In extrémis !

… pour clôturer le mois de septembre.

Avec de la laine récup dont je trouve les couleurs lumineuses.
Bien sympa à crocheter en demi-brides, j’en ai fait une bonne partie dans la voiture (mais quand c’est pas moi qui conduisais tout de même, hein !) ou en regardant la télé. Peut-être la doublerai-je un jour. De quoi réchauffer un petit fauteuil. Environ mètre de côté. 
Insolite, ce support ovale et ses récipients émaillés. En fait, je ne connais pas son utilisation première. Si vous avez des tuyaux sur le sujet, je suis preneuse.
Un peu de ponçage pour le support métal, bon dépoussiérage.
Comme il a fait un temps radieux, peinture à la bombe à l’extérieur.
Trempouillage et nettoyage des parties émaillées. Mise en place provisoire (qui risque peut-être tout de même de durer un peu) sous la véranda.
Poterie, reprise des cours : mon petit NIRVANA, j'adore ! La cuisson biscuit avait été faite avant le confinement. L’émaillage a donc été mon premier travail de cette année.
Couleur dite "auré" à l’extérieur, jaune/orangé tacheté de rouge/orangé à l’intérieur. J'avoue que, pour une fois, l’émaillage est plutôt bien réussi.
Je ne peux pas vous quitter sans un petit tour à la cuisine : 
Je vous ai déjà parlé maintes et maintes fois du gomasio et du curcumasio. Pour changer (et surtout pour utiliser des ingrédients que j'avais en stock), un nouveau petit mélange à saupoudrer, que je crois bien que c'est moi, l'INveNTeusE unique et véritable.
130 g de noix de cajou torréfiées à la poêle, 60 g de germes de blé également torréfiés gentiment.
J'ai passé les noix de cajou refroidies au moulin à café pour obtenir un sable grossier. J'ai ajouté les germes de blé, du sel aux herbes maison, un peu de moutarde en poudre pour titiller les papilles et de l'ail déshydraté. 
Original et sympathique, de quoi réveiller une petit salade ou sur des pâtes, une omelette, BREF, encore de l'indispensable.
Voili, voilou : pour vous mettre l’eau à la bouche, j’ai enfin commencé la nouvelle future table de salon. Mais, ce n’est pas encore terminé alors, je ne montre pas. 

Se faire la malle…

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Dégotée dans le grenier de mes parents, une vieille malle ayant appartenue à mon père. Dans le peu de clarté du coin où elle se trouvait, je la voyais en bon état, MAIS… tout le monde peut se tromper, hein !

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Elle a déjà fait un petit voyage jusqu'ici. Après auscultation minutieuse, je la trouve bien malade et j’hésite même à la relooker. Voici un petit tour d’horizon, dans son jus, juste les toiles d'araignées en moins.

                                            Le fond, bien abîmé itou.

Lessivage, grattage, ponçage, et pour finir, le karcher. Les bras velus musclés et bronzés, c’est pas les miens, merci Chéri.💗Le temps est radieux, elle se dore la pilule au soleil pour se remettre de ce traitement de choc. Je vais pouvoir passer aux choses sérieuses. Le bois est de piètre qualité. Gros travail de rebouchage des trous, fissures, marques du temps et autres estafilades. Ponçage.Pour la custo, je n’ai FinALEmenT rien fait comme je pensais au départ.


J'IMAGINAIS...
peindre le couvercle, mais c’est très moche. Je peins toutes les ferrures et lattes de bois en noir, d’accord avec moi-même sur le sujet. Deux couches, bien sûr, suivi d’un poupougnage, essuyage, tamponnage à l’élixir à dorer. 

*** Ça ME plait ***
Le dessus du couvercle est très abîmé. Dans un premier temps, je colle du tissu, mais l’arrache promptement. Ce sera ce papier simili cuir noir. *** Ça ME plait ***
L’intérieur du couvercle en tapisserie un peu texturée.
Pour l’extérieur du coffre, je commence à coller de la tapisserie. Après deux morceaux, là encore j’arrache, le rendu ne me convient pas.
A la base, cette malle était noire… Du coup, je peins tout en noir ! Quelques morceaux de tapisserie découpés viennent agrémenter ça et là. vous verrez les autres par la suite. *** Ça ME plait ***
Pour l’intérieur, je ne voulais pas coller directement de la tapisserie. J'en recouvre de grands cartons gris et vieux calendriers et maintiens ces différents morceaux à l’aide de large adhésif double face.
C’est loin d’être parfait, mais ça fait propre.
Le dessous est très abîmé. Chéri coupe un nouveau fond (contre plaqué 5 mm). Je cloue simplement, peins en noir et place des tampons glisseurs en mousse.
De nombreux clous se sont fait la malle (humour particulièrement relevé, à noter.) J'arrive à ne pas me taper sur les doigts avec le marteau, belle prouesse. Quelques breloques indispensables sur l’une des poignées, dont une petite plaque pour dire la vérité vraie. Pour lui donner un petit côté que je pourrais appeler "précieux", un beau galon lui aussi en provenance de chez mes parents vient orner le couvercle, collé au pistolet. *** Ça ME plait ***
La voici prête pour accueillir mon stock de grandes pièces de tissus. Dimensions idéales 65 x 43, hauteur 60.
Voili, voilou  :  vite intégrée dans sa nouvelle demeure, JE la trouve, modestement, absolument parfaite.

