Être ou ne pas être un ours mal léché...

Avec mon dernier ouvrage en cours, j’essaie d’utiliser les chutes de laine dont je dispose. Malgré tout, il me reste encore des mini pelotons. Le tricotage d'un OURSON me faisait de l’œil depuis un moment. 

J’ai (presque) suivi les explications iciPas d’aiguilles 3,5. J’ai tricoté en 3 et fait un peu à MA sauce tout de même. Modifs en fin d'article. Une bonne heure, point mousse. 
Pour être sûre de tricoter les deux pattes pareilles, je les fais ensemble.
Une seule pièce, j'adore. 
Ensuite, j’ai (presque) suivi le modèle pour le montage, sauf que j’ai laissé la tête ouverte pour le garnissage. Retourner.
Un peu de bourre, toujours le même oreiller récup., j'en ai encore pour quelques décennies.
Un fil de laine double et bien serré autour du cou. Une petite couture en biais pour marquer les oreilles.

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Le fait d'avoir cousu le premier côté de la tête puis retourné donne une oreille ronde, donc ourson. Si on coud comme j'ai fait l'autre côté de la tête après avoir retourné, oreille pointu donc chat.                       
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Ne voulant pas un chat/ours, j'ai bidouillé l'oreille pour lui donner l'arrondi adéquat.
Le moment de sortir les fils à broder approche, toujours un grand moment de solitude pour moi. Je passe mon tour pour les photos. J’ai tenté de broder un museau, mais il est beaucoup, mais alors BEAUCOUP plusss mieux sans. (Croyez-moi sur parole.)
Petite écharpe dans une manche de veste polaire et un cœur de bois ( pas de pierre , hein !!)
Petit ourson mesure 12 cm de haut.
Voili, voilou : "Les ours sont blancs parce que ce sont de vieux ours"
                                                       (Alphonse Allais) 🐻

L’art de tourner en rond…

Après la petite couverture carrée (en partance pour l’une de mes belles-filles) crochetée presque sans regarder, à mes heures perdues, j’ai eu envie de trouver quelques idées d’ouvrages à réaliser tout aussi simplement, car je suis bien loin d’être experte dans ce domaine.
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J’ai pensé à des granny (vous savez, ces carrés de crochets à monter ensuite ensemble). J’en ai réalisé des dizaines quand j’étais plus jeune, montés ensuite en couverture colorée. 
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La toile étant une source quasi inépuisable d’idées, j’ai vite trouvé :

SAC BALUCHON

J’ai toujours le choix des couleurs. J’ai doublé le fil framboise, car la laine est plus fine.
J’ai commencé avec un fond carré. Pour le délimiter, un rang de mailles serrées.
C’est tout en brides. Pour réduire la largeur, j’ai par deux fois dans la hauteur, sauté volontairement un groupe de brides (3 diminutions de 3 brides réparties sur le rang). En photo, vous comprendrez mieux.
Pour terminer le haut, j’ai fait deux rangs d'un genre de point fantaisie à ma façon : en partant de la première bride d’un groupe : une ½ bride, 1 bride, une ½ bride, une maille serrée et rebelote. Peut-être un petit croquis pour mieux comprendre ?
Il m’a fallu environ 5 H pour le crocheter.

Comme nous n’avions pas terminé les derniers épisodes de la série que nous regardions, il m’a paru tout à fait naturel d’en crocheter un second, mais avec un fond rond. C’est très bien expliqué ici
Après, presque tout pareil pour les couleurs. Bordure identique au premier.
Pour les fermer, un lien de tricotin.
Je les ai doublés tous les deux en cotonnade (récup, oserai-je l’écrire une fois de plus.. ?)
Même si on dit "Jamais deux sans trois", j’arrête là les sacs baluchon.
Voili, voilou : j’ai commencé un nouveau truc en plume, où là encore, point n’est besoin d’avoir le nez collé sur l’ouvrage pour avancer. Je vous montrerai plus tard, car c’est tout de même plus long à faire.

