Panier de belle THAÏ


Cela faisait des années, OUI, des années, que je résistais pour acheter un "panier corbeille" de ce genre. J’ai fureté aussi dans les vide-greniers et ressourceries, mais n’en ai jamais aperçu.
Mais, BINGO, lors de notre séjour à la Réunion, j’ai trouvé celui-ci, ni trop gros, ni trop petit, donc pile poil à la bonne taille (de quoi, ça, on ne sait pas ENCORE !) et pour un prix tout à fait raisonnable, à savoir 3€.
Version corbeille (quelconque, je reconnais)
Version panier, là j' ADOOORE.
CERISE sur le gâteau, j’ai enfin appris comment ça s’appelle : panier thaï.

Voué à être décoratif, je l’ai donc paré à mon idée…
J’ai bien sûr passé plus de temps à sortir mon bazar et essayer différents styles que pour manier le pistolet à colle, c’est pas une nouveauté.
Nuances de beige et crème : ruban assez large entortillé sur lui même, quelques pompons tournés en deux coups de cuillère à pot autour des doigts, des boutons en finition.
J’ai hésité pour le nœud, peut-être un peu kitsch, mais pour l’instant, ça me plaît comme ça. De suite, il a trouvé une sa place, même s’il est vide. Là, c'est simplement pour la photo.


Rapporté aussi de la Réunion et plus précisément de la maison du coco à Saint Leu, un bon nombre de noix de coco vides.

Premier nettoyage avec Leilanie, ma belle-fille. Gratouiller un maximum pour enlever les résidus de pulpe à l’intérieur et lisser également l’extérieur.
Les grands moyens (du bord) s'imposent ! 
De retour à la maison, fastidieux travail de ponçage, pour leur donner douceur et velouté. D’abord à la ponceuse électrique, mais l’intérieur n’est pas accessible, puis papier de plus en plus fin.
Pour terminer je passe plusieurs couches d’huile alimentaire (tournesol) pour donner du lustre tout en  imperméabilisant.
Je vais pouvoir les utiliser pour présenter des aliments. Laver à la main en évitant de faire tremper. Repasser une couche d’huile de temps en temps.
Voili, voilou : un service de bols originaux et très nature.


Tout en nuances !


Que ce soit fuchsia, buvard, bonbon, dragée, thé, flamant OU minitel… le dénominateur commun est le ROSE, vous l’aviez sans doute deviné !

Chaque année octobre ROSE sensibilise au dépistage du cancer du sein et aide la collecte des dons pour la recherche. 

De mon côté, une pensée pour toutes les femmes au travers de quelques déclinaisons culinaires… roses, bien évidemment.

💗 Première recette total découverte : le pain rose
Pas de betteraves au jardin cette année. Comme quoi, les années se suivent mais ne se ressemblent pas. J’ai donc acheté des betteraves cuites bio et quelques-unes, crues, bio itou.
J’ai commencé par passer au robot 300 g de betteraves cuites pour obtenir une purée fine.
Ensuite, dans la machine à pain :
   150 ml d’eau (le jus des betteraves, complété avec de l’eau)
   1 CC de sel, 
   2 CS d’huile d’olive, 
   la purée de betteraves, 
   450 g de farine, 
   30 g de graines de courges, 
   100 g de noix en morceaux, 
   1 CS de levure de boulanger déshydratée.
Programme 4 pour moi : 2H44.
Le pain s’est un peu creusé sur le dessus, j’ai donc rectifié les proportions.
Une belle teinte rose pourpré. Goût léger de betterave. Ici avec un fromage de chèvre frais affiné à ma façon. Chéri est conquis.

💗 Idée n° 2 : Houmous de betterave
C’est pas compliqué, il suffit de passer au robot tous les ingrédients.

250 g de betterave cuite en morceaux
125 g de pois chiches cuits. 
J’ai ajouté 40 g de pâte de sésame
Ensuite les assaisonnements : de l’ail (j’ai mis 2 gousses, mais c’est assez relevé, faîtes selon votre goût), 2 CS d’huile d’olive, 1 CS de gomasio, 1/3 CC de cumin, une belle pincée de coriandre, du citron (j’ai préféré de l’HE, craignant de trop diluer avec du jus de citron ; là encore, goûtez pour ajuster), un peu de sel.
Bel houmous à tartiner généreusement sur le pain légèrement toasté. Parsemer d’amandes effilées torréfiées. Parfait, ais-je entendu.
💗 Test 3 : le velouté coco betterave
J’ai commencé par préparé du lait et de la crème de coco, comme là.
Cuire une  pomme de terre et une gousse d’ail dans 30 cl de bouillon, puis ajouter les betteraves cuites coupées en morceaux et  environ 50 cl de lait et crème de coco. Mixer. Saler poivrer, "gingembrer".
Parsemer d’un peu de noix de coco (torréfiée éventuellement). Ici, du curcumasio sur le bord et quelques lichettes de pain à la betterave. Du VELOURS, un régal ! 
Voili, voilou : je termine là pour aujourd’hui. Je vous présenterai d’autres recettes bientôt, mais je ne voudrais pas dégoûter mon testeur préféré en le gavant de betterave de l’apéritif au dessert.
Et pour finir en beauté sur le rose, un panonceau que j'adore : 

Je ne suis pas une dure à cuire…

Avec l’assiette gourmande et sa panacotta à la verveine, j’avais proposé de la nougatine.
Avant de faire CocORICo et prétendre que je suis une experte en la matière, je voulais peaufiner l’exercice et ne pas me "limiter" aux amandes. La réalisation du caramel peut faire un peu peur, mais ce n’est pas vraiment compliqué.

