Quand on veut, on PNEU…

Plus trop de temps avant mon départ en vacances : eh oui, chacun son tour, les retraités quand les enfants retournent à l’école.
Après quelques balbutiements d’utilisation de chambre à air par ici, j’y reviens... ça fait à peine fait 2 ans 1/2 que j’avais proclamé que je vous montrerais la suite. 
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Tout vient à point qui sait attendre. 

Donc voici mes bidouilles du moment.
Pour aller avec le collier présenté ci-dessus, (en réalité, je ne l’ai plus, je ne sais MÊME pas qui a été assez aimable pour se résigner à l’accepter) des bracelets, uniquement avec de la chambre à air découpée.
Le matériel est vite réuni.
Très souple, elle se coupe facilement : une bande que j’ai prévue assez fine mais c’est au choix et des anneaux que j’ai voulu peu larges, mais c’est comme on veut, (entre 35 et 40). Pour terminer quelques gouttes, de forme, longueur et largeur, là encore que c’est comme on veut qu’on fait ! Entailler pour glisser la bande. 
J’ai enfilé les anneaux, puis les gouttes, assez aléatoirement, je l’avoue.
Pour fermer, une petite entaille d’un côté de la bande et de l’autre un nœud à glisser dans l’entaille.
Ou pourquoi pas nouer les deux extrémités, mais en le prévoyant de façon à laisser pendre un peu les extrémités (ou pas…) Voilà, c’est fini !
Forte de cette SUBLAÏME création, je refais le même genre, mais en tournant les anneaux en 8 sur la bande.
Là encore quelques gouttes. Et même principe de fermeture.
En double bracelet, ça me plaît bien aussi. Et je pourrais faire un collier assorti, why not ?
Pour aller avec mes magnifiques bracelets, une idée de broche. Une fois ouverte, la chambre à air mesure 5 cm de large.
Je découpe cinq disques irréguliers, de plus en plus petits. On peut utiliser n’importe quel côté de la chambre à air. Sur l’endroit, il y a comme de fines nervures.
Quelques perles de rocailles cousues, puis les disques les uns sur les autres.
Petit montage à l’arrière pour coller une épingle à nourrice ( celle-ci est un peu grande, mais je n’ai retrouvé que ça dans mon bazar) et signature incontournable au feutre posca. Ce n’est pas totalement indélébile, mais il faut déjà frotter énergiquement pour l’effacer.
Je réveille les pétales de quelques tracés du plus bel effet, dont j’ai le secret.

Sur une nouvelle panière à suspendre (ICI), crochetée en trapilho, ça le fait, non ?
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Voili, voilou : vu mon stock, encore de belles perspectives de créations, à suivre, donc !

Les pieds dans le plat !

A la recherche d’un ouvrage rapidement fait (j’ai un après midi de libre), au crochet (l’envie d’en faire ne m’a pas quittée), et soyons fou, utile, pas futile, ça changera, j‘ai trouvé mon bonheur sur Mamie Crochet.

J’ai 3 bobines de cordeau de maçon. Le brin fait 1,5 mm d’épaisseur, la matière est plutôt douce, comme du coton. 
Crochet 5, j’ai pas le 5,5 que cet ouvrage aurait probablement mérité.

Dans un premier temps, je suis aveuglément le tuto, tout en maille serrée, mais je m’aperçois vite que c’est difficile à travailler, très rigide et moche, en plusss. Je recommence en 1/2 brides et juste deux rangs de maille serrée à la fin. 

On commence avec un cercle magique :
Celui ci permet de former la pointe du pied et la semelle. Il n'y a pas de couture.
Pour donner du galbe et resserrer le chaussant sur le dessus du pied, je patouille un peu à ma sauce en faisant quelques diminutions. Et une languette à l’arrière, je trouve l’idée de l’accroche sympa et décorative. Allez, et d’un !
Évidemment, comme j’ai deux pieds, j’en fais un second. En moins de 3 heures, la paire est faite. Me voilà parée pour l’hiver, je vais les doubler de ouatine et tissu moelleux ! Je me vois déjà, lovée dans une peau de bête, devant la cheminée, avec un  polar.
Je ne sais pas si vous m’avez crue, mais ce n’est ABSOLUMENT pas une paire de chaussons. D’autant que les deux ne sont pas de la même taille, vous avez peut-être remarqué. 
Comme ça, ça vous parle plus ?

Il me reste un peu de cordelette, je fais une dernière panière mini format. Cette fois, c’est le bout du bout, plus de matière ! Place à la custo et sa remarquable étiquette caoutchouc récup.

Trio de panières gigognes à suspendre côte à côte, selon les envies ou les besoins. Merci pour le tuto.

