Ça te fera les pieds !

Je repars avec laine et crochet. Cette fois, c’est Nelly qui m’a envoyé une photo de ses pieds et j’ai complètement craqué… non pas pour ses pieds, mais pour ses chaussons rigolos. Elle m’a très gentiment expliqué le montage, c’est ultra fastoche, je ne vois pas pourquoi j’hésiterais.
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Enfin, SI, un peu tout de même : il faut que je trouve preneuse(s). L’attente n’est pas longue et comme j’ai (toujours) à dispo de la laine rose (au cas où), je peux commencer de suite.
Ambre chausse du 30. Je cherche (et trouve) une équivalence entre pointure et longueur du pied (ici, ça peut toujours servir). Il faut simplement crocheter un carré qui pour moi mesure 23 cm de côté, dont quelques cm de plus pour la pointe devant.
Une petite fantaisie proposée par Nelly : crocheter en 1/2 bride, mais en ne prenant que le brin arrière.
Les carrés sont vite terminés.
Pour le montage, on plie en diagonale.
Il faut coudre tout le long d’un côté qui devient le dessous du pied et environ 1/3 du côté adjacent pour le talon et l'arrière.
Finitions : je teste un rang de maille serrée soit en laine légèrement pailletée soit dans une teinte framboise. Très hésitante, (même si j’ai ma petite préférence), je demande.
Ce sera paillettes, comme je pensais. Un bouton sur le devant maintenu avec deux brins de laine. Désolée, j'ai oublié de prendre une photo.
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Telle la Cendrillon moyenne, j’essaie de glisser mon pied pour voir "comment ça fait beau…". Je dois me rendre à l’évidence, ce n’est pas ma pointure.                                                                   **********
J'ai bien 23 cm, mais après vérification par sa maman, il semblerait que le pied de miss Ambre ne mesure pas 19, mais 21 cm. C'est trop petit. Heureusement, j’ai une autre miss, qui chausse du 28. L'envoi est arrivé à bon port, j'ai eu l'essai en direct WhatSapp live, tout va bien.
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Je recommence donc avec une autre laine plutôt fine que je double. Je fais tout pareil, sauf que le carré mesure 26 cm de côté.
Une fleur (sur un cercle magique, 22 demi brides et un rang de maille coulée.)
Pour terminer la série, des chaussons miniatures pour accrocher au sapin. Tout d'abord avec un carré de 5 cm de côté : 
Et encore plus rapide, "style fée...gnasse", en tissu polaire : 
Un trio rigolo : 
Voili, voilou : TrOOooop chou mignon !

C’est moi la cheffe !

Habitants de la Loire, nous recevons régulièrement la revue du département, bien nommée "Loire magazine". Dans le dernier numéro, la page 37 a particulièrement attiré mon attention...

Sans plus vous faire languir, je vous transmets la recette de chef (page 37, donc) avec mes petits aménagements concernant les ingrédients.
NOUGAT de FOURME de MONTBRISON
Détail des proportions en fin d'article. J’ai acheté de la fourme et Chéri vient de casser quelques noisettes de notre jardin. Je torréfie les fruits à coque durant 10 mn, puis laisse refroidir.
Il y a du mascarpone dans la recette, mais j' ai pas. Je remplace par du yaourt grec très égoutté, comme pour le fromage maison (ICI).
J’ai coupé les figues en petits morceaux. J’ai écroûte la fourme. Dans le robot, mixer la crème fraîche, le yaourt et la moitié de la fourme. 
J’ai ajouté (à mon goût), une pincée de sel et une poupougnette de poivre.
Petite inquiétude car la préparation semble peu épaisse. J’ajoute les fruits secs et le reste de fourme en morceaux, mélange à la spatule.
J’étale la préparation sur du papier cuisson, dans une boîte rectangulaire pour donner l’illusion d’une barre de nougat. HOP, direction réfrigérateur pour quelques heures.
Première sortie après 3 heures au frais. Visuellement, bluffant, non ?
La préparation est molle. Je la retourne sur du tissu pour qu’il absorbe l’humidité. Par contre, côté goût c’est super ! Fondant du fromage, moelleux de la figue, croquant des fruits à coques, jolie mise en bouche. 
Le lendemain, le nougat commence à bien se tenir. Je parsème le dessus de gomasio, mais avec parcimonie pour ne pas masquer les saveurs.
Servi avec du pain d’épices, un filet de miel, je trouve qu’il peut, haut la main, faire le beau pour une entrée élégante. "THE" preuve, si besoin : 
J’ai ajouté du lomo maison et quelques gouttes de crème de vinaigre balsamique.
J’aurais pu (mais c’est trop tard, nous les avons grignotées à l’apéro) ajouter une tuile de croûte de fourme, comme ci dessous.
Avec les CROÛTES, une idée anti gaspi par excellence !
Je l'ai hachée au couteau, mais on peut faire au robot.
J’ai déposé la valeur d’une cuillère à café, en couche fine dans la poêle chaude. Retourner pour dorer l’autre côté. Possible aussi au micro ondes comme pour les tuiles de parmesan (ICI), environ 1 mn 20. Rapide à faire, craquantes à souhait et bien évidemment goûtues.
Dégustation (presque) de suite avec un verre de jus de tomates frais maison (les dernières du jardin). L’occasion de vous montrer ce plat/plateau en poterie que j’ai émaillé récemment.
J’avais déjà fait la même chose avec des croûtes de comté : même constat, c’est bon.
Voili, voilou : petit à petit, les idées repas de fêtes se concrétisent.

