à fondre au micro-ondes en plusieurs fois, à puissance moyenne. J’ai 35 ml. Je partage en deux et ajoute les huiles essentielles.
Numéro 1 : 8 gouttes de cèdre de l’atlas, 12 d’ylang-ylang, 12 d’orange
Numéro 2 : 12 gouttes de lavande vraie, 12 d’orange
Les préparations figent assez rapidement dans leur joli contenant.
Après un peu d’attente, je sens, hume, respire, flaire, puis en prélève une once pour oindre ma peau. On dit derrière les oreilles ou dans le creux du poignet. J'ai préféré ce dernier endroit plus facile d'accès pour mon nez, que j'ai dû approcher trèèèès près pour apprécier ces fragrances, fort agréables par ailleurs.

DU COUP : je fais refondre doucement  et ajoute la même quantité d’huiles essentielles, sauf pour le cèdre, 4 gouttes. C’est mieux !
Ca me rappelle une petite histoire (vécue, donc vraie)
Je m’étais parfumée, genre Chanel n°5,  et l’un de mes fils (que je sais très bien lequel, mais que je ne veux pas kafter pour la paix de son ménage) passant juste derrière moi a déclaré :
- Qui c’est qu’a mis du "brise"  ??  (J'ai bien dû me rendre à l'évidence qu'il y avait des lacunes éducatives évidentes...)
Voili, voilou : une première avancée pour des créations maisons personnalisées !

Se concentrer sur l’essentiel…

Très belle idée de la médiathèque Loire Forez de Saint Just Saint Rambert que de proposer un atelier d’aromathérapie.
Deux horaires au choix : j’ai bizarrement préféré l’après-midi, même si celui du matin n’était pas trop en pleine nuit de mon horloge biologique… Justine, la charmante animatrice de ce moment, travaille chez ABIESSENCE, producteur et distillateur d’huiles essentielles.
La salle était déjà installée et pour la première préparation à concocter, nous étions par groupes de 3 ou 4. Un livret nous a permis d’avoir les recettes de suite, avec les matières et ingrédients à utiliser et leur spécifique utilité.
Le BAUME RESPIRATOIRE
Mode opératoire simplissime.
Les cire, beurre et huile sont pesés et mis à fondre au bain marie, mais cela peut être au micro-ondes en surveillant bien. (phase A)
Ensuite les huiles essentielles sont mélangées entre elles, (phase B) puis ajoutées à la phase A.
Bien mélanger et verser de suite dans les jolies boîtes métalliques offertes par Abiessence. Les étiquettes étaient prêtes, plus qu’à les coller !

Durant toute l’animation, Justine a largement répondu à nos questions, prodiguant également moult conseils sur les huiles essentielles, leurs synergies, emploi … Bref, nous avions une PRO.  Merci.


Deuxième préparation, un SPRAY ASSAINISSANT
Cette fois-ci, chacune réalise directement le mélange dans un flacon spray dédié. Simplicité enfantine, faut juste savoir compter jusqu’à 60.
Je repars tout à fait enchantée de cet atelier (environ 1H30), avec mes deux produits soigneusement serrés contre mon cœur !
Voili, voilou : j’ai vu qu’il y avait des ateliers chocolats de Noël aux huiles essentielles. Je m’y suis inscrite avec ma comparse habituelle.

Fin de cure thermale…

A Vichy…

Avant de ranger une nouvelle fois la machine à coudre, une dernière petite fournée de bidouilles en cotonnade Vichy.
LES FLEURS
Je n’étais que peu satisfaite de celle que j’avais cousue (à la va vite, avouer).
Toujours deux épaisseurs de tissu, toujours des disques irréguliers. Mais cette fois, j’ai pris la peine de coudre, retourner et surpiquer.
Un bouton pour le cœur. C’est tout de même bien plus joli, non ?
Juste pour essayer, j'épingle sans coudre sur le sac. "Pas mal" trouve-je ! Mais ce n'est que mon avis personnel, probablement pas tout à fait complètement objectif.

