Retomber en enfance...

Je voulais commencer mon article en vous parlant de Nicolas et Pimprenelle, mais, j’avais déjà utilisé cette idée pour un autre article, même s’il date (ICI). J'ai ensuite pensé à Boucle d’Or, mais là encore, trop tard (). Je vous passe les Bisounours et Winny...
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Du coup, un peu à l’insu de mon plein gré, avec un chouya de réflexion et une once d’intuition, vous en savez déjà beaucoup sur ce qui va suivre.
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Tout a commencé, lorsque je suis allée à un vide grenier estival à quelques kilomètres de chez moi. Je suis tombée en arrêt devant un carton plein de laines pour une somme totalement dérisoire. Dans ces cas là, on ne discute pas le prix, on prend ! Ce que je fis. Je vous montre, pour un total de 5€.
En détaillant un peu mes emplettes, je remarque 4 pelotes de fil poilu, extrêmement doux et dont le nom de la couleur me renforce dans mon idée de tricotage.
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Souvenez vous : j’ai déjà crocheté plusieurs ours, tous partis ( et ) et pour changer, je voulais en tricoter un.
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Ce sera en suivant un tuto, ici. J’ai fait quelques aménagements, je vous en parle à la fin de l’article.
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Aiguilles numéro 4. Une pelote pour le corps et la tête.
Tous les morceaux sont tricotés, deux pelotes ont été nécessaires. Je pourrai tricoter le jumeau.
Toujours de la récup pour le rembourrage des différentes parties. Je n’en mets pas trop, il reste très souple et moelleux. Des boutons pour les yeux et le nez, une petite étiquette incontournable, mais je sais que personne ne doute que je l’ai fait avec amour.
Il prend la pose facilement, adorable coquin :
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Voili, voilou : j’ai bien envie de retomber en enfance !
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Les ours blancs sont blancs parce que ce sont de vieux ours.
               Alphonse Allais

Chutes libres…

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Pour ces créations, pas de grands métrages, je sors quelques chutes susceptibles d’être utilisées.
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Article 1 : des poids 
Petit à petit mon matériel de couture s’étoffe.
(couture… étoffe… je pense j'espère que vous avez relevé l'humour de folie) .

J’ai vu des tutos en partant d’un triangle (), mais c’est beaucoup plus mieux comme j’ai fait. (Cocorico, attention les chevilles).
Je cherche quel poids et quoi mettre dedans, mais surtout le volume pour calibrer les housses. Premier prototype et 100 g, c’est trop. Après tout, c’est simplement pour poser sur un patron ou du tissu et éviter les épingles. Je réduis à 80 g.

Je coupe des rectangles de 17 cm de long et 8,5 cm de large. 
Je plie sur la longueur et couds les côtés, endroit sur endroit. Travail à la chaîne avec un point d’arrêt à chaque extrémité.
Je retourne et direction balance de précision pour le remplissage : entre 70 et 75 g de sel, complété à 80 g avec du riz, qui permettra d’absorber l’éventuelle humidité. (Malin, hein !) 
J’épingle en faisant coïncider les couture de côtés pour donner la forme du berlingot. Je pensais bêtement coudre à la machine, mais c’est pas très facile. C’est quasi aussi rapide à la main, ce que je fais.
10 mignons petits berlingots poids de couture prêts à être utilisés. Sans être nostalgique, ça me rappelle lorsque ma mère m'envoyait acheter un berlingot de lait à l'épicerie du coin.
Je ne sais pas encore si c’est super méga bien à utiliser, mais je les adore. Dans le pire des cas, ils iront parfumer les armoires avec quelques gouttes d’huile essentielle, voire simplement décorer la table quand nous aurons des invités.
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Article 2 : le porte épingles pour le poignet.
Je ne mesure rien, c’est à l’œil. Encore un reste de tissu, du gros grain élastique.
J’ai intégré un petit rectangle de plastique pour ne pas risquer de me piquer, ouate de récup évidemment. Très pratique.
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Article 3 : un porte cartes pour le sac à main. Vous dire que je n’en avais pas serait un mensonge, mais j’ai trouvé la rapidité de couture bien tentante. () Je fais le patron en respectant les dimensions indiquées.
J’ai encore une petite chute de  tissu 🍎🍏, pour aller avec…. Je vous montrerai à la fin. Intérieur d’un joli vert, tout comme j’aime. Endroit contre endroit, une couture. Cranter, dégarnir les coins, retourner et faire une surpiqûre au bord.
Pliage, c’est tout simple, coutures des côtés et du bas.
Pour fermer, ce sera, plus tard, une pression. Je demanderai à Leilanie, ma belle fille de Narbonne lorsque j’irai les voir, elle a le matos. PLUKA glisser mes cartes bancaires et vous montrer le porte chéquier coordonné.
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Article 4 : Entre napperon et set de table, esprit patchwork
Je coupe un carré et des bandes rectangulaires, en suivant la vidéo .
Seule la première n’est pas cousue tout le long du côté...
... pour glisser la dernière dessous et terminer la première couture.
Déjà là, j'aime bien.
Ensuite, en suivant une l'autre vidéo ici, un carré cousu tout le tour, puis ouvert sur les diagonales.
Déjà là, j'aime encore plus : 
On peut continuer tant qu’on veut sur le ou les mêmes principes. Je couds encore un carré de tissu vert, coupé sur les diagonales. J’ai doublé avec un reste de rideau. Bordure cousue avec un point fantaisie. Une étiquette "marietouzazim" et l’autre à cheval sur le bord. 35 cm de côté au final.
Certes, je ne sais pas quoi en faire, mais j'adore l'idée ! Faudrait au moins que j’en couse un second pour en avoir deux (c’est pas une super lapalissade de la mort qui tue, ça ?). 
En attendant que quelqu’un me le chipe, il repose sur le canapé.
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Article 5 : Et puis, L'ENVIE de vous parler d’un projet qui me tient beaucoup à cœur.
J’ai dans l’idée de constituer une cagnotte, pour avoir PLEIN de sous et partir aux Bahamas ainsi faire un don à une association pour les enfants hospitalisés. Je préciserai bientôt laquelle.
J’ai cousu quelques prototypes de marque-page : 
Trois formes disponibles, 3 € pièce. D’ores et déjà, vous pouvez passer commande. 
J'ai réservé quelques après midi avec des copines pour la couture.
Une belle façon d'être à la page, non ?
Voili, voilou : je range la machine à coudre. C’est au tour de la surjeteuse, mais je n’ai jamais pratiqué… il va me falloir un peu de temps pour l'apprivoiser.