Voici quelques précisions utiles glanées sur différents sites ou blogs : 
   📌 Faire un caramel à sec qui garantit (normalement) le croquant durable de la nougatine.
   📌Ajouter jus de citron ou sirop de glucose afin d'éviter la cristallisation du sucre. Bien mélanger avant de commencer à feu moyen et non pas comme une furie. Augmenter la température peu à peu.
  📌Toujours verser fruits secs ou graines tièdes pour ne pas faire de choc thermique et risquer la cristallisation du caramel.

J’ai toujours procédé de la même façon. Le sucre additionné de citron. Chauffer à feu moyen.
Les graines ou fruits secs sont torréfiés à la poêle. Ici, graines de sésame.
Lorsque le caramel est blond à blond foncé, les incorporer et arrêter le feu. Bien enrober à la spatule.
Disposer entre deux couches de papier sulfurisé et aplatir finement  au rouleau à pâtisserie (3 mm).
Le papier se décolle facilement lorsque la nougatine est tiède. Attendre le complet refroidissement, la plaque se casse facilement.
La nougatine est malléable, on peut lui donner des formes. Pour la couper, utiliser des ciseaux, couteau ou emporte-pièces huilés. Si elle durcit trop vite, au four 2 ou 3 mn à 120° pour l’assouplir et pouvoir la travailler.
Outre la classique aux amandes le choix est large. De gauche à droite : noisettes, amandes, sésame, cacahuètes.
J’ai cassé la nougatine amandes en morceaux dans des empreintes et passé au four à 160° environ 5 mn, pour de jolis disques réguliers.
Les rectangulaires, c'est cacahuètes (nougatine coupée tiède au couteau huilé), les mini-madeleines pour la noisette.
J’ai aussi trempé des "à peu près" carrés nougatine noisette dans du chocolat noir, en ajoutant 1 CC d’huile de noix dans le chocolat fondu. (*)
Mini tablettes avec le reste de chocolat noir.
(*) Normalement, le chocolat se tempère… J’avais même investi dans une petite tempéreuse dont l’utilisation ne m’avait pas convaincue.
De quoi présenter un plateau grignotage. Croquante, craquante, absolument divine... Tout pour ravir votre dentiste !
J’ai réalisé ces différentes nougatines en plusieurs fois. Je ne sais pas exactement pourquoi, mais mes dernières fournées collent un chouya : flûte de crotte de bique. Remarquez, il suffit de bien se lécher les doigts. Je vais les recycler en ganaches pour les chocolats de Noël. 

Voili, voilou : vous passez prendre le thé ?

Faire feu de tout bois !


Qu’il est doux de se prélasser devant une jolie flambée qui réchauffe ET le cœur ET les abattis !
 
Mais qui dit flambée, dit bûches et petit bois pour l’allumer.
     
Pour avoir ce dernier toujours JOLIMENT sous la main, j’ai cousu un sac, bien plus décoratif qu’une cagette. Enfin, c'est mon avis. Vous me direz ce que vous en pensez plus bas.

Dernière précision : ce n'est pas pour notre maison, nous avons ce qu'il faut (ICI)
📌Pour le côté nature, j’ai de la toile de jute qu’une amie m’a donnée (Merci Huguette si tu passes par là). Je la gardais précieusement (et j’ai bien fait) depuis un bon moment qui-je crois- peut se compter en années !

📌Pour le côté déco une forme simple qui rappelle les sacs à patates de mon notre enfance. Le haut est plusieurs fois retourné. Je couds les pointes  laissées vers l’extérieur, pour donner de l’assise.
📌Pour le clin d’œil (les intéressés s’y reconnaîtront et j’espère apprécieront), la petite plaque de bois. Une coccinelle, qui pourrait faire penser à une rechute de ma part, mais NENNI, on en trouve bien dans les bois, non ?
📌Pour rester sobre et dans des teintes douces, deux plumes de corde et ficelle (à retrouver par ICI).
📌Et la petite languette de jute qui ne sert, elle aussi, strictement à rien, mais que je trouve sympa; Petit cœur… de bois, naturellement !
Avant de faire le colis :
Voili, voilou : mes amis ont réceptionné, je peux publier mon article ! Merci Isabelle qui a eu la gentillesse de me joindre plusieurs photos, in situ... Au passage vous pouvez admirer comme sa maison d'hôtes est jolie. J'aurai l'occasion de vous en reparler.
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