A partager sans modération...

L’année dernière, je vous avais partagé mon enthousiasme pour le salon "TATOU JUSTE" à Saint Étienne. 
Durant plusieurs mois, je suis allée guetter de nombreuses fois la page (ICI), impatiente de mettre en pratique ce que je m'étais promis de faire, à savoir participer, au moins en tant que bénévole.

Une première réunion a d’ores et déjà été organisée à "LA TABLEE" à Saint Étienne.

Et là, grand bing bing boum dans mon cheminement de socialo-écolo-responsabilo-participativo… j’en passe et des meilleurs, avec la découverte de ce lieu et de son activité.

📌 Chapitre 1 : le commencement...

Rues du développement durable (ici). Cette asso a pour "mission principale de réactiver les rez de chaussée vacants". Une vraie fourmilière de projets. Tatou Juste et La Tablée en font partie, ainsi que d’autres que je ne connais pas encore. Je comprends mieux le lieu des réunions.
📌 Chapitre 2 : un peu d’histoire...
Pour avoir tous les détails, car je risque d’en oublier, c’est ici.
Régie par la loi 1901 des associations, les 11 membres du CA sont en coprésidence. A retrouver par ici, leur belle charte de valeurs.
L’aménagement des locaux actuels a lui aussi été assuré par un chantier participatif.
📌 Chapitre 3 : c’est quand qu’on mange ?
Cette cantine participative est ouverte depuis janvier 2022. Le concept original et nouveau (en tout cas pour moi), m’a tant et si bien ravi que j’y suis allée pour la première fois il y a quelques jours et croyez-moi, ce n’est pas la dernière.

Chloé avec son enthousiasme et sa fraîcheur de jeune fille (je peux me permettre, j’ai largement l’âge d’être sa grand mère) prépare, accueille, gère, cuisine, torchonne : c’est l’animatrice-accompagnatrice-maîtresse-cheffe de La Tablée.

Je suis la première aujourd’hui, elle me fait visiter l’endroit.
Nous serons 6 à préparer le repas pour environ 25 personnes. Briefing autour d’un café.
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MENU du JOUR
Salade de chou, carotte, pomme et radis râpés et
sauce au beurre de cacahuètes
Cannellonis farcis aux légumes et coulis de tomates
Verrine de sésame noir et compotée de poire 
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Chacun.e choisit son activité en fonction de ses envies et/ou ses capacités. La corvée de pluches s'impose. On s'installe à plusieurs autour d'une grande table. Les déchets sont évidemment compostés.
(Sarah, jeune anglaise fraîchement arrivée à Sainté, vient pour la première fois. Martine est une habituée).
Les différentes tâches se suivent. On s'active, car l'heure tourne ! 
On commence à mettre la table, mais il n'est pas rare que les premiers convives terminent, remplissent les carafes ou tranchent le pain.
Le principe est simple, les plats sont à disposition sur une grande table où on vient se servir.
A la fin du repas, chacun paiera un "prix libre et conscient".
Ayant un peu de temps devant moi, je passe  balai et serpillière.
Pour terminer la journée, réunion avec Tatou Juste, ici même. Nous recevons les flyers de la 17e édition. 
Voili, voilou : je sais que certains d'entre vous sont trop loin pour participer, mais si mes amis du coin en ont l'envie, ce sera avec plaisir que je les accompagnerai.

Fonds de tiroirs …

J’ai quitté momentanément aiguilles, crochet et laine pour enfin faire le relooking d’un meuble récupéré chez mes parents. Plus de deux ans qu’il attend, mais je l’utilisais quand même car bien pratique. Voici ma nouvelle victime :

😉J’en ai déjà tellement refaits que je connais la procédure par cœur. Il fait beau, sans la chaleur accablante de cet été. Je m’installe dehors pour l’inévitable lessivage puis l’incontournable ponçage. Ça va vite : les surfaces sont planes et inutile de poncer où je vais coller le MDF. 

J’avais fait l’emplette de panneaux de MDF de 3 mm, pour cacher les moulures des tiroirs et des côtés, PASKE ça, je n’aime pas du tout. Je les colle et laisse sécher sous presse. (Les briques de lait sont remplies de sable).
Ensuite, petite valse des hésitations pour la peinture. J’ai un peu passé ma période trèèèès kitsch colorée. J'évite de racheter, "utiliser ce que j’ai", est mon leitmotiv. Je passe une sous couche anti tanins. 
Pour la base, une joli teinte vanille, plusieurs couches sont nécessaires avec ponçage en 400 qui va bien pour un velouté tout doux. 
Seuls deux tiroirs seront colorés, le reste en vanille. Les côtés des tiroirs sont eux aussi peints. J’ai donné une couche sur l’arrière.

