Changement de look
Un gros boulot en perspective pour
rajeunir ces 2 fauteuils…
La carcasse est en bon
état. Je commence par démonter toute la garniture : clous de tapissier et
tissu. Beaucoup, mais alors beaucoup d’agrafes : 170 g pour les 2
fauteuils… au poids d’une agrafe, ça fait un bon nombre !
Le voilà en petite tenue,
il faut poncer. Heureusement il fait grand beau, je m’installe dehors.
Principalement ponceuse électrique et un peu à la main pour les coins, recoins,
angles et moulures. Pour la spirale sur l’avant de l’accoudoir, je sors le
scalpel mais avec douceur pour ne pas entailler le bois.
Après cette opération,
mise en peinture. D'abord la sous couche, un petit ponçage, puis la première
couche en gris un peu soutenu. Deuxième couche en gris très clair, réalisée par "tamponnage", (avec des sacs plastiques bouchonnés
et brosse à pochoir) pour un effet marbré très léger et bien fondu. Travail au garage, porte grande ouverte, il fait
encore très doux.
Mise en place de
l’habillage, il commence à faire frais, je me replie à l’intérieur de la maison et investis la table de salle à manger (ben voui, je n'ai pas vraiment d'atelier)…
Le tissu choisi par mon amie est de l’alcantara de couleur taupe. Pas facile à poser car
assez épais et aucune "élasticité".
Voili, voilou : c’est
fini, je fredonne :
Je suis tombée par terre,
C'est la faute à Voltaire,
Le nez dans le ruisseau,
C'est la faute à Rousseau...
Je suis tombée par terre,
C'est la faute à Voltaire,
Le nez dans le ruisseau,
C'est la faute à Rousseau...
(paroles empruntées à Gavroche dans les Misérables de Victor Hugo)
OUI quelle culture, mais c'est surtout une superbe réalisation et une rénovation très réussie, la peinture, euh le tamponnage, est subtil, bravo !
RépondreSupprimertrès beau !
RépondreSupprimertu peut plutôt titrer "RELOOKING" c'est plus actuel...
RépondreSupprimerC'est un petit clin d’œil à l'histoire intitulée : "les habits neufs de l'empereur"...
SupprimerBIEN SÛR QUE NON JE CONNAIS PAS, blonde va ! Donc petit ou gros clin d’œil, PAREIL, hum, hum, hum
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RépondreSupprimerFrançois-Marie Arouet, lui qui aimait tant les plaisirs de la conversation aurait-il pu malgré sa fortune considérable acquérir un tel fauteuil ? C'est du bel ouvrage, bien remis à neuf et aux couleurs du XXI ème siècle. Félicitations. Les utilisateurs ont de la chance. Bises.
Bravissimo pour les fauteuils !
RépondreSupprimersuuuuperbes! bravo!
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