Bonbon bronzette...

Même si ce n’est absolument pas mon trip d’être bronzée, je crois savoir que consommer des carottes permet de préparer sa peau pour l’été et peaufiner son bronzage.
J’ai découvert une recette bien sympa (ici) et comme il ne reste que des carottes au jardin pour le moment, c’est THE recette à essayer ! Et, vous me connaissez, pour rendre service, je me dévoue bien volontiers.

J’ai fait cuire la carotte coupée en morceaux, à l'eau, sans ajout de sel. Une fois tendre, égoutter puis mixer pour obtenir une purée fine.
A part, j’ai mélangé jus d’orange, sucre et maïzena. J’ai ajouté à la purée de carotte. Chauffer et cuire en remuant jusqu’au premier petit bouillon. On obtient une pâte très épaisse. Hors du feu et un peu tiédi,  j'ai ajouté l'HE, la vanille et l'amande amère.
Disposer en couche sur un papier sulfurisé. Lisser avec une spatule humide et laisser prendre au frais. La texture ressemble à des pâtes de fruits.
COGITANT sur les possibles et poussant le sacrifice à son extrême, j'ai mélangé une partie avec de la pâte pralinée, à hauteur de 20%.
J'ai repatouillé, puis avec les mains légèrement humides, façonné des boulettes pour les pralinés et coupé en carrés pour les autres.
Les enrobages :
📌Torréfier la noix de coco râpée à sec, laisser refroidir et ajouter le sucre. Rouler les bonbons dans le mélange. Pas de photo, mais c'est bon.
📌Trempage chocolat : le faire fondre, tremper les carrés ou les boules et disposer sur un papier sulfurisé, le temps qu'il durcisse.
Plusieurs groupes de testeurs pour le verdict : certains ont préféré sans praliné, d'autres, avec, mais tous ont aimé. Tous les goûts sont dans la nature, c'est bien connu ! 
***** ***** *****
👉Rien que pour VoUS, pour ce dernier article du mois :
 "Compotée beurre de pommes aux épluchures et trognons"
Je vous entends déjà d’ici dire que ce titre est vraiment peu alléchant… Mais, ne nous y trompons pas, c’est délicieux et en parfaite harmonie avec le zéro déchet.
J'ai récupéré trognons et peaux d'un gâteau invisible. Couper les trognons, ajouter un peu d'eau et laisser cuire tranquillou, à couvert. 
J'ai tout passé au robot, puis au chinois.
J'ai obtenu une belle purée lisse. Bien sûr, on peut consommer de suite. J'ai parfumé à l'huile de coco pour son goût subtil, vanille (toujours et encore, j'adooore!) et un peu de sucre, mais c'est facultatif. D'autres mélanges  par ICI
Pour la déco, un morceau de pomme séchée maison et deux sarments de chocolat. Sympa, non ??
Voili, voilou : ça vous tente ?

Sortir du cadre...

😥😢Quelques mois en arrière, j’ai récupéré chez mon amie Claudine, des croisillons de fenêtres en bois qui allaient partir à la déchetterie. (HORREUR totale, vous en conviendrez)
* Certains sont allés au jardin, servir d’espalier ou de mini serre, 
* D’autres ont voyagé pour aller se dorer la pilule sous le soleil chez des amis à Belfort, 
* Et j’en ai gardé pour des projets un peu flous sur le moment, j’avoue.

Petit à petit, mon dossier d’idées pour les mettre en valeur s’est étoffé et aujourd’hui, je peux vous présenter ce que j’ai fait avec l’un d’eux. 
Premier travail rébarbatif : le ponçage. Janvier n’est pas connu pour ses chaleurs excessives (en tout cas, par ici), je suis donc installée sur la table de la pièce à vivre. Évidemment pas de ponceuse électrique, je fais à la main.
Mise en peinture : 3 couches pour un rendu net, avec le petit égrenage au papier de verre 240 à la fin. Le cadre est prêt.
Je décide d’agrafer différents tissus sur l’arrière. Quelques petits jurons (mais exclusivement féminins, genre saloperie de putain de merde flûte ou punaise) m’ont probablement échappé, l’agrafeuse restant parfois capricieuse.
Ensuite, le BONHEUR, si, si ! Toutes ces petites choses que je gardais précieusement depuis fort longtemps vont enfin trouver leur place (j’allais écrire "utilité", mais c’est peut-être tout de même un peu trop violent par ici).
Le pistolet à colle virevolte jusqu’à cette perfection (unique avis exclusivement personnel).
Quelques détails : mon idée d’en faire un joyeux bric à brac romantico-vintage prend vie.
Posé juste sous mon nez, lorsque je suis devant mon ordi, j’adoore ! Merci Chéri pour cette dernière action. Dimensions : 108 x 47.
Voili, voilou : une idée en attirant une autre, je sais (déjà) ce que je vais faire avec le suivant. Je vous montrerai, même si question délai, personne ne sait. 

Rencontre improbable avec le Professeur Tournesol…

Belles leçons de cuisine ces derniers jours avec quelques essais autour du tournesol. 


Cela fait des années que j’en mets dans mes pains aux graines, mais c’est un peu réducteur comme utilisation.
Et puis en procrastinant devant mon écran, j’ai découvert des recettes qui ont, bien sûr évidemment, éveillé ma curiosité.

Tout simple pour débuter, graines torréfiées et disposées entières dans une salade ou concassées sur un potage juste avant de servir par exemple… Croquant tout à fait craquant, c’est délicieux. Ça n’a certes pas le même goût que les pignons, mais le prix n’est pas le même non plus. 