Avec des chutes de tapisserie, je garnis l’intérieur des tiroirs. Ils ne sont pas tous pareils, mais ce n’est pas bien grave.
Enfin, changement des poignées. J’avais acheté celles-ci sur un marché, une belle occasion pas chère !
Il réintègre sa place rapidement et je l’occupe tout aussi vite !

Voili, voilou  : pour être tout à fait honnête, j'aime de moins en mois faire ce genre de custo. Ca tombe d'ailleurs plutôt bien, car je n'en ai plus en attente et surtout, plus de place NI dans la maison, NI sous les vérandas, NI au garage, NI dans la cabane de jardin, NI...

Si je vous dis François Lepic…

 ... ça vous parle ?

Et si je complète avec "Poil de carotte", c’est plus facile, hein !

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de Jules Renard, mais vous vous en souveniez probablement. 
***

Je ne suis cependant point par ici pour vous parler de littérature, mais de cuisine, et plus précisément de carottes, vous l’aurez compris.

Cette année, la récolte est superbe. Je vais régulièrement en glaner dans le jardin et je peux vous dire que ça sent vraiment très bon. Certes, elles ne sont pas standardisées, mais quel délice !

Je vous ai déjà présenté le persil de carotte ou le beurre manié, inutile de revenir dessus (ICI). Plus récemment, les pickles à l’orange, très sympa, vous pouvez me croire (ICI).
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Aujourd'hui, c'est 
°*°*°* PAIN à la CAROTTE *°*°*°
Voici comment faire :

📌Éplucher (pas chez nous, PASKE les carottes sont du jardin), laver et râper les carottes. Ajouter environ 90 ml d’eau et passer au robot pour avoir une purée fine crue.

📌 Mélanger farines, graines et sel. Ajouter la levure, la purée de carotte et l’huile.
📌Amalgamer le tout à la spatule sans chercher à pétrir. (comme le pain cocotte). Ajouter le reste d'eau petit à petit. La pâte est un peu collante. Couvrir et laisser gonfler 3 H mini.
📌Ce laps de temps écoulé, dégazer doucement la pâte, l’étaler sur le plan de travail à la main, puis rabattre chaque coin sur le milieu. Si besoin d’ajouter de la farine pendant le façonnage, le moins possible, juste que la pâte ne colle pas. Répéter l’opération plusieurs fois, puis bouler avant de déposer dans la cocotte en fonte.
📌Couvrir et laisser à nouveau reposer au moins 1H. On peut fariner légèrement. Préchauffer le four à 200°. Juste avant d’enfourner, grigner le dessus : je fais quelques entailles aux ciseaux. Cuisson 35 mn. Découvrir, puis laisser encore 10 mn que le dessus dore.
Certes, le goût de la carotte n’est pas hyper présent, mais admirez cette jolie couleur ! La mie est bien aérée. 
Légèrement toasté, j’adOOOre.

👀Pendant que je suis dans les essais, je teste la cuisson à la poêle. J'ai re-préparé de la pâte comme précédemment, mais 1/2 dose. 
J'ai un pâton de 360g que je partage en 6. Je laisse reposer 1H après le façonnage. Je n'ai pas assez espacé les boules, elles se touchent. 
Je les dépose dans la poêle chaude. Cuisson environ 30 mn à couvert. Je ne sais pas trop s'il faut retourner ou pas... Je fais, mais mes petits pains s'aplatissent.
Je laisse refroidir sur une grille. La mie est bien alvéolée, les graines sont bien réparties, la couleur est plus soutenue que pour le gros pain, le goût est identique (ce qui est normal puisque c'est la même recette).
Ca reste une idée, mais je préfère la cuisson au four en cocotte. 
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Et même si je suis peu encline à fêter Halloween pour son côté commercial, une citrouille en ficelle. Je la trouve jolie et tellement rapide à faire ! (tuto)
J’ai entouré la ficelle autour de mes doigts : dans un premier temps juste quelques tours, maintenus avec du fil de fer : pas assez touffu et pointes piquantes. 
Je recommence avec une vingtaine de tours, je fais 6 paquets. J’ai noué chaque paquet avec les extrémités de la ficelle elle-même (MALIN, non ?), puis je les ai groupés. 
Avant de tout réunir, un bâtonnet de bois collé au pistolet pour simuler la queue.
Un brin de raphia, une collerette de ruban oranger et c’est fini. Faut juste légèrement conceptualiser l'idée de citrouille. 
Allez, ZOU, sous la véranda, pour la déco temporaire de ces prochaines semaines. Vous pouvez voir celle que j'avais faîte en bande plâtrée (ICI)
Voili, voilou : j’ai ENFIN terminé mon plus gros truc. C’est mon prochain article...
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