LES BERLINGOTS
Deux carrés à coudre sur trois côtés, en glissant éventuellement un ruban pour suspendre. 
Cranter, retourner, bourrer. (j'ai utilisé la moche fleur coupée en menus morceaux pour le bourrage)
Fermer le côté resté ouvert, en formant le berlingot, à la main ou piquer à la machine. Trois tailles en crescendo. Voici le plus grand, les autres sont déjà placés.
DERNIER PETIT CABAS
J’ai disposé les morceaux pour bien les coudre dans l’ordre qui me plaisait.
N’empêche que, évidemment, j’ai non pas une ou deux mais TROIS fois, cousu envers sur envers… Merci au découd vite qui a su faire son office.
J’ai doublé l’intérieur, une poche, le tissu est rabattu sur le haut. 
J’ai glissé deux petits berlingots en cousant l’ourlet. Anses avec une grande bande de tissu pliée.
Et pour terminer, l’une des SI JOLIES fleurs réalisées un peu plus tôt.
Sans vouloir vous seriner toujours la même chose, il me reste encore… des carrés Vichy petits carreaux des deux couleurs, des belles longueurs de Vichy petits et grand carreaux orange et blanc, et de la bande bordeaux, BREF, toujours et encore de tout.
D'autres créas en Vichy, c'est par ici ou par ...

Pour changer du Vichy, de la toile rayée, reste du tipi d’Helena.
J’ai repéré la photo d’un coussin dont la forme me plait beaucoup.
Je créé mon petit patron. Je pensais le faire en toile à matelas, mais plus assez de tissu.
Je coupe mes 12 morceaux, en faisant attention de faire coïncider les rayures.
Ensuite coutures des chapeaux et du corps, puis j’assemble en laissant une ouverture pour le rembourrage (vieil oreiller récup. Je ne sais plus qui me l’a donné, mais merci tout plein, ça sert.)
Je referme l’ouverture. Pour les extrémités, un gros gland de laine cousu solidement.
Comme c’est le même tissu que le tipi, je le donnerai pour le coin jouets d’Helena. 
Comme la forme me plait beaucoup, je pense décliner en différentes tailles et tissus, ce qui changera complètement le style.
Voili, voilou : cette fois, la machine est rangée, la table est visible nette. Je vais pouvoir prévoir une autre activité.
Pour en savoir plus sur le Vichy, n'hésitez pas à aller lire cet article, une vraie mine sur le sujet. Merci à son auteure.

Se tenir à carreaux !


Tout a commencé il y a quelques jours. Cherchant une fermeture pour une réparation de vêtement, je me suis rendue compte que, évidemment, je n’avais pas celle qu’il me fallait… Mais, la boîte de Pandore zips étant sortie, c’est l’occasion d’en liquider quelques-uns.

POCHETTE BERLINGOT

J’ai trouvé un tuto spécial blonde bien détaillé (ici). Du coup, je l’ai suivi très précisément, multipliant les allers-retours entre ordi et machine à coudre. (petite session gymnique incorporée, j'aurais dû mettre le podomètre en route).
Carrés de tissus de 16 cm de côté, seule entorse au tuto.
Pose de la fermeture éclair. (Je m'apercevrai, mais un peu tard, que l'extrémité du zip est trop près du bord.)
Ensuite le ruban avec le mousqueton à 4 cm de l’ouverture du zip.
Couture du haut et des côtés. Ouvrir la fermeture à moitié. Côté doublure, laisser ouvert d’environ 4 cm pour retourner à la fin.
Épingler ensuite le bas resté ouvert, pour former le triangle. Piquer, égaliser le bord, couper les angles.
Retourner entièrement la pochette, bien sortir les angles, fermer l’ouverture qui a servi à retourner. Je remplace la tirette de la fermeture par un petit gland coloré.
Sur ma lancée, de suite un deuxième exemplaire, même pas un regard sur l’ordi. (Fière... 💪)
          INTERLUDE 
Un petit boudin avec un élastique et un velcro collé au pistolet pour avoir toujours les épingles à portée de main. C’est une petite astuce très  pratique.
J’aurais dû le faire bien avant.