Effet végétal japonisant pour ZEN attitude…

J’avais depuis longtemps envie de tester un KoKEdaMa... 
Mais.. c'est KOI ? 
Art floral japonais, épuré, graphique et esthétique, petit univers de mousse d'où s'élève une plante.
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J’ai réuni le matériel : je vous en parlerai au fur et à mesure. Je protège mon plan de travail de cuisine avec mon indémodable toile cirée.
Il faut faire un mélange d’argile et de terreau. J’ai de l’argile en poudre achetée il y a bien longtemps. Je pense que de la terre de poterie diluée en barbotine conviendrait aussi, mais mon stock est à l’atelier.
Je prépare la plante, c’est un arecaceae : je dépote, débarrasse la terre, démêle doucement les racines et recoupe un peu les plus longues. Je partage en trois.
Je fais un mélange d’argile et d’eau puis ajoute le terreau, encore de l’argile en poudre, et RE de l’eau. Je pétris, patouille, malaxe, pour obtenir une pâte mouillée mais qui se tient correctement. Je fais trois boules.
Je reconstitue la motte de terre autour des racines et pour maintenir, j’ai l’idée (bonne ? débile ? maligne ?) de la glisser dans un morceau de vieille chaussette en nylon.
La mousse : Je pars nez à terre dans notre jardin, mais rien de rien, nada. Je suis allée pleurer misère chez dame Claudine, elle n’est pas bien riche, mais tout de même plus que chez moi. Je manque un peu de matière. Il faut dire, qu’initialement, je ne voulais pas en faire trois. J’emmaillote la boule de mousse, emberlificote avec du fil à coudre (je n’ai pas de fil nylon). 
Enfin une ficelle de lin verte ou couleur... ficelle, pour le côté décoratif. Je termine en furetant dans la maison et trouve de quoi agrémenter (au moins pour un moment) les kokedama. AUCUN cœur, juste une coccinelle.
Reste la mise en scène : dans la bassine en alu galvanisé, quelques cailloux, branches de bois et prèle japonaise séchée. Je vous laisse admirer, en toute modestie ! 
J'ai aussi dans l'idée d'en créer avec ce que j'ai au jardin : du lierre, des succulentes par exemple, ou une jacinthe, j'adore son parfum. J’aimerais en suspendre quelques-uns, je vais voir comment ceux-ci se comporte.
Voili, voilou : je crois bien que ce sera de prochains petits présents, réalisés avec le cœur. Si c'était toi, cela te ferait plaisir ?
Vous pouvez aussi retrouver ICI, mes premiers essais avec de la mousse.

J'peux pas, j'ai bricolage...

Vous vous souvenez, ?
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J’avais officiellement annoncé que je voulais dans un avenir plus ou moins proche (ou lointain d'ailleurs, au choix) fabriquer une nouvelle table de salon en caisses à vin.

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L’idée était lancée, mais loin d’être vraiment claire dans mon esprit. Petit à petit, j’ai réuni le matériel nécessaire, mais en achetant le moins possible : j’ai simplement investi dans une planche de MDF et des roulettes. 

J’ai les caisses à vin, reste à "réflexionner" sur le dessus. J’ai appris à démonter des palettes, mais cela devient difficile d’en trouver. Du coup, celles que j’ai rapportées sont dépareillées tant par l’épaisseur que par la largeur des lattes. Va falloir ruser.
J’ai tout de même pu en démonter deux avant qu’il ne fasse trop mauvais.
Œil pied de biche, marteau et huile de coude nécessaires. C'est bien physique.
Je fais un premier essai, pour voir le genre que ça va donner.
LE SOCLE : 
Pour partir sur une base stable c'est le MDF, 18 mm d'épaisseur. Je pensais teinter au brou de noix, mais cela ne me plaît absolument pas. Moi qui ai tant décrié la peinture artichaut je la trouve tout compte fait plutôt sympa. Deux couches.
LES CAISSES...
sont poncées. Je marque les emplacements des vis.
Chéri me fait une petite piqûre de rappel sur le bon usage de la visseuse (dévisseuse). Les caisses sont collées ET vissées.
LE PLATEAU
Je ponce les lattes de palette. Elles sont ensuite recoupées à la scie sauteuse.
Plutôt que de cacher les trous et autres marques du passé, je laisse, ça fait preuve de "l’authenticité récup vintage" des matériaux utilisés. Poupougnage de peintures au rouleau, essuyage, tapotage au pinceau et sac plastique… Bref, comme d’habitude.
Elles sont numérotées, marquées pour être pré-percées. Bien obligée de prévoir des cales (rondelles métal ou écrous) pour être à peu près à niveau. Chéri arrive à la rescousse pour visser. Quelques-unes passent au travers. Une petite pointe de colle chaude pour ne pas se blesser.
Les caissons sont peints avec les deux couleurs utilisées pour les lattes, intentionnellement une seule couche, puis poncées au 400.
Pochoirs : toujours la même étoile. J’ai fait deux gabarits, comme la table sous la véranda et plus récemment la cousette de ma Mamée.
TOUT est passé au vernis aquaréthane, deux couches sur le plateau. Normalement effet mat, mais c’est plutôt satiné, pas mal.
Roulettes pour la déplacer facilement. (4 bien sûr !)
PLUKA vous montrer… le complément de déco viendra au fur et à mesure.
Dimension du plateau 107 x 60, hauteur 43 cm
Voili, voilou : je suis plutôt contente du résultat, voire même fière de cette création.   

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