Prenez une feuille… Interro surprise !

Non seulement, je n’ai pas grand-chose à vous proposer, mais EN PLUSSS, je suis complètement restée sans idée pour proposer un titre flatteur à mon article… Quelle tristesse !

Quelques petites découvertes, tout de même, 

dans la cuisine principalement.

Comme chaque année en juin, je fais le point de ce qu’il me reste en apéritifs maison à base de feuilles d’arbres et d’arbustes du jardin. C'est pas encore la misère, mais l'hiver peut être long.
Cette fois, je mets en route du vin de feuilles de figuier, de pêcher, de cassis. Déroulement complet en fin d’article. 

Et comme si je n’avais pas assez de variétés, j’ai fait l’e
ssai d’un vin de céleri avec les fleurs et quelques feuilles de céleri perpétuel. Après tout, le sel de céleri ravive déjà le jus de tomates.

* 1/2 l de vin blanc, 
* 90 g de sucre, 
* 14 g de fleurs et feuilles de céleri vivace, 
* 2 CS d'alcool pour la conservation.
Macération très courte  : 48 heures 

Pour la dégustation, j’ai fait goûter à l'aveugle (je tairai le nom de ces personnes téméraires bénévoles, par souci de discrétion), et nous avons été UNanIMeS : très parfumé, original et surprenant, délicieux, donc à refaire ! 

Et puis, comme j’étais dans les cueillettes, m’est venue l’idée de chercher si certaines feuilles pouvaient servir en infusion. Et, pour moi, qui dit infusion, veut aussi dire sirop. Me voilà donc dans mes essais de :

 SIROPS de FEUILLES

COMMENT FAIRE ?
* De bon matin, aller au jardin et cueillir des feuilles de figuier et pêcher.
* Les laver. Inutile de les essuyer, puisqu’elles vont faire trempette dans de l’eau.
* Les  au ras de la tige, puis en petits morceaux.
* Mettre de l’eau à hauteur sans tasser les feuilles, laisser frémir 10 mn, couvrir, couper le feu et laisser macérer.
* Filtrer en pressant les feuilles. Mesurer la quantité de jus. 
* Remettre à chauffer en ajoutant 800 à 900 g de sucre et 3 CS de jus de citron par litre. Laisser fondre le sucre sur feu moyen et  frémir 10 mn environ.
* Mettre en bouteille, en filtrant au filtre à café. Fermer de suite. A garder au frais.
Très belle découverte, 
belle puissance odorante, je ne m’y attendais pas.
Une belle alternative aux jus de fruits, sympa avec de l’eau pétillante. 
Pour compléter ce que j'ai déjà : sureau, rose, verveine citronnée, menthe et basilic. 
Voili, voilou : de quoi proposer des boissons maison ET originales ! Je vous laisse, je vais boire un coup.
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