In extrémis…

... pour terminer le mois avec encore une création et écrire ce petit article pour vous la présenter.
Peu de matériel :
Je commence à entourer le bout avec du mouliné à broder. (rappelez -vous par ici, comme je m’étais ridiculisée en voulant acheter de la "ficelle" dans un magasin de pêche !) 
Je prends des longueurs aléatoires de coton à broder, je plie en deux et recouvre la cordelette. Le début est caché sous les tours, la fin est collée à la glu. J'aurais pu utiliser de la laine, du raphia, des rubans.
Je commence le montage avec la colle chaude : quelques tours bien à plat pour former le fond.
Pour le bord, je continue à coller légèrement sur l’extérieur pour évaser. Pour donner le galbe désiré (si, si, là, c’est comme JE le veux, je n’ai pas eu à subir le syndrome de la cordelette qui fait ce qu’elle veut !), je continue à coller mais cette fois-ci plutôt vers l’intérieur.
Comme pour la vannerie où il faut compter les tours pour que le panier ne soit pas de guingois, je compte pour évaser puis rétrécir au même niveau.
Pour le couvercle : d’abord un anneau collé sur lui-même, puis j’entoure avec le même principe que le fond en restant bien à plat.
Reste à araser les "peluches" de corde  et autres filaments de colle.
Ma mini bourriche est terminée : environ 9,5 cm de diamètre à son point le plus dodu et 6 cm de hauteur sans le zigouigoui du couvercle. Un petit gland pour terminer.
Pour mémoire, voici les corbeilles que j’avais réalisées en ficelle collée.
Une fois de plus, c’est simplement pour vous montrer une technique. Il est évident que les possibilités sont (quasi) infinies, en utilisant différents diamètres de corde, d’autres couleurs, d’autres formes, etc, etc, etc !! Je ne dis d'ailleurs pas que je n'en referai pas.
Voili, voilou : peut-être voudriez-vous savoir ce que je vais en faire ?? Sachez que la curiosité est un vilain défaut et que nul ne peut prédire l’avenir avec certitude… Mais si elle plait à quelqu’un(e), me dire !!

Pèle mêle...

*** Quinzième épisode ***

D'un côté, je ne pouvais pas, décemment, faire un article pour chacune de ces bidouilles, mais de l'autre, je voulais tout de même vous montrer. Alors, quoi de mieux qu'un pèle mêle, d'autant que le dernier commence à dater ?

Dans la CUISINE, pour aller avec le cake... (vaisselle, s'entend). Un genre d'éponge gratte-gratte avec une ancienne fleur de douche.
Je l'ai pliée plusieurs fois sur elle même, puis épinglée avec mes super choux petites pinces, puis cousue courageusement à la main, en prenant soin de prendre les épaisseurs dans le surjet.

Sympa, PASKE récup. et gratouilleuse sans être agressive pour la petite vaisselle. On peut faire la même chose avec les filets de fruits ou légumes, comme suggéré dans les commentaires du cake vaisselle. Je glisse cette très bonne idée dans l'onglet des trucs et astuces.

Une petite corbeille en vannerie dont le bord est abîmé. Elle allait prendre le chemin de la poubelle. Ah ben NON, NoN et non !

J'ai simplement coupé au sécateur tout le tour, même pas besoin de solidifier le bord. En dessous de plat ou petit plateau, c'est parfait.

Sous la véranda, Mademoiselle Cocotte a une copine. Même principe en tubes de papier journal roulé. Un peu moins grande, teinte plus soutenue, tout autant parée.
Crête et barbillons de cuir, on ne se RefuSE rien. Son petit air penché est volontaire, qu'on se le dise !

Drôles de bobines !
Mon trio de nénettes coquettes, pendant que la peinture de la poule sèche. Une perle de bois, une mini bobine et trois fois rien pour mettre en beauté...

Une fois de plus, merci à mon "friend", le pistolet à colle chaude.
Inspiration sur la toile.

🌞Retour de vacances : 
Quelques jours à Chypre m'ont permis d'acheter un pot de noix vertes confites. C'est un régal.
Du coup, de retour au bercail, j'ai enfin ouvert un petit pot "home made", et franchement c'est délicieux et original. Je peux vous dire que je ne suis pas du tout déconfite de la réalisation "des miennes", et n'ai  qu'un regret, c'est de ne pas en avoir préparé plus !

Qui dit Chypre, dit avion... Encore un vase de papier. Après avoir lu le bouquin, j'ai commencé à le plier dans l'avion et j'ai eu mon petit succès, hi, hi, hi !!! Le voici en cours.
Je le laisserai en moitié. Il deviendra porte courrier ou pèle mêle photos.

Voili, voilou : j'espère de quoi vous faire patienter jusqu'au prochain article ! 

Avoir du bol…


... AVERTISSEMENT PRÉALABLE ...

Voici la définition du bol : 
     * Pièce de vaisselle : OK
     * Récipient individuel : OK
     * Hémisphérique : (presque) OK

Surtout ne pensez pas "étriqué" en imaginant mes bols, conceptualisez ! En fait, ce sont plutôt des raviers multi-usages, donc totalement indispensables.

Je les ai réalisés en début d’année, pour me remettre au jus ! C'est toujours une souffrance (virtuelle, certes) de ne pas avoir de cours pendant près de 3 mois.

