Herbes Z’aromatiques…

J’adore la saison où je peux aller au jardin glaner quelques herbes pour parfumer les plats. 
C’est donc toujours avec un peu de tristesse que je vois l’inéluctable automne s'approcher inéluctablement. Bon, nous n’en sommes pas encore (tout à fait) là, mais mon petit côté fourmi prévoyante me chatouille le bout des doigts. 
🍃🍀🌿
Bien sûr, je congèle et j’utilise des herbes déshydratées (souvent peu parfumées, reconnaissons-le). Mais cela ne m'empêche pas de tester d’autre(s) façon(s) de garder un peu d’été dans ma cuisine d’hiver. Vous me direz qu’il y a toujours du persil sur les étals, mais souvent de petits bouquets malingres, tristounets et fades et à quel prix ?
🍃🍀🌿
J’ai emprunté à la bib. un livre sur l’art de conserver les produits du jardin. A la page 106..., j'ai découvert une façon totalement nouvelle et originale pour conserver le persil. 
Au début, j’ai trouvé l'idée un peu foldingue, mais en réfléchissant un tantinet (ça m’arrive), le procédé rapproche du lomo ou du magret séché.
🍃🍀🌿
J’ai donc testé et comme cela me convient, je PARTAGE !

Les ingrédients : 
   * Un gros bouquet de PERSIL 
     (plat de préférence, il est plus parfumé), 
   * Du SEL
 
 Le procédé : 
    * Laver, sécher et émincer avec les ciseaux magiques. 
   * Peser et ajouter 25% du poids en sel (de Guérande pour moi, non traité, pas de fluor, etc)
   * Mélanger et placer sans tasser dans un bocal ou un saladier, laisser à température ambiante, avec un linge dessus. Remuer de temps en temps. Garder ainsi 3 ou 4 jours.
   * Transférer dans un bocal, fermer avec le couvercle métallique et garder au réfrigérateur. Se conserve plusieurs mois. Mon premier essai date de fin juin, et c’est parfait. Le persil a gardé sa couleur, sa texture et son parfum. 🍃🍀🌿
Seul BEMOL: c’est très salé, alors attention en préparant les plats.

Forte de ce premier essai, j’ai tenté avec la menthe. Exactement le même procédé. Tout va bien aussi, même si la menthe a un peu noirci. Déjà contente avec le persil, je suis carrément bluffée avec la menthe qui garde VRAIMENT son parfum.

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Enhardie par ces deux essais, je me lance dans la mélisse. Là encore, super ! 
Je pourrai ainsi toujours proposer cette petite sauce tellement si bonne et fraîche ! (ici)
🍃🍀🌿
Et pour terminer ma panoplie, 
j’ai fait toujours et encore la même chose avec du basilic : 3 ou 4 jours à température ambiante, puis au frais. Là encore, le bonheur pour parfumer des pâtes ou un coulis de tomates ! 
J'ai tenté avec du poireau, mais cela a rendu énormément d'eau et au bout de 8 jours, j'ai tout gerbé... Dommage, car j'aime bien parsemer salade verte ou crudités de quelques menus morceaux de poireau cru délicieusement croquant.
Voili, voilou :  je ne m'étends pas plus, j'espère simplement que je vous ai donné l'envie de faire la même chose, pendant qu'il est encore temps.
👀 (Vous pouvez aussi retrouver cette astuce à la rubrique des trucs et astuces... à "H" comme...)

Des patates qui ont la frite, mais pas que...

