FDMD (*)…

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais les fins de mois sont parfois difficiles, surtout les 30 derniers jours.(2)
De suite, des explications nécessaires : 
* FDMD : c'est bien évidemment Fin De Mois Difficile. Lorsque je propose un nouvel article, j'essaie de ne pas donner deux fois le même titre... Aujourd'hui, c'est raté (ICI), mais comme je suis vraiment à la ramasse, il restera ! 
(2) : suite à ma remarque ci-dessus, j'ai bien évidemment aussi retrouvé cette blague à "2 balles" (ICI), mais n'ayant rien de plus spirituel à vous proposer, je la laisse itou ! 
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Beaucoup de chantiers en cours, donc pas finis. Je ne suis cependant pas restée sans RIEN faire.
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Avec un gros fil super douillet, un ours au crochet. C’est Ambre qui va en hériter. Livraison prévue aux vacances de la Toussaint, je vais faire "Mamie nounou" quelques jours.

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La fibre écolo m’a à nouveau chatouillée. J’ai donc sorti la machine à coudre pour réaliser des sacs d’aspirateur réutilisables. 
Dans un premier temps, une poche pour glisser celui qui nous reste, genre taie portefeuille avec une ouverture sur le devant pour laisser passer le "bitonio machin chose" qui se glisse dans l’aspi.
Je couperai le haut du sac acheté pour le vider, re-scotcherai avant de remettre dans ma poche. Je pense que cela permettra de l’utiliser deux voire trois fois. Tissu récup, forcément bien sûr.


Après, l’idée c’est de NE PLUS JAMAIS acheter de sacs JETABLES
Ce n’est pas (que) le prix qui me chiffonne, mais bien tout le process de la fabrication, vente, stockage, transport, retraitement dudit sac. Ceux ci sont fabriqués en Allemagne, donc pas trop loin… mais d’où viennent les matières premières ? Ne vous méprenez pas : je ne cherche pas à me justifier, simplement à vous expliquer mon raisonnement.

Vous allez me dire que les aspirateurs sans sacs, ça existe et vous avez raison. Nous en avons eu un et cela ne nous a pas convaincu. De plus, notre aspirateur fonctionne correctement, donc INUTILE d' en changer.


J’ai récupéré le "bitonio machin chose" en plastique et cousu un sac complet en tissu. La partie plastique est amovible, ce qui permettra de laver mon sac maison. J’ai testé de suite. La poussière ne traverse pas la double épaisseur de tissu, le réceptacle reste propre.

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La réalisation de ces sacs n’étant cependant pas extrêmement GLAmOUr, j’ai profité de la machine pour réaliser quelques pochettes, complètement récup, tant par les tissus que les zip ! 

J'ai découvert une astuce, tellement si évidente que je me demande pourquoi ce n'est pas moi qui l'ai inventée (HUMOUR, hein !) : une petite encoche pour repère (ici, le milieu) remplace avantageusement une épingle.
Elles sont toutes doublées. 

Encore ce joli tissu lumineux, mais cette fois, c'est la VRAIE fin, je n'en ai plus ! 



Avec un peu d’entraînement, il faut environ 30 minutes pour en faire une.

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Quelques patouillages à la cuisine. Gelée de coings (bio, donnés par des amis) pour les tartines du petits déjeuner et, ce matin, confiture de figues (du jardin), cannelle et vanille.

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Enfin, premier bidouillage de Noël. Mon idée de sapin 2022 est déjà prête depuis un trèèèès long moment.
*** Mignons pères Noël.
Bonnet avec une bande de carton scotchée et recouverte de laine, comme ICI. Tout facile.
Puis, un simple pompon réalisé en un tour de main… En réalité 60 tours effectués.
Nouage bien serré. Le bonnet est collé au pistolet. Une perle pour le nez et coupe aux ciseaux. Ma coiffeuse rigolerait bien si elle m’avait vue faire !
Pour le second, même principe, mais encore plus facile pour le pompon que je me suis contentée d’écarter sans couper. Un vrai jeu d'enfant et il faut bien ça pour qui croit (encore) au père Noël.
Un bon début pour les décos de Noël, non ?

Voili, voilou : du plus costaud, bientôt ! 

Mi figue mi raisin !

L’automne pointe déjà le bout de son nez. Les matinées sont fraîches, la nuit tombe de plus en plus tôt, mais les journées doucement ensoleillées permettent aux figues de se gorger de soleil.

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Bien sûr, il faut composer (un peu à l’insu de mon plein gré, j’avoue) avec les oiseaux qui se régalent des fruits mûrs. L’année dernière, elles étaient restées vertes et j’avais tenté du vin de figues. 
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J’peux pas vous montrer, Y’EN a PLUS...

CHANCE, cette année, malgré les oiseaux gourmands, il reste tout de même de quoi vous proposer quelques déclinaisons autour de ce fruit.

*** TARTINADE FIGUES OLIVES ***

Proportions en fin d’article. C’est pas compliqué, faut tout mélanger : figues, olives, ail, câpres. 
Côté assaisonnement, à petits pas, j’ai ajouté du citron, des herbes de Provence, du sel, du vinaigre balsamique, de la moutarde.
A tartiner sur de la baguette (maison, évidemment) et surmonter de figue fraîche un vrai régal ! Voici ma petite assiette apéro.
Ça donne envie de trinquer, non ?
Pour votre gouverne, le jambon est garni d’un mélange de fromage frais (maison, toujours) à l’ail, tomates séchées, et le nougat est à la fourme de Montbrison… Je vous donnerai bientôt la façon de faire, simplissime.

