Retrouvé au grenier, un cheval à bascule, drôlement rigolo et sympa pour mes petites
cocottes (entendez petites filles) qui passent par là.
En regardant des photos
d’enfance de ma maman, je l'ai aperçue perchée sur ledit cheval, alors
qu’elle ne dépassait probablement pas les 2 ou 3 ans. La valeur sentimentale du
cheval s’en est trouvée de suite notoirement inestimable.
Ambre m’a demandé de lui faire une selle,
la crinière et la queue. Ses parents, de
rafraîchir sa robe, mais en gardant son charme d’antan.
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Gros yeux à
l’appui :
PAS de peinture rose, NI de transformation trop importante,
( Reçu 5 sur 5.)
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Je l’ai rapporté en transport
spécial et comme il fait chaud, mais qu’il commence à y avoir un peu d’ombre,
je m’installe à l’extérieur.
Je regarde de plus près et je
m’aperçois qu’il a quelques blessures de guerre outre les attributs d’équidé
manquants signalés par Ambre.
Je commence par le décapeur
thermique. La peinture boursoufle et se détache facilement. J’y passe
tout de même un bon moment.
J’ai un gros pot de rebouche bois
et je colmate fissures, trous de vers, sabots rongés par l’âge. Je laisse tout
de même intentionnellement la plaque de bois clouée sur le côté, pour lui
garder son authenticité.
L’arrière de la bascule est
cassé. Je fais un patron et charge Chéri de me découper une pièce à la scie
sauteuse. Un autre morceau collé à l'intérieur vient renforcer. Merci Papi Montagne !
Parallèlement, je commence le
ponçage au papier de verre. Mes idées se précisent un peu
pour la mise en couleur. Je respecte le socle vert, avec un reste de peinture, vous pensez bien que je n’allais pas encore en acheter. Deux couches, avec un léger ponçage entre. Voilà qui est fait.
Deux couches de crème pour commencer l'étalon.
Ensuite, je patouille quelques restes pour obtenir un "noisette bai café crème" parfait pour personnaliser sa robe ! Je m’efforce de reste dans le cadre du possible, pour ne pas heurter la sensibilité de mes enfants. (Humour, hein). Cire incolore pour lui donner un lustre élégant.
Esprit prairie printanière pour la base rectangulaire : poupougnage aux pinceaux brosse et sacs plastique.
Pour terminer, les incontournables cœurs.
Pour la selle, je dessine un gabarit, coupe dans de la polaire récup et double d’un
tissu légèrement ouatiné.
En farfouillant pour trouver mes tissus, je trouve un napperon. Nouveau clin d’œil, car je pense que c’est ma maman qui l’avait
brodé.
Crinière : en macramé, à la façon des
plumes en ficelle. Je colle au pistolet, coiffe,
coupe, recoiffe, recoupe.