Belle un jour, belle toujours…(C’est tout moi)

***
Encore dans la cuisine, mais pour une petite popote cosmétique, ça change ! Il y a bien longtemps que je ne vous ai rien proposé dans la rubrique "beauté, santé, nature".

J’ai réduit avec bonheur l’achat de produits cosmétiques du commerce et j’en suis fort satisfaite, mes quelques fabrications maison me conviennent parfaitement.
***
Cette fois, je prépare une crème de jour. J’ai trouvé une recette simple (), avec peu d’ingrédients :
***
Petite précision tout de même : j’ai la peau ni grasse, ni sèche, ni boutonneuse, ni réactive, ni…, ni... , bref, tout à fait normale, belle et lumineuse pour mon âge.
***
Il fait chaud dans la maison, je mélange le beurre de karité et l’huile de coco, à froid, au mini fouet.
J’ajoute ensuite l’huile de jojoba et mélange à nouveau vigoureusement !
Même punition procédé avec le gel d’aloé véra. Je termine par les huiles essentielles, puis la vitamine E. Ce n’était pas indiqué dans la recette, mais ça évite le rancissement des huiles.
J’ai une belle texture épaisse, onctueuse et crémeuse au délicat parfum de lavande et orange. Je teste évidemment de suite, sur mon bras. Elle pénètre rapidement, sans laisser de sensation de gras. Douces effluves odorantes. Elle se conserve jusqu’à trois mois.
AvAnt de publier cet article, j’ai utilisé cette crème de jour pendant une quinzaine. Aucune "bad réaction",  pas de rougeur ni démangeaison ni pustule, je suis ravie !
***
Voili, voilou : encore un pied de nez au diktat de la consommation.

Au pays des elfes et des lutins du père Noël…

Mais qu’est ce que tu mijotes encore ??
Par curiosité et dans l’idée, l'espoir et l'envie de cuisiner en économisant l’énergie, je voulais depuis longtemps réaliser une marmite norvégienne, dite "MN" pour les intimes.
C’est en la retrouvant au salon Tatou Juste en novembre dernier que je m'étais (RE... RE...) promise d’en coudre une rapidement. Ici, sa fabrication était au cœur d'un projet pour lutter contre la précarité énergétique. 
L'idée n'est pas nouvelle, loin de là : 
*****
Peut-être en avez vous déjà entendu parlé… ou mieux, vous en avez une ? Que ce soit éco mijoteuse, couveuse culinaire, cuiseur thermos ou cuiseur inertiel passif, c’est le même concept.
            *****
Le principe est très simple. La cuisson des aliments préalablement commencée de façon classique, va se poursuivre tranquillou doucement sans apport d’énergie supplémentaire grâce à un contenant isolant. Cuisson qui pourra se poursuivre plusieurs heures, d’où une réelle économie d’énergie.
*****
J’ai réuni de quoi coudre ma marmite, quasi tout en récup !
Plusieurs couvertures  polaire que l’on m’a données, une ancienne tête de lit matelassée. J’ai juste acheté en ressourcerie un plateau de planche à repasser, avec un côté téflon pour 2€.
*****
Comme ma MAC risque de grincer un peu des dents au vu de l’épaisseur, je réalise deux des sacs doudounes à insérer les uns dans les autres, façon poupées russes. Et puis, ce sera plus facile pour laver.
Découpe de la première couche : dans la nappe de table à repasser.
La cocotte en fonte s’y glisse facilement. 
Deuxième couche : sac coton avec deux épaisseurs de polaire à l’intérieur et disque molletonné pour le dessus.
Dernier sac : cotonnade et coulisse pour bien fermer. C'est fini.
Pour être bien SÛRE que cela fonctionne (et aussi parce que j’ai la matière), un nouveau sac en matelassé synthétique, donc loin de la casserole pour ne pas risquer de fondre.
 😃ET, pour vraiment être sûre d’être sûre, je glisse le tout dans un vieux grand panier. Je coudrai peut être des anses, un de ces jours.
Voili, voilou : très prochainement, je ferai mes premières expériences, je vous raconterai, c’est promis.

