Cocotte coquette...

Cette année, j’ai arrêté les cours de vannerie, mais cela ne m’empêche nullement d’en faire à la maison. J’ai un stock de rotin pour parer à toute ENVIE de faire  panier, corbeille, plateau, etc…

Aujourd’hui, je vous présente de la vannerie, mais de PAPIER. J’en ai déjà un peu tâté ici ou là et j’ai animé un atelier à la maison intergénérationnelle de mon village, là.

Bien sûr, il faut commencer par préparer les tubes. J’ai du papier un peu épais, qui me servira pour les montants et du journal pour le tissage en lui-même. Le pique à brochettes reste indispensable. 

Je découpe ma base ronde dans un vieux calendrier. Je mesure le périmètre et marque l' emplacements des montants.

Je colle les montants puis le second disque en carton. Séchage.

Je relève les montants et commence à tisser.

Je pensais faire un simple dessus, dessous avec un brin, mais tout compte fait, ce sera en "super",  c’est-à-dire deux brins qui se croisent entre chaque montant.

Petit à petit je monte en donnant une forme conique à l’ensemble.

Il y a un moment où je ne peux plus passer les doigts entre les montants, je les regroupe deux par deux. Tout en haut, je tourne quelques tours autour de tous les montants réunis.

J’ai utilisé environ 45 tubes de papier journal. Voilà ma base. 45 cm de haut. De quoi faire un beau sapin pour la déco Noël 2018… Mais non, c’est pas un sapin. 

Je prépare une petite tambouille colorée pour avoir une teinte ivoire-coquille d’œuf : du blanc, une pointe de jaune et une poupougnette de chamois. Voilà qui fait l’affaire. Deux couches.

Je vais chercher des chutes de cuir (j’en ai un grand sac : merci Clo), pour compléter la tête. Je colle au pistolet, yeux, barbillons et crête.

Pour le bec, c’est de la pâte auto-durcissante, collée et passée au vernis à ongles. Ficelle et cœurs de  bois pour le reste de la déco.

Voili, voilou : je lui ferai une p'tite copine un de ces jours, qu’elles puissent caqueter ensemble.