Apéritif gourmand…

A chaque fois que je "remonte" à Belfort (et cette année, j’y suis allée souvent), je fais le tour des popotes (entendez, je me fais inviter) et mes hôtes me font l’honneur de me recevoir comme une princesse. 

Pour mon dernier séjour, c’est Marie (Laure) qui m’a fait goûter des courgettes au goût original et comme c’est tout à fait délicieux, à mon tour de vous les proposer.

COURGETTES à L’AIGRE DOUCE et au CURRY

A réaliser sur trois jours, mais je vous rassure, inutile de rester plantée dans la cuisine durant tout ce temps. Recette ici

LES INGREDIENTS : évidemment courgettes et oignons du jardin et de quoi faire le bouillon de macération, plus d’infos en bas, comme d’habitude !

👉 Premier jour : préparer les courgettes

Laver, émincer en enlevant les graines si besoin. Emincer également l’oignon. Evidemment, si comme nous, vous avez la chance, le bonheur et l'avantage d’avoir un jardin, c’est super. Sinon, les légumes du marché, en circuit court conviennent aussi. Juste, par pitié, éviter les grandes surfaces, et celles en provenance de l’étranger. (Allez, c’est dit, tant pis si je ne me fais pas que des amis !).

Verser dans un saladier, ajouter le sel, mélanger, couvrir (d’une magnifique et sublime charlotte comme ici) et laisser en attente au frais pendant 24 H.

👉 Jour deux :

Rincer et égoutter les légumes. Dans une casserole, mélanger tous les ingrédients de la marinade et faire mijoter environ 5 mn.

Verser sur les légumes, mélanger, couvrir et laisser mariner jusqu’au lendemain.

👉 Dernier jour :

Tout verser dans une casserole, faire cuire 5 mn et verser de suite dans les pots. Fermer.

... ... ET C'EST TOUT ! ... ... 

Vous pouvez consommer de suite ou garder plusieurs mois à température ambiante. Servir à l’apéritif ou pourquoi pas à intégrer une salade composée. J’imagine aussi qu’un petit pot sera toujours le bienvenu pour un cadeau gourmand.

Voili, voilou : à votre tour.

N’oubliez pas d’aller voir ou revoir toutes les sublimes délicieuses recettes originales que je vous ai proposées avec des courgettes ! Pour tous les goûts, classiques ou total surprise. Le sommaire cuisine est là pour vous aider. 

       ... ... ELLE EST PAS BELLE, LA VIE ? ... ...

Fruit de saison !

Après le temps des cerises, c’est le tour des pommes…
Pour sa rentrée à l’école, dont je vous ai parlé il n’y a vraiment pas très longtemps, Helena doit avoir des tabliers.
Finies les blouses grises, ou celles plus modernes, mais tout autant démodées, en vichy (bleu une semaine, rose la semaine suivante… J’en connais au moins une qui va bien rire !)
🍏🍎🍏
Une fois de plus carte blanche (témérité ou confiance absolue des parents) pour lui faire son premier tablier d’écolière.
J’ai choisi un tissu de coton enduit avec de jolies petites pommes mignonnes et opté pour le tablier japonais, sans bouton, ni lien à nouer. 
Toujours pas beaucoup de mesures pour la taille. Je bidouille un petit croquis et regarde comment je dois faire. Je prépare un patron en papier kraft, pas très souple, mais c’est tout ce dont je dispose.
Le tablier est donc en une pièce. Je prévois simplement une poche sur le devant. Je borde encolure, emmanchures, tour et haut de la poche avec un biais de coton récupéré il y a des années.
J’installe la poche ave une double couture. Le bord est franc, je n'ai pas replié, il n'y a pas de risque d'effilochage. Il ne reste qu’à fermer les épaules. 
Voili, voilou : livré, essayé et approuvé...
🍏🍎🍏
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