Gribouillages...

Le MErcReDi, c’est le jour des enfants. Tout le monde sait qu'en prenant de l'âge, on retombe en enfance... 
Grasse matinée, d’autant que je suis célibataire pour deux jours, même si je ne me lève pas plus tôt lorsque Chéri est là.
***** ***** *****
La machine à coudre est de sortie avec, au programme, des activités ludiques : 
* Quelques nouvelles serviettes de table pour LA TABLÉE,
* Des petites réparations de tabliers dont les liens ont disparus, toujours pour "la Tablée",
* Un intérieur de sac, dégoté en ressourcerie. Tellement grand que je pourrais y loger mes courses de la semaine, j'adore. Tellement faux Chanel que c'est écrit sur le sigle.
 ...Tellement indispensable...
Quatre grandes poches pour ne pas avoir l'air trop godiche quand je cherche quelque chose.
* Et puis, envie d’un essai de GriBOUillAGe TeXTiLe

MESSAGE personnel réservé : 
   * Dom, si  passes par là, défense de te moquer ! 
   * Marijo, ne lis pas la suite, tu vas être horrifiée ! 

Une chute de tissu et un sublime contour de forme.
Ensuite :
Puis :
Mais encore :
C'est plutôt gourmand en fil, mais c'est tellement si beau qu'on dirait presque de la dentelle de Calais : 
J’ADOOORE ! Je n’en ai pas encore l’usage, mais il y a du potentiel, ça c’est sûr !
Voili, voilou : et vous, ça se passe comment le mercredi ?

Ils arrivent…

Nos amis arrivent tout à l’heure, il est grand temps de secouer un peu les gamelles. Amitié oblige, nous ne serons pas sans trinquer. Et pour faire durer le plaisir de ce moment convivial, quelques GRigNOTeRies sont toujours les bienvenues.

En réalité, c’est bien en amont de leur venue que j’ai commencé !

Pour changer du lomo (ICI) et autre saucisson maison (ICI), j’ai testé du bœuf façon bresaola ou viande des grisons et quelques merguez genre chorizo. On trouve facilement des recettes sur le net. (

📌Toujours le même principe.

1. Une pseudo marinade, environ 20 % de sucre et 80 % de sel fin.
Rouler la viande dans le sucre en poudre, la déposer sur un fond de sel mélangé avec le reste du sucre et recouvrir entièrement du même mélange. Mettre au frais.
Un peu au pif, en fonction de mes essais antérieurs, j’ai laissé les merguez 4 heures et le morceau de bœuf (580 g) une dizaine d’heures.
2. Passé ce laps de temps, essuyer voire passer sous l’eau rapidement pour enlever toute trace de saumure. Bien essuyer.
3. Préparer un mélange d’herbes et épices, selon les goûts ou le stock, mais il y a toujours des herbes de Provence. Pas de sel. Masser doucement la viande de tous les côtés.
4. Laisser dans un endroit aéré et maxi 14°. Retourner tous les jours au début, en surveillant qu’il n’y ait pas de moisissure blanche. La viande doit perdre entre 30 et 35 % de son poids.
Au début, j’enfermais la viande dans un torchon, mais ce n’est pas forcément utile. Il semblerait même que le risque de moisissure soit accru avec un torchon. J’ai laissé les merguez, une bonne quinzaine de jours, la pièce de bœuf un peu plus longtemps, 3 semaines.
5. Ensuite, j’ai bien essuyé avec un torchon sec, avant de passer une très fine couche de maïzena, imperceptible au goût. C’est prêt à déguster.
Le bœuf, c’est impec. La viande est fondante en bouche. Les merguez devenues un genre de chorizo sont très bonnes, mais les rondelles font juste 1 cm de diamètre, ce n’est pas beaucoup. J'ai donc découpé en biseau, c'est plussss mieux ! 
Voili, voilou : tout le monde a apprécié, à refaire donc ! 
blogger