*** TARTELETTE sans cuisson ***

Pour le fond en biscuit, des spéculoos écrasés avec du beurre.
Ensuite une couche de crème express, mélange de beurre et lait concentré, parfumée selon vos envies. Puis des lamelles de figues fraîches et les dernières, mais alors toutes dernières fraises du jardin. 
Quelques miettes de spéculoos sur l’assiette, un filet menu de miel sur les figues et l’incontournable feuille de verveine cristallisée et son croquant parfumé incomparable. Ça jette, hein !

Pour terminer ce petit tour, quelques pots de compote pommes figues, sans aucun ajout, ni de sucre, ni même de vanille… C’est vous dire si c’est goûtu ! J’ai stérilisé pour plus tard.

Voili, voilou : je vous laisse, un ami vient de m’apporter une cagette pleine de coings...

Allo ? Y’a quelqu’un au bout du fil ?

Me voici de retour après être partie quelques jours dans le COLORADO... (OK, "provençal", mais Colorado tout de même !). Magnifique région du Luberon, jolis villages perchés (mes mollets s’en souviennent encore),  paysages grandioses : nous étions en chambre d’hôtes, séjour bien agréable.

Allez, en route !

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Durant les trajets aller et retour, j’avais prévu un petit ouvrage déco, pas trop compliqué car, même si je ne conduisais pas, je voulais tout de même pouvoir admirer les paysages.
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J’ai suivi le tuto de Mamie Crochet (ICI), mais j’ai crocheté en 1/2 brides avec un crochet n°4.

Pour commencer, un cercle magique et 12 1/2 brides. Augmentations classiques pour obtenir un disque. Au deuxième tour, 24 mailles.
4 tours suffisent pour la première partie. A faire en double exemplaire. Ensuite un nouveau cercle magique et 24 mailles. La base est resserrée au maximum, ce qui donne ce semblant de fleur, fixée ultérieurement.
Pour terminer à nouveau un cercle magique et seulement deux tours. Deux exemplaires également. Tous les morceaux sont prêts.
Le montage :
Coudre ou crocheter les deux grand disques pour les fermer.
Insérer un peu de ouate, mais que l’ensemble reste moelleux.
Idem, pour les deux mini disques qui deviennent une perle. Je ne vous détaille pas le passage du fil pour former les pétales, Z’avez qu’à regarder la vidéo, mais c’est tout facile. Coudre la fleur au centre.
Pour le gland, j’ai tourné 20 fois et séparé en 4 parties égales. J’ai suivi un autre tuto (ICI), pour changer un peu le haut.
Pour accrocher, 25 mailles chaînette en utilisant le fil en double. 
Voici ceux que j’ai réalisés en voiture, il ne restait que la frange à égaliser.
Dans le même esprit, mais pour mettre mon petit grain de sel, j’ai fait un carré en mailles serrées.
Il fait environ 5,5 cm de côté. Pour le reste, je vous montre :

Toujours dans mon idée de récupérer un peu de sous pour les Restos du Cœur, je les propose en vente à 7€. D’autres couleurs sont bien évidemment possibles.
                                  
Voili, voilou : en un mot : INDISPENSABLE...

Je poivre, tu poivres… nous poivrons !

C’est la rentrée, il est temps de ConJUGuer harmonieusement les récoltes du jardin. Légume fruit, mais presque toujours consommé en version salée, voici le poivron. Nous en avons planté pour la première fois et la récolte est abondante. 
J’en ai préparé à l’huile, incorporé dans de la ratatouille, nous en avons dégusté quelques uns farcis, mais il en reste. Il y a quelques années, je vous avais proposé ICI de la confiture originale et délicieuse.
Sans être complètement perchée, vous savez sans doute que j’aime plutôt du nouveau, original si possible, facile à faire et bon. Cette compote/coulis pomme poivron vaut le détour, croyez moi. J’ai commencé petit pour mon premier essai. Un chouya moins de pommes (300g) que de poivrons (350g).
J’ai épépiné les poivrons, épluché les pommes et tout mis à cuire sans aucun ajout de liquide. J’ai ensuite passé au mixer, puis au moulin à légumes pour enlever les peaux. 
J’ai sucré à la cassonade, puis ajouté un peu de cannelle, une poupougnette de jus de citron et de la vanille, évidemment bien sûr !
Je trouve la couleur totalement merveilleusement admirablement sublime. C’est un peu liquide pour mériter le nom de compote, c’est plus du coulis. Premier test avec du riz au lait, délicieux me dit-on, la bouche gourmande ! Me voilà ravie du succès de cette création.
Et puis, nul doute de la réussite avec du fromage blanc, un yaourt, je vois bien aussi avec du gâteau (au chocolat, ou pas...), en simple déco d'assiette. Bref, une foultitude d'idées pour ne plus hésiter à tester.

👀Je n'oublie pas l'idée de compote, mais dans ce cas, il faut (sûrement) dessécher sur feu doux pour une consistance plus épaisse.

J’ai encore des pommes, il reste des poivrons, je recommence de suite, même procédé, SOFQUE je n'épluche pas les pommes puisque je passe tout au moulin à légumes. Pour conserver et, pourquoi pas faire goûter à d’autres un peu plus tard, je stérilise.

Voili, voilou : essai transformé, de quoi surprendre et flatter les palais curieux.

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