Ni de pin, ni de cannabis… juste epoxy !

Histoire d’utiliser les matériaux que j’ai à dispo, et pour tester un moule silicone que j’attendais avec impatience, et que je viens de recevoir, je vous propose aujourd’hui quelques mini plateaux déco complètement INutiles, en RESINE.
Tout d'abord, protéger la table et préparer le matériel. Je sors aussi ce que j’imagine inclure dans la résine, on va y aller mollo.
Je relis bien évidemment la notice pour respecter précisément le dosage des deux composants. 
Je remplis les moules avec de l’eau pour avoir une idée du volume de résine à préparer. Première fournée : 130g de résine et 61,1g de durcisseur. Il faut mélanger énergiquement pendant 3 mn. Je coule dans les moules. De suite, je teste des gouttes de vernis à ongles, mais ça diffuse bien trop vite et les perles rocailles tombent au fond.
OK, j’attends ! Environ 45 mn plus tard, la résine commence à prendre. Je dispose des perles et des gouttes de vernis.
Je laisse prendre 3 heures et prépare 80g de résine et 37,6g de durcisseur, mais c’est un peu difficile d’évaluer ce dont je vais avoir besoin. Bon "timing", j’ai juste assez pour remplir les moules.
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L’attente est plus longue : minimum 5 heures. Le démoulage s’effectue sans mal, je suis plutôt satisfaite du résultat, la résine est vraiment transparente.
💜Coup de coeur pour la feuille, tant par la forme que par l’effet avec les vernis. Beau potentiel, il faudra que j’essaie avec du béton. (et oui, j’en ai encore !)
Le plateau ovale me convient aussi avec ses couleurs chaleureuses.
Pour le moule rond, principalement des morceaux de verre de mer, ramassés à La Réunion, il y a plusieurs années, quelques gouttes d’un vernis pailleté.
Il y a des petits aspérités et je voudrais les estomper. Je fais appel à un ami, (merci Jacques) pour du papier de ponçage humide, mais le grain est encore trop gros, et je raye plus qu’autre chose… Stop donc !
Des genres bien différents : 


Voili, voilou : vous avez une préférence ?

Par ICI, en béton.

Par ICI, l’aventure du puzzle lion en inclusion résine.

Prendre le melon…

Je n’aime pas du tout, mais alors pas du tout le melon… Chéri apprécie bien, cependant, ce n’est pas son fruit préféré, quoique avec un peu de porto et du jambon de Parme, ça pourrait changer la donne !

Alors, lorsque j’en achète (de temps en temps, faut pas exagérer tout de même), c’est assez vite l’overdose. Pour tout vous dire, cette fois, j’ai fait fort : 2 d’un coup et quelques citrons.
Pour "pallier" à cet égarement, je vais d’abord faire du sirop de melon, façon koso (plein de renseignements ici). Je sors le matériel, surtout la pince à linge pour éviter à mon joli nez de subir ces effluves.
600 g de chair de melon, 650 g de sucre poudre et 2CS de jus de citron dans un bocal. Je ferme, mais pas de façon hermétique. Je secoue et remue avec une cuillère en bois et j’ai rapidement du jus, même si le sucre n’est pas encore totalement dissout.
Il suffit de quelques jours pour que les fruits remontent à la surface, c’est le signe que le koso est prêt. Je filtre et garde ce précieux breuvage au réfrigérateur. Allongé d’eau pétillante, c’est ProBablEmeNt bien rafraîchissant, pourquoi pas pour un kir estival ?
J'ai récupéré les morceaux de melon imbibés de sucre et mixe en purée.
J'ajoute de la crème fraîche, vanille et épices (gingembre et cannelle) pour deux petites préparations, pas de gâchis :
📌 Verrines avec un rien de yaourt grec et un panache de verveine pour la déco.
📌 Glace : dans des empreintes à muffins pour une prise rapide. 
Dans la série "RIEN ne se perd", j’ai vu une astuce avec les pépins :
Mixer avec de l’eau, un chouya de citron, puis filtrer. J’ai ajouté 2 CS de sucre, mais c’est optionnel.
J’ai obtenu environ 70 cl d’un joli breuvage. TAC, "on" (pas moi, hein !) peut goûter. Verdict : frais et bien parfumé, quasi zéro déchet.