Et comme je suis dans les présentations :


Un coquillage lui aussi crocheté (tuto) mais en laine. 
J' ai doublé de cotonnade rayée et cousu une fine dentelle le long de la coquille.

Et comme j’ai sorti ma machine à coudre pour l’intérieur du coquillage, une pochette de rangement de pinces et autres accessoires de cheveux. Des chutes de tissus, de la récup et c’est parti. 

Je prépare l'intérieur : un galon sur un biais pour donner un peu de tenue aux bandes pour les barrettes. Une couture verticale au milieu pour éviter que ça baille trop. 
Je couds avec l'autre épaisseur de tissu en laissant une ouverture, crante,  retourne... Là, c'est en cours, hihihi ! 
J'installe les pinces tout le tour avant de coudre à quelques millimètres du bord. Les poches du bas pour chouchous et élastiques.
Boutonnière automatique, un vrai bonheur ! 

Pensant (espérant ? sûre d' ?) avoir de la demande, je propose à mes mini miss via WhatSapp, mais que nenni ! Et vu la longueur de mes cheveux, je ne suis pas prête d’en avoir besoin.       

Voili, voilou : pas têtue, mais très légèrement OBSTINEE, je vais l'emporter à Luxembourg. De la voir en vrai et SI BELLE, va sûrement susciter l'intérêt de Helena.

Pour être aimable…

… il y a un traitement extrêmement facile à suivre ! 

Même si personnellement je n'en ai absolument pas besoin, je vous propose d'en avoir toujours à portée de bouche.

PICKLES de CAROTTES à l’orange

Quand, en plus, elles viennent du jardin, c’est le bonheur ! Celles-ci se trémoussaient encore il y a moins d’une heure dans le potager. Certes, elles ne sont pas standardisées, mais c’est NOS carottes. Leur odeur est délicieusement puissante.

Évidemment, inutile de les éplucher. Je les brosse soigneusement, puis les coupe en tronçons pour les calibrer un peu. Je blanchis 3 mn et égoutte de suite.
Entre temps, préparation de la marinade, les herbes du jardin embaument. Proportions en fin d'article.
Porter à frémissement eau, vinaigre blanc, jus d’orange, cassonade et sel, puis laisser tiédir le temps de remplir les pots en serrant bien les légumes. Je glisse du laurier, de l’ail frais, un clou de girofle, quelques grains de coriandre, céleri vivace et sarriette pour aujourd’hui, c’est superbe !

Je verse le mélange encore chaud, de façon à ce que les carottes soient bien immergées, je ferme les pots de suite.

Patienter au moins 48 heures avant de consommer, mais l’idée est plutôt d’attendre quelques semaines. 

Les pots se conservent à température ambiante, et une fois ouverts, direction le réfrigérateur. Le jus d’orange confère une petite note originale fort sympathique, j'adore.


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Des légumes discutent entre eux :   
" - Tu as déjà vu une tomate chanter ? 
  - Non, mais j’ai déjà vu des carottes rapper."
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Et pour que le traitement soit encore plus efficace, ne pas hésiter à renforcer son action avec les...

CRACKERS de CAROTTE au parmesan

J'ai commencé par râper finement les carottes, puis les presser pour enlever (un peu) de jus.

Ensuite, j'ai fait au feeling, mais j'ai bien noté les proportions (à retrouver en bas) : les fanes hachées menu, de la farine de maïs, du parmesan, de l'huile d'olive...
J'ai continué avec un peu d'eau pour avoir une pâte qui se tient, sans être collante. J'ai mis de l'ail en poudre, de l'origan, une pincée sel et des graines de courges et de tournesol.
J’ai préparé des boulettes d’environ 10 g aplaties en fines galettes de 2-3 mm d’épaisseur.
Pour la cuisson, comme il fait bien trop chaud pour allumer le four (très énergivore, en plus), je sors la poêle. Feu moyen 3-4 minutes de chaque côté. Encore plus rapide, au micro ondes, sur un papier sulfurisé : 1 mn 30. Au premier plan, cuisson MO.
A la dégustation, la version poêle est parfaite, même si au MO, c’est pas mal non plus ! Délicieux, à refaire sans hésiter. J'imagine qu'on peut les garder quelques jours dans une boîte métallique. 
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Et, et, et pourquoi pas tenter une cuisson voiture, version écolo, donc ? 
En deux temps, car il est 18H... Je laisse dans la voiture toute la nuit. Les voici à 16 H le lendemain, mon thermomètre affiche 82° sous le pare brise.
C'est cuit, c'est beau ET bon.
Voili, voilou : pour ma part, de jolies découvertes pleines de saveur ! 
N’oubliez pas la confiture de carottes (ICI) et le plus classique carrot cake (ICI)
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