Madame Patate a plus d'un tour dans son sac. Je suis juste l'intermédiaire pour vous proposer ces deux recettes... Enfin, une astuce et une recette ! 
     👀D'abord une sympathique présentation :
Avec les pommes de terre de NOTRE JARDIN, dont Chéri s’occupe avec soin & passion, pas besoin d’éplucher. Si vous n’avez ni jardin, ni "THE" Chéri qui va bien, faudra éplucher. Mais on peut manger les épluchures en chips (ICI), c’est très bon.
D'un autre côté, comme c'est celles du jardin, j'ai justement bien envie de les éplucher, car je sais que mes épluchures sont tout ce qu'il y a de BIO : pas d'engrais, ni de pesticides, si ce n'est de la fiente des poules de ma copine Rosa, qui a des poules heureuses. Et tout le monde sait (ou devrait savoir) qu'une poule heureuse fait des œufs magnifiques et de la fiente... Ohlala, de la fiente... Je ne vous dis que ça, Madaâââme !
(Et donc, lesdites épluchures, je peux les manger sans crainte. Je pense que, vous avez compris, j'ai bien envie de quelques chips maison !) 
Donc, j'épluche et elles sont prêtes à être apprêtées…
Il faut veiller à avoir des pommes de terre les plus régulières possible.  Pour vous dire la vérité vraie, j’avais acheté un petit ustensile pour les couper, mais il est arrivé cassé et inutilisable. J’ai tout de même gardé les piques métalliques, livrés avec (sans doute pour justifier le prix, même si ce n’était pas exorbitant !).
Du coup, je vous montre ma méthode avec un couteau, ustensile que toute bonne maîtresse de maison (donc MOA, forcément bien sûr) a bien évidemment dans ses tiroirs. Glisser le pique à brochette ou la tige métal dans la longueur.
Avec un couteau (oui, celui que toute bonne maîtresse de maison cuisinière émérite a dans ses tiroirs), partir d’une extrémité et couper en biais en tournant la pomme de terre au fur et à mesure, en allant jusqu'au pique.
Étirer ensuite délicatement la spirale obtenue le long du pique. C’est BÔ, hein !!
Perso, je les ai enduites, ointes, badigeonnées (légèrement quand même) d’huile d’olive passée au pinceau. Quelques pincées de poudre de perlimpimpin sel, épices au choix et HOP, au four à 180° pour environ 30 mn. Cuisson à vérifier, puisque cela dépend de la taille des pommes de terre et de l’épaisseur de la spirale.
Bien jolie présentation. Du coup, je mets un lien dans les astuces.

👀 ET PUIS, j’ai découvert par hasard une recette avec encore de la pomme de terre, mais franchement, complètement inédite et fort originale ! Bien sûr, j’ai essayé ILLICO PRESTO TOUT DE SUITE. (toujours avec les pommes de terre du jardin, je ne vous rejoue pas le même blabla que ci- dessus, hein !!?)


Tout commence de façon classique. Faire cuire les pommes de terre à la vapeur, (j’ai commencé par 1 kg), plutôt une variété farineuse, sans les éplucher, pas de sel jusqu’à ce qu’elles soient fondantes.
Ensuite, rien d’extraordinaire non plus. Il faut les éplucher et les presser en purée fine. J’ai sorti le moulin à légumes, plutôt que le presse purée électrique, mais cela n’a probablement aucune incidence sur le résultat. J’ai ajouté un peu d’eau de cuisson, pour la détendre un peu et qu’elle soit souple.
Maintenant, ça se corse :
Ajouter dans cette purée,
   * 750 g de sucre (roux, blanc) par kg de purée,
   * 1 CC de cannelle, de la vanille.
   * Parfumer au rhum.
 Laisser mijoter à feu moyen, environ 15 mn.
Il ne reste plus qu’à mettre en pots, laisser refroidir et faire goûter.
J’en ai offert à plusieurs personnes sans dire ce que c’était… Tout le monde a apprécié. Une SEULE personne a émis l’hypothèse que c’était peut-être de la pomme de terre, même si cela paraissait invraisemblable.
Voili, voilou : bravo pour le goût (c’est tout de même le plus important !) et l’originalité. Encore une marmelade qui va en surprendre plus d’un !

La petite sirène...

Cela fait (déjà) (à peine) (plus) de 2 ans… que j’avais détourné un morceau d’ancienne balustrade en clown… 


Et comme je vous l’avais écrit dans l’article, j’en avais récupéré une dizaine donc encore un beau potentiel créatif. Les années ont passé et je n'ai plus avancé sur le sujet. Pourtant, comme j’ai un morceau en déco juste à côté de notre porte d’entrée, je ne risquais pas d’oublier !
🌞🌞🌞
Durant les grosses chaleurs que nous venons de traverser, je n’avais vraiment pas envie d’aller à l’extérieur pour poncer (j’ai toujours un gros meuble à customiser) et recherchais plutôt des petites créations à faire au frais très relatif, à l’intérieur.                          🌞🌞🌞