ETUI à MOUCHOIRS

Je fais un prototype un peu à l’arrache avec une bande de vichy… Comme c’est pas mal, je recommence avec (encore) du vichy, mais à petits carreaux.
Un ourlet sur les largeurs. Je positionne les mouchoirs pour dessiner la pochette et son rabat.
Je couds et surfile.
Pour donner de l’épaisseur une mini couture de 3 cm sur le fond, je coupe le surplus.
Je retourne et une dernière petite couture tout autour du rabat. Une bride et un bouton pour fermer la pochette.
Pour protéger MON joli mouchoir 💖, offert par ma petite sœur et quelques autres en papier (même si bien évidemment, je suis contre) qui peuvent dépanner.
J’octroie le premier étui un peu de guingois pour mon sac de petites courses, jusqu’alors en bouchon au fond de mon sac à main. Une pastille de velcro collée au pistolet.
L’affaire est dans le sac, c’est le cas de le dire !
          INTERLUDE
Nouvel essai de biais, avec l’utilisation d’un cutter.
Je glisse ma bande de tissu (mesurer la largeur de la lame et prévoir les rabats du biais). Pourquoi pas, mais comme j’ai mes petits ustensiles exprès faits pour…  D’autant que là, ce n’est pas du vrai biais, puisque j’ai utilisé de la bande droit fil.
Les deux autres longueurs viennent rejoindre mon stock. J’ai passé beaucoup moins de temps que la première fois. J’ai encore tout un tas de petits coupons de cotonnade, parfaits pour préparer du biais.
MANIQUES relookées
Celles que j’ai depuis des décennies années sont, même propres, tout à fait moches.
Je fais un patron "pomme", coupe les anciennes, recouvre et borde d’un biais.
Oh, comme elles sont belles…
POCHETTE ronde
La mini pochette (presque) ronde, doublée. Encore quelques carrés de vichy.
Même procédé que le berlingot pour poser la fermeture. J’ai rabattu le biais à la main sur le dessus, pas très appliquée sur ce coup là...
Un bouton peint au vernis à ongles.
Tout à fait indispensable pour ranger mes barrettes à cheveux.
INTERLUDE
Toujours et encore avec des carrés vichy.
Utilisés en double épaisseur, coupés intentionnellement en presque disques et surfilés assez serré.
Empilés, avec un petit pli cousu sur deux d’entre eux.
Un bouton pour tout maintenir. Probablement pas la créa du siècle, mais je garde quand même.

TROUSSE

J’avais vu sur le blog de ma copine Dom une trousse dont je trouvais la forme sympathique. Trèèès gentiment elle m’a donné le lien pour le tuto et comme j’ai encore une belle longueur de zip blanc, j’y vais.
Je dessine le patron. Extérieur très chouettes. Molleton rabiboché par un zig zag car juste une petit chute.
Je positionne la fermeture et installe la doublure.
Je couds en une seule fois.
Biais à l’intérieur pour fermer la trousse.
Et voilà, prête à partir pour ranger crayons de couleur ou feutres.
Large ouverture pour bien voir ce qu'il y a dedans, génial ! 
dernier... INTERLUDE
J’ai récupéré un fermoir de petit porte-monnaie publicitaire. J’ai écarté les bords pour sortir le vieux tissu.
Dans mes stocks (une vraie caverne d’Ali Baba…), un morceau de set en plastique pour l’extérieur et deux épaisseurs tissu pour l’intérieur.
Une fois placés, j’ai resserré avec une pince.
De quoi avoir un petit nécessaire dépann’couture pour les voyages.

SAC

Dernier ouvrage de cet article, avec toujours des carrés de vichy. J’ai cherché des idées avec des carrés au crochet. J’ai trouvé un petit schéma avec 17 carrés, je me lance.

Je prépare déjà les bandes, puis les assemble.
Une chute pour le doubler. Biais maison.
Anses avec le pseudo biais en bande droit fil de vichy, parfait pour cet usage, en double épaisseur. Quelques boutons.
Pour lui donner un peu d’assise, j’ai fait une couture à quelques millimètres sur le pourtour du bas.
Certes… un énième petit sac inutile que j’ai pris cependant bien plaisir à coudre. Et qui peut être décliné dans différentes tailles, selon le nombre de carrés utilisé.
Et DER de DER... la pochette cube, doublée en inversant les couleurs, une dizaine de carrés, biais à pois.
Voili, voilou : j'ose à peine vous montrer ce qu'il reste... Va falloir que je cherche encore et encore...
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