D’abord, la croûteuse pour une plaque de 5 mm d’épaisseur. Ensuite, j’ai coupé un carré de 19 cm, avant de le disposer dans un moule pour le galbé du dessous. J’organise un peu "l'ondulé - froissé" du bord. Tout est lissé avant séchage et première cuisson. Voilà où nous en sommes !
Etant particulièrement indécise sur l’émaillage, j’ai attendu un bon moment d’avoir le déclic.
Notre maîtresse céramiste a fabriqué des crayons spéciaux pour dessiner sur la terre. Vous connaissez ma légendaire créativité débordante en traits, points et volutes, je fais quelques esquisses avant de me décider.
puis dessine au crayon de papier directement dans les raviers (définitivement, je pense que ce terme est plus adéquat, même si ça ne colle plus avec mon titre ! D'ailleurs, vous en souvenez vous encore ?).
Ensuite je passe le crayon graphique, 
et direction la cabine de peinture pour PSCHITTER la couverte transparente qui donnera le brillant.
Pour le dessous, c’est passage au pinceau d’un émail qui devrait être du plus bel effet, malgré ce que vous pouvez apercevoir ici !!
Reste à croiser les doigts, qu’il n’y ait pas de coulures, ni de manques, ni je ne sais quoi d’autre d’imprévu lors de la cuisson.
Effet crayon de couleur pour les dessins :
Dessous, dessus : tout comme j'espérais (YEEEESSS)
Possibilité de les utiliser pour de l'alimentaire. Eviter le lave-vaisselle.


Voili, voilou : 
voyez, j'avais bien RAISON
complètement indispensables ! 

Aliments lacto-fermentés pour... toquée de probiotique !

Pas de titre rigolo ou extravagant aujourd’hui… Je veux simplement vous présenter une autre façon (nouvelle pour moi) de conserver et consommer des légumes. Et si c’est ceux du jardin, c’est "THE" vrai bonheur.

🍀J’ai commencé il y a plusieurs mois, lorsque j’ai fait mes différents essais. J’avais déjà lu des trucs, mais sans aller plus avant.
🍀C’est un article de  "la ruche qui dit oui", qui R’éveille en moi l’envie de tester.
🍀Et comme, en plus, c’est facile, bon et tout et tout, "ON" ne va pas se priver quand même !

Tout le monde connait la choucroute...
Eh bé, c’est du pareil au mêmekif-kif bourricot. C’est tellement facile que cela en est déconcertant.

Passons à l’exercice pratique :
Pour la SAUMURE, il faut :
     🍀 de l’eau non chlorée : laisser l'eau du robinet une nuit dans une carafe ouverte, le chlore s’évapore rapidement.
     🍀 du sel, sans additif, ni fluoré
25 g de sel à faire fondre par litre d’eau. La saumure ainsi obtenue s’utilise froide. Je l'ai préparée la veille. Pour plus d’infos utiles sur l’eau et le sel, c'est ici.
On peut aussi parfumer la saumure avec des herbes ou du bouillon, comme celui que je vous ai proposé ICI, mais attention au dosage du sel.
Les légumes du jardin (sauf le fenouil) et pousses d'alfafa maison.
Laver, éplucher et râper. Le fenouil est émincé, j'ai gardé le plumet finement ciselé.
Je mélange avec herbes et aromates.
        ... N'hésitez pas à varier...

Tasser le plus possible dans les bocaux, en traquant tout vide. J'ai utilisé un pilon. Et comme il faut savoir s’arrêter, laisser environ 1,5 cm en haut de l’ouverture du bocal. Verser de la saumure juste à hauteur.
Fermer et déposer le bocal dans un plateau. Si le jus déborde, essuyer simplement, ne pas ouvrir. Quel plaisir d’admirer ces jolis pots colorés : bocaux "le parfait" ici , mais un simple bocal à vis convient.
Pour ma part, rien n’a débordé…
J'ai numéroté mes bocaux et noté ce que j'y ai mis :
1 : carottes, persil, ail et échalote déshydratés
2 : carottes nature, navet-persil, alfafa
3 : carottes, fenouil, ail
4 : betterave, curry, échalote, persillade
5 : comme le 4, un peu de navet, persil
6 : fenouil, échalote, ail, persillade, alfafa
Laisser à température ambiante pendant 8 jours, puis conserver plutôt au frais, minimum un mois avant de consommer. Les légumes lacto fermentés gagnent à attendre, de 6 mois à 1 an, avant d’être dégustés.
🍄🍅🍆
Comment les consommer :
* Inutile de les rincer, simplement bien égoutter. Ne pas saler la sauce ! Un filet d’huile d’olive les sublimera.
* On peut les cuire, ajouter dans un potage, faire une poêlée, mais c’est mieux de les consommer crus, pour les bienfaits probiotiques et les vitamines.
* Une fois le bocal ouvert, garder au frais. Si vous n’utilisez pas tout en une seule fois, prélever avec un ustensile.
* Et ne jetez pas la saumure, elle remplace le vinaigre dans la sauce salade. Encore une piste à suivre ici pour le céleri.
Voili, voilou : dégustation, en bouchée apéritive, c'est beaucoup mieux que cacahuètes et chips !! (sauf si elles sont maison comme  ici ou , BIEN SÛR)
blogger