C’est ainsi qu’est née l’idée qui suit. Oh ! pas le modèle en lui-même, car il y a de nombreuses versions sur la toile, mais plutôt pour le support, en détournant un nouveau morceau de cette ancienne balustrade.
Traçage et scie sauteuse. Je suis bien obligée de me débrouiller, Chéri est absent. C’est peut être aussi bien, celui lui évite une crise d'angoisse et m'oblige à apprivoiser ce matériel.
Et tout compte fait, j’estime que je m’en sors plutôt bien (après, il n’y a que moi pour juger, ça évite les tergiversations)
Ponçage et première couche de fond, car je ne sais pas encore vraiment quelle couleur faire.
🚩 Peut être avez-vous une première idée de ce que je vais en faire ? 
🚩 La forme vous parle ?
(Désolée, petite sœur), je sors les capsules de café. Mon stock semble inépuisable, j’en utilise de moins en moins. Je n’ai cependant pas envie de les gerber, vu le temps que j’ai passé à les vider, laver et sécher.
Je les écrase au marteau, et le pistolet à colle fait son office.
Egalement sur la tranche. On dirait des écailles, c'est l'effet recherché.
Ensuite, c’est des boutons, des dizaines et encore des dizaines, collés un par un…
Oui, c’est une queue de poisson… mais pas un poisson !
Avant de continuer, je passe un mélange coloré dans des bruns chauds et ensoleillés sur le reste et l’arrière.
Je dois faire une tête : une boule de papier journal, entourée d’une chute de tissu. J'ai du raphia. Je ne suis pas fan de cette matière, mais là, c’est pile poil ce dont j’ai besoin. Je couds la chevelure, puis tresse cette masse indisciplinée…
La taille me semble correcte ! 
Encore le pistolet à colle pour fixer la tête et coller les derniers éléments de ma sirène : fleur, étoiles de mer et coquillages peints.
J'espère que cette fois, il n'y a plus de doute. Elle mesure 65 cm.
Voili, voilou : la salle de bain me semble le meilleur endroit pour cette déco.
N.B. : j’avais donné quelques morceaux à une amie. Va falloir que je la tarabusque pour savoir ce qu’elle en a fait. J’en ai encore un morceau déjà décapé, je vais essayer de ne pas attendre aussi longtemps pour une autre création !

Ça roule pour elle !

Pour les 1 an d’Ambre, j’avais confectionné un petit panier rond, à retrouver par ICI.
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J’avais dans l’idée de réaliser son jumeau pour le premier anniversaire de sa cousine Helena, mais en goguette à Luxembourg, j’ai aperçu dans une boutique un mini chariot à roulettes.
J’avoue qu’il m’a tapé dans l’œil, avec son joli rose très girly fille coquette.
J’ai demandé l’autorisation de faire une photo, pour garder l’idée en mémoire.  
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Je vais le réaliser en version mini pour qu’Helena puisse l’utiliser quand elle commencera à marcher. Ça ne va pas tarder, elle se déplace à quatre pattes très allègrement.
Je prépare le patron du fond et dessine sur un couvercle de caisse à vin récup. Je trace une ligne à 6 mm du bord et marque l’emplacement des trous à faire.
Chéri qui passait par là se propose très gentiment (et naaan, c’est pas pask’il a peur pour sa scie sauteuse et sa perceuse)… très gENtiMEnT donc, de découper la forme et percer les trous. Merci !
Maintenant, c’est à MOI de jouer…
Ponçage et peinture du fond. J’utilise du rotin de 3,5 mm pour les montants. Un tressage particulier permet de cacher la tranche.
J’ai prévu de tisser le tour (ce qui s’appelle la clôture en jargon de vannerie), un peu évasé vers le bas avec un léger renflement… Je laisse un espace à 2 cm du haut, pour un ruban, un galon, on verra !
Dimensions du panier : environ 20 x 15 du côté le plus large. Hauteur totale : 40 cm
Habillage de l'anse en cours...
J’ai bien du mal à trouver des roues… et c’est mon voisin de vannerie qui, disposant d’une scie cloche, me fournit les 2 roues. Merci Charles.
Je les peins, colle une bande de mousse sur la tranche, puis petit décor incontournable…
Une plaque de bois collée en dessous et des pattes en "U" vissées. Des bouchons plastiques, collées les uns aux autres et entourés de mousse pour le pied devant qui permet au panier de tenir debout.
Ensuite, les babioles indispensables pour terminer : le ruban mauve à cœurs, et un petit grigri coloré...

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Quelques heures du début à la fin, mais je suis bien sûre qu’il n’y en a pas beaucoup des "comme ça".

Voili, voilou : je viens de l’offrir, je peux vous montrer !
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