De pied en cap(e)…

Ambre, ma deuxième petite fille m’a montré une petite robe qu’elle portait quand elle était petite. C’est pas qu’elle soit bien grande (elle vient d’avoir 4 ans), mais effectivement, elle ne peut plus la mettre.
De suite elle m’a demandé de lui faire… une cape. J’ai bien essayé de lui proposer une pochette ou un petit coussin, mais elle n’a pas changé d’idée. « Non Mamie, une cape, s’il te plait »
Sa maman a surenchéri en me demandant de préserver à tout prix le logo de la marque (spécifique de la Réunion, île qu’ils ont quittée dernièrement pour partir ailleurs), et de me débrouiller pour garder le motif du reptile. OK, d'ac...
Bref, bien démunie au départ, quoiqu’heureuse de pouvoir (peut-être) faire plaisir.
J’ai dessiné un vague patron pour la forme de la cape, et cherché les différents tissus à associer. Ça, c’est plutôt facile, j’ai pas mal de choix. Un morceau de drap à pois, un tablier de cuisine vert uni et une taie d’oreiller avec un bel oiseau.
Ensuite, j’ai découpé les animaux et de quoi faire une poche.
J’ai positionné les morceaux avant de les coudre en zigzag.
Des biais colorés pour le bas (en partie, faits maison, par ici).
Je refais une sorte de patron pour le col et je le pose. C'est pas parfait, mais bon...
La mini chute de biais orange pour agrémenter la queue de l'oiseau.
Les liens du tablier servent pour fermer la cape, ils se terminent par un bouton étoile.
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J’ai TOUT fait comme on m’a dit :
   * C’est bien une cape
   * J’ai gardé les animaux
   * ET le logo !
Voili, voilou : le paquet est parti, j’espère que ça va lui plaire. En tout cas modèle unique et tout à fait exceptionnel. 

Patinage artistique

Retour sur quelques poteries, réalisées ces derniers temps.
LES POTS-PANIERS
En terre blanche, simplement cuisson biscuit.
Je sors mon attirail de teintes, peintures et cires variées.
Une bande au scotch de masquage. 
Bouts de chiffon, plastique, pinceau, tout y passe pour obtenir cet effet marbré.
J’ai aussi un pot "d’élixir" doré et j’en appose par petites touches estompées au chiffon. Une fois le scotch enlevé je tamponne également la bande mais sans insister. Cire pour terminer.
Le second :
J’ai utilisé la terre marron si agréable à travailler. Une assiette creuse pour le galbe du fond, puis des plaques pour le tour. 
J’ai même signé ma pièce. Pas d’émaillage, j’adore cette belle teinte chaleureuse.
Je ponce au papier 150 puis je cire la pièce pour un beau velouté satiné. C'est tout à fait ce que je voulais. Voici mon duo de pots, voués à la déco d’une des vérandas.
J’ai en projet d’en réaliser un troisième (pour l’équilibre esthétique), je vous montrerai.
Pour terminer : à la demande d’un ancien collègue de vannerie (je n’y vais plus depuis 2 ans), un plateau à fromage pour aller dans le support qu’il a tissé en rotin.
Un disque en terre blanche. Le séchage avant cuisson s'effectue entre deux planches pour ne pas risquer de gondoler. J’ai peint (à l'émail) la si jolie phrase de Brillat Savarin, puis une couche de  "fritte" transparente pour la finition.
Voili, voilou : dès la reprise après les vacances, je vais ENFIN commencer ma pièce pour l’expo 2020.

Je ne suis PANAIS de la dernière pluie…

Et pourtant, je n’avais pratiquement jamais goûté ce légume (oublié dit-on, mais qui revient sur le devant des étals).
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Vous connaissez sans doute les contes des mille et une nuits, mais connaissez-vous les mille et une façons d’apprêter le panais ?
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Je vous propose aujourd’hui quelques recettes testées, bien sûr, et belle surprise originale, pour épater de l’apéritif au dessert. Du coup, j’ai aussi envie de refaire un menu tout poire (ICI) 🍐
J’ai effectué quelques recherches et, d’ores et déjà, mon jardinier préféré a la consigne de prévoir une belle rangée pour semer des panais en temps utile.