Très facile pour continuer, une tartinade aux graines de tournesol. Ingrédients et proportions à la fin.
Laisser tremper 100 g de graines une nuit dans de l’eau froide. Rincer et essuyer. J’ai torréfié le reste à sec. J’ai tout passé au moulin à café pour avoir une poudre déjà bien fine.
Ensuite, j’ai ajouté le reste des ingrédients. J’ai utilisé le mixeur plongeant pour obtenir une préparation lisse.
Nous avons des invités, ça tombe bien pour avoir d’autres avis que le mien. 
Sur une rondelle de baguette légèrement toastée, une belle couche de tartinade et un peu de tomate séché...
... 1/2 olive noire (ou, testée, mais mangé avant de prendre une photo avec une belle lichette de saumon gravlax.)
Inutile de me demander si c’est bon : comme c’est par ici, c’est que c’est facile à faire ET bon. 
J’en ai de suite préparé une nouvelle fournée pour faire goûter. J’ai vu après, une recette dans laquelle on ajoute de la levure maltée (j’en ai, j’aurais pu) mais c’est trop tard, j’ai donné les pots !

Très étonnant pour clore : un "RI...sotto" de graines de tournesol (ici

Quelques ingrédients, liste et proportions à la fin : 
Là encore,  laisser tremper les graines une nuit dans de l’eau froide (au frigo). Rincer. Égoutter. 
Je voulais les peser une fois trempées, mais je les ai égouttées avec ma passoire à l’envers, donc une partie est tombée au fond de l’évier. Inutile de rire, c’était au petit matin, même pas 10 H !

J’ai préparé les légumes. La carotte se prélassait encore dans le jardin il y a moins d’1/2 heure. Pour émincer l’oignon, j’ai ENFIN pensé à tester la râpe à gros trous, c’est plutôt pas mal, mais j’ai tout de même eu une petite larme. Dans la sauteuse une belle poupougnette d’huile de coco et de matière grasse végétale.

J’ai fait cuire à couvert sans colorer environ 10 mn oignon et carotte. J’ai ensuite ajouté les graines de tournesol et le vin blanc tiédi.
Cuisson 25 mn, à ajuster, que le jus soit presque entièrement évaporé. Les graines restent fermes, légèrement croquantes mais pas dures. Sel et persil du jardin avant de servir.
Ravis de cette découverte.
J’ai réchauffé le reste avec une cuillerée de crème fraîche pour un beau crémeux et du jus de citron : bel accompagnement original pour des noix de saint Jacques.
Voili, voilou : je m’arrête là de mes essais, plus de tournesol sous la main, mais nul doute que je reviendrai vous en parler prochainement !

T’es chiche pour un chèche ?

***** *****
Cette année, pour les anniversaires et /ou petits cadeaux, je ferai des chèques… euh non, je voulais dire des CHÈCHES ! 

D’après le Larousse, le chèche est une longue écharpe entourée autour de la tête au Sahara. Ici employé, ce mot est donc erroné ! Cette mise au point étant faite, passons aux choses sérieuses.

En réalité, cette forme oscille entre châle au charme un peu désuet et écharpe classique rectangulaire. On devrait plutôt écrire écharpe triangulaire. 


Pour tout vous dire, en période hivernale, j’aime bien tricoter devant la télé. Je cherchais donc un truc pas compliqué, où il ne faut pas toujours regarder son ouvrage.

Je trouve un premier modèle, tuto de Mamie Crochet, iciEn fin d’article, la (toute) petite modification apportée. J’ai choisi la laine azurite 100 % acrylique et crochet 5,5. Ce sera pour Ambre, la couleur lui plaît.

Il s’avère que je ne peux pas le faire devant la télé, car il faut toujours piquer dans le brin arrière de la maille et, perso, il faut que je regarde. Je le termine cependant rapidement. Un peu plus de deux pelotes, hauteur maxi à la pointe pointe : 36 cm et longueur totale : 136 cm. 

Je reprends mes recherches et trouve mon bonheur, aux aiguilles cette fois-ci (ici). C'est la même laine acrylique, mais association de plusieurs couleurs.
En 3 soirées, en regardant la télé, c’est fini ! (numéro 2)
Et puis, un nouveau (numéro 3) au crochet pour Leilanie, la maman de Ambre. Une autre qualité avec 40% de laine, crochet numéro 5 et les couleurs qu’elle a choisies dans mes stocks.
Je crochète les bandes de couleur au gré de ma fantaisie : 
Plus long et plus large, c’est normal c’est pour adulte.

Et puis, un nouveau (numéro 4) aux aiguilles numéro 7 en doublant la laine. Effet chiné avec un fil brillant très fin. C’est léger, même pas 100 grammes, doux et vaporeux. Pour le terminer un rang de mailles serrées au crochet 7 tout le tour, puis des bouclettes (détail à la fin). 

Et puis, un nouveau (numéro 5) au crochet 4,5 avec cette laine qui change de couleurs, tons bleus et verts. Là, ça va beaucoup moins vite.
Moins large que les autres, environ 25 cm pour 1,6 m de long. je fais un rang de mailles serrées tout le tour et des bouclettes un peu plus imposantes : 
Et puis, je viens d’en commencer un sixième, (dernier ? ultime ?)  toujours avec la laine bleu/vert,  aiguilles 7, point mousse, réplique du numéro 4.
Voili, voilou : entre les écharpes classiques (ICI) et celles-ci, j’espère BIEN faire plaisir à mes belles et/ou petites filles !
***** *****
Pour finir, un virelangue Ne pas confondre un chèche chic avec un chèque chiche.

blogger