Avec le reste de melon , de la marmelade :
600 g de chair coupée en dés et mise à macérer avec 350 g de sucre blanc. J’ai ajouté le jus d’1/2 citron. Poupougnage à température ambiante durant 4H.
Ensuite, classique : porter à ébullition à feu moyen, laisser cuire une quinzaine de minutes. J’ai mixé, puis remis à cuire jusqu’à ce que le mélange fige rapidement sur une assiette froide, environ 10 mn.
Quelques gouttes de vanille, une ombre de cannelle et de gingembre, mise en pots immédiate.
Pour aller au bout du bout... je sais qu’on peut utiliser les peaux pour en faire un genre de sorte de confiture, mais ma bonté ne va pas jusque là ! Direction compost avec les pépins.
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Et avec les citrons bio : sel et huile d’olive.
Laver les citrons, couper en tranches, épépiner. Saler les tranches.
Dans un bocal : une fine couche de sel fin au fond puis les tranches de citron. Pour qu’elles ne risquent pas de flotter, je les dispose debout et bien serrées. Couvrir d’huile d’olive. Le citron doit être complètement recouvert, sinon risque de moisissure.
Fermer hermétiquement et laisser à température ambiante 48H. Vérifier le niveau d’huile puis laisser minimum 3 semaines au frais, mais ça peut être plus.
Les citrons ont confit, la peau est devenue tendre, gorgée d’huile d’olive. A déguster avec des salades, des tajines, des légumes, pâtes, riz, etc. BREF un indispensable que toute bonne cuisinière de 50 ans et plus se doit d'avoir à disposition. Attention, c’est salé quand même.
L’huile de macération est très parfumée et viendra soutenir de belle façon une vinaigrette ensoleillée, du poisson...
C’est au moins la quatrième fournée que je prépare, c’est vous dire si c’est bon !
👀 Ne pas oublier l’astuce du citron congelé, ICI.
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Voili, voilou : merci à Pierre Dac pour ce trait d’humour : 
"Plus un citron est pressé, plus il se dépêche."

Les vacances sont finies…

Vous l’avez sûrement remarqué, vous qui passez par ici régulièrement, il y a bien longtemps que je n’ai rien publié ! Même si l'on peut considérer qu'une retraitée de mon genre est en vacances tout au long de l'année, il y a des périodes plus occupées que d’autres avec des priorités tout ce qu'il y a de prioritaires ! 

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Je suis partie une bonne dizaine de jours jouer mon (délicieux) rôle de Mamie nounou auprès de l’une de mes petites filles. Nous avons fait plein de trucs, mais rien de NouVEaU qui mériterait de figurer sur mon blog.
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Et comme je viens à peine de rentrer, il vous faudra attendre quelques heures voire jours avant de découvrir mes nouveautés du moment.
Voili, voilou : vous savez tout. A bientôt.

Un an, deux ans, trois ans… SEITAN *!

PRÉAMBULE 1:
*J’ai entendu prononcer "seitane", mais comme ça ne m’arrange pas du tout pour mon titre, je fais l’autruche (ça change de la dinde) et reste sur, phonétiquement, "7 an".
CECI ÉTANT DIT, PREAMBULE 2 :
J’avais découvert sur le net une recette végétalienne qui me tentait bien, même si je suis flexitarienne. J’avais donc achalandé mes placards de ce qu’il fallait : gluten de blé, farine de pois chiche et levure maltée.
J’avais mis en bocaux en attendant de les utiliser, mais au bout d’un moment, je ne savais plus pour quelle recette, j’avais fait ces emplettes. (bravo Marie, en plus, tu perds la boule !). J’ai, par exemple, utilisé toute la farine de pois chiches, petit à petit, dans les pains maison.
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C’est en relisant mes dossiers d’articles potentiels que le mot "SEITAN" a fait tilt. Mamamia, me voilà rassérénée.
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Voici les ingrédients principaux, mais comme je n’ai plus de farine de pois chiches, cette recette m’a interpellée. Liste complète et proportions à la fin itou. 
La préparation est simple. J’ai utilisé les pommes de terre cuites écrasées et ajouté toutes les autres poudres.
Parallèlement, j’ai préparé environ 1,5 l de bouillon avec de l’eau, la sauce soja et du bouillon cube.
J’ai délayé les poudres à la pomme de terre en ajoutant l’huile d’olive et le bouillon petit à petit.
Ensuite pétrissage pendant 4 mn. La pâte est très élastique, normal avec le gluten. J’ai façonné en boudin, mais possibilité de couper en tranches, voire en morceaux, genre nuggets.
La cuisson est assez longue : 1 heure pour mon boudin en immersion complète dans le bouillon. Laisser mijoter à petits frémissements, sans bouillir, puis tiédir dans le bouillon.
Curieuse, j’ai goûté dès la fin de la cuisson : la texture ressemble vraiment à de la viande, mais le goût est particulier, difficile à décrire pour qui, comme moi, n’a pas de référence en ce domaine. (poids : 900g)
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C’est un peu comme le bacon végan, il ne faut pas vouloir à tout prix, ramener ça à un goût connu. Là, au moins, ça ne s’appelle pas "viande".
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Ensuite, j’ai essayé en toast : pain maison, mayo, fine tranche de seitan froid, cornichon, pétale de tomate séchée et feuille de basilic frais. Tout à fait convaincant, même sans apéritif.
J’ai coupé le reste en tranches épaisses, j'en ai gardé une partie au frigo dans le bouillon de cuisson et le reste, au congel.
J’ai fait dorer à la poêle avec MA margarine maison. Voici mon assiette, côtes de bettes du jardin. Croustillant et moelleux à l’intérieur, pas mal du tout.
Dernier essai : découpé en lanières revenues à l’huile et réservées.
Ensuite oignons, tomates et courgette, cuits en ajoutant un peu de bouillon de cuisson du seitan et du citron confit à l’huile, maison bien évidemment :
Un peu de coriandre pour servir. Un vrai régal, Chéri tout juste rentré de trek a apprécié.
Voili, voilou : premier essai intéressant, j'ai encore de belles découvertes à faire.