LES CHIPS : pour grignoter à l’apéritif, mais pas que…
Éplucher, laver et sécher le panais. Le couper en tranches aussi fines que possible (mandoline, robot ou couteau, ce que j’ai fait pour cet essai) J’ai mélangé 2 CS d’huile d’olive avec une pincée de sel, une pointe de muscade et une poupougnette de moutarde en poudre.
J’ai badigeonné les chips de ce mélange avant de les disposer sur une plaque du four. Elles ne doivent pas se toucher.
Cuisson environ 20 mn à 160°. Laisser dans le four éteint et porte entrouverte encore 15 mn.
Délicieusement croustillante, mais goût assez insipide (avis personnel que, comme d’habitude, je partage avec moi-même. )
Par contre, quelques pétales en déco d’assiette, c’est sympa !
MINI CAKE SALES : ingrédients et proportions plus bas.
J'ai presque suivi la recette ici, mais ne pas hésiter à varier garniture et épices.
Comme je n'avais ni lait, ni vin blanc (en route, entendons-nous), j'ai remplacé par 250 g de fromage blanc additionné d'une CS de crème fraîche. Amandes torréfiées et concassées grossièrement.
Pour donner du pep's, une 1/2 rondelle de chorizo sans peau. 30 mn environ à 180°
Une belle texture.  Un peu de tapenade, une rondelle de chorizo et un pique pour tenir tout ça : belles saveurs !
Evidemment, on peut congeler, et c'est tant mieux, car avec les proportions indiquées, j'ai fait une belle fournée.
LE VELOUTE : je vous explique…
Un bel oignon revenu sans colorer dans de l’huile d’olive. J’ai ajouté un panais coupé en morceaux et quelques carottes. J’ai versé environ 1 litre de lait et crème de coco maison (ICI), émietté une tablette de bouillon et laissé cuire.  Tout est passé au blender avec une belle pointe de curry. Gomasio pour la présentation.
Franchement, tout à fait suave et velouté… NOUS nous sommes régalés (plusieurs convives peuvent attester de la véracité de ce commentaire)
RÂPE
Cette fois-ci, en cru… J’ai citronné le panais pour qu’il garde sa belle blancheur laiteuse.
Mélanger carotte et panais, vinaigrette à l’ail et herbes.
Petite présentation pour subjuguer mes convives (et aussi les amadouer un peu sur ce légume, je dois bien reconnaître !)
J’aurais bien ajouté une olive noire, mais je n’étais pas chez moi et ma copine n’avait pas ça en stock… NI d’ailleurs un ou deux brins de ciboulette pour donner du volume, NI d’ailleurs non plus, de crème de vinaigre balsamique pour quelques gouttes déco, NI pétale de tomate séchée… (Mais qu’est-ce que c’est que cette copine, dîtes donc !)
Une ligne de curcuma et une de paprika, juste pour le plaisir des yeux. Le résultat est tout de même joli et la dégustation a été appréciée. On peut aussi parsemer de quelques copeaux de parmesan et de pignons torréfiés pour une belle entrée chic.
LA PURÉE
Je ne vais pas vous donner la recette de la purée, non, non ! L’association pomme de terre panais est succulente. J’ai ajouté un beau morceau de beurre. N’hésitez pas à tester.
Cerise sur le gâteau :  CAKE DESSERT
Là encore, j’ai trouvé de nombreuses versions associant le panais au chocolat, aux épices, aux noisettes ou aux noix, il y a le choix. J’ai suivi celle-ci, mais avec ma petite touche perso, notamment sur la quantité de sucre et de beurre. Proportions en fin de message.
D’abord les œufs blanchis avec la cassonade. Inutile de tricher sur la couleur des œufs, c'est ceux des poules HEUREUSES de ma copine Rosa.
Garnir le moule d’un papier sulfurisé, légèrement beurré.
Cuisson : environ 45 mn à 180°. Vérifier avec une aiguille. Laisser encore quelques minutes dans le four éteint. Démouler tiède.
Généreux gâteau, dont la belle couleur pain d’épices se déguste déjà des yeux. Cassonade, cannelle et vanille transportent. Une belle réussite, je referai avec plaisir avec les panais de NOTRE jardin.
Voili, voilà : une petite présentation qui j’espère vous donnera envie de (re)découvrir le panais !

De fil en aiguille…


Dans la série des petits trucs qui ne prennent pas de place à mettre en oeuvre, j’ai, inévitablement un choix grandiose.
Au (presque) hasard de l’ouverture d’un tiroir, j’ai vu mon stock d’anneaux de rideaux en bois surtout, rescapés de plusieurs tringles, tout de la récup.

J’ai quelques pelotes de ficelle de coton. L’idée est là. Peut-être pas totalement lumineuse, mais cela faisait longtemps que je voulais faire (refrain souvent entendu, me direz-vous !)
Deux techniques pour entourer un anneau.
📌Simplement avec des nœuds. J’ai pris au hasard une belle longueur (ça parle, hein !) de ficelle et j’ai plié en deux.
La pince maintient le départ, simplement faire attention que les fils ne se chevauchent pas pour une jolie finition.
J’ai rentré les fils avec une aiguille à laine, le plus discrètement possible.
📌 Deuxième essai en utilisant un crochet, numéro 4, pour tout vous dire.
Pour donner un peu de volume, je fais un rang de mailles coulées, et pour achever ce qui va devenir un grigri, je couds solidement un gland récupéré sur un ancien sac à main. Voilà, enfin quelque chose d’utile et indispensable.
C’est d’ailleurs tellement indispensable, que je ne sais même pas où je les ai rangés… Heureusement que j’avais fait quelques photos avant de commencer à écrire cet article. 
Il reste bien évidemment de la ficelle. Et, j’ai toujours mon crochet n°4 sous la main. HOP, je me lance dans un tawashi gratouillette.
Je pars sur une base de 20 mailles. Je fais autant de rangs de ½ brides que nécessaire pour obtenir un carré. Pour terminer, un tour avec cette si merveilleuse maille coulée et une bride pour pouvoir le suspendre.
Et dans la foulée, un deuxième… (cliché, pas tawashi)
Voili, voilou : je ne vous en voudrai pas si vous ne laissez pas de commentaire…
Il y a parfois des sujets qui laissent muets de beauté.

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