Petit grain de folie…

Comme C'est ARISTOTE qui l'a dit, moi, j'y crois ! 

J'ai déjà le petit grain de folie, 
déduisez ce que vous voulez...

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Pour cette recette ni grain de beauté, ni grain de sel, juste quelques grains de café chipés chez mon fils, avec son accord, 30 g pour tout vous dire.

Je ne suis pas torréfactrice, mais je les ai passés à la poêle, à sec, feu moyen durant une quinzaine de minutes. Des effluves embaumées ravissent les narines.

Ah oui, j’oubliais de vous dire ce que je veux faire, mais peut être avez vous déjà deviné ?

"GRAINS de CAFÉ au CHOCOLAT"

Je casse 60 g de chocolat noir dans la poêle, j’éteins le feu et couvre. Le chocolat fond lentement, il me reste à remuer soigneusement pour enrober les grains de café.

Dans un premier temps, je dispose sur une feuille de cuisson et sépare au mieux les grains.
Je trouve qu’il n’y a pas assez de chocolat, je remets dans la poêle puis à nouveau sur le feuille silicone. Je laisse un peu refroidir, puis passe dans de la poudre de chocolat sucrée.
Je tamise pour enlever l'excédent de poudre de chocolat. Première déception (et donc pas la seule, comme vous allez le découvrir incessamment sous peu) : esthétiquement, cela ne ressemble plus du tout à un grain de café.
Je goûte, et nouvelle déception : les "mille" morceaux du grain de café lorsqu’on croque sont durs et l’amertume du café l’emporte sur le chocolat. 
... Bref, je n’aime pas ...
On pourrait croire que j’ai un grain, mais je ne lâche pas l’affaire si facilement, donc, voici la suite.

Je passe tout au moulin à café puis au travers d’une passoire. J’obtiens une poudre fine, très légèrement granuleuse, mais ça va. Les goûts de café et de chocolat sont présents. Je rajoute du chocolat en poudre et "MA" vanille liquide pour commencer à amalgamer ma préparation.
Direction le mini robot dans lequel j’ajoute de l’eau pour (l’espoir fait vivre) obtenir une pâte que je pourrai travailler. J’ai la main un peu lourde, la pâte est très épaisse, mais très collante itou. Ne désespérant toujours pas de faire quelque chose de cette préparation, je fais fondre environ 50 g de chocolat noir et mélange avec ma pâte café/choc.
Je l’étale sur la feuille silicone, assez finement, avec l'idée de casser en morceaux irréguliers plus tard, ce ne sera pas si mal en déco d’assiette. A vrai dire, je commence à en avoir marre.
Au hasard, je prend une mini boulette et la façonne, puis la passe dans le chocolat en poudre avant de faire une encoche avec le plat d’un couteau. Pas  mal. Je fais donc des colombins avec la pâte encore malléable, puis coupe des tronçons.
Je les roule rapidement au creux de la main et petite encoche pour chacun. 
Pas de chocolat en poudre et là, miracle, enfin, ça ressemble à un grain de café ! Direction le réfrigérateur pour 1/2 heure. 
L'équilibre café/ chocolat est, comment dire, GENIAL. De génial à génie, il n'y a qu'un pas, Aristote avait raison.
Voili, voilou : de fil en aiguille, j’ai passé un long moment pour cette "plaisanterie", alors que je pensais que ça se ferait en deux coups de cuillères à pot.
L’idée est bonne, évidemment, à tenter avec de l’extrait de café, ou du café soluble très concentré. Je pense aussi tester avec un praliné maison où je peux gérer la quantité de sucre.
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