Gilet ou serpillière ??

Impossible d'oublier cet échange mythique et, oh combien savoureux, entre Thérèse et Pierre dans "Le père Noël est une ordure"

-Ecoutez, de l'extérieur, c'est déjà magnifique ! Oh Thérèse ! Une SERPILLIERE ! C'est formidable, écoutez, fallait pas...
-Mais non, Pierre, c'est un GILET...
-Ah, mais oui, bien sûr, c'est un gilet ! Où avais-je la tête ? Il y a des trous plus grands pour mettre les bras ! ...

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Merci à Nelly, (super tricoteuse-crocheteuse-cuisinière, et tout et tout) qui m’a fait passer les liens de ce joli modèle. Je me suis tout de même renseignée auprès de mes belles-filles pour savoir si cela pouvait plaire à mes mini miss !
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J’ai commencé par celui d’Helena, 4 ans tout pile aujourd'hui, mais assez menue. Elle veut du jaune, pas de souci pour moi. Crochet numéro 5, fil acrylique et laine. Des brides et des mailles serrées, ça va, je connais.
80 mailles chaînette, on part de l'encolure. En cherchant un peu, j’ai trouvé des mensurations pour différents âges, si, comme moi, vous n’avez pas les mannequins près de vous.
Je termine par un point coquille en bas et au bord des manches, tout aussi facile à réaliser que le reste.
Après avoir rentré tous les fils, je couds les boutons, j'agrémente le devant d'un galon fleurs et de quelques nœuds cousus au milieu pour qu'ils ne se sauvent pas.

Pour Ambre, 5 ans et toute fluette, ce sont des tons de rose et du blanc. Un peu plus long, quasi la même largeur que celui d’Helena. Je vous ai mis les liens des différentes vidéos, après l'article.
Petits boutons, et fleur de rubans : j’ai coupé des longueurs et brulé le bord pour éviter que cela ne s’effiloche. Ensuite j’ai cousu par paquets de 5, puis le bouton. 
En entier...

L'ultime pour Octavia, dernière petite-fille née dans la famille, taille 18 mois/2ans. Après avoir rentré les fils, j’ai eu l’idée de nouer les chutes de laines, puis de les ébouriffer.
Un petit bouton cœur vient compléter le devant.
Voili, voilou : série terminée, 3 gilets en 3 jours, c’est pas mal.

Cannage et camembert…

🔨🔧🔦📐📏
J’ai en cours une "restau-custo", avec INEVITABLEMENT quelques imprévus qui m’obligent à passer plus de temps qu’imaginé. Je vous en dirai plus quand ce sera terminé. J’ai donc un peu de temps entre les différentes étapes.
🔨🔧🔦📐📏

👀En cherchant autre chose, (NAAAN, je ne dis pas quoi, cela vous donnerait trop d’indices sur mon autre chantier), j’ai retrouvé, presque par hasard donc, une assise de chaise, gardée TRES précieusement. Voilà pour le cannage !




Et si j'ai gardé le cadre de la chaise ? Inutile de poser une question quand on connait l'éVIDenTe réponse.
👀Pour le camembert, deux petites boîtes en bois, qui ne contenaient d’ailleurs sûrement pas du camembert, mais pour mon titre, j’ai trouvé que l’association sonnait plutôt pas mal ! Je réduis le diamètre, car j'ai peu de cannage. Petit coup de ponçage pour un bord bien net.
Le pistolet à colle, fidèle compagnon de bidouillage parmi les fidèles, est dégainé et mis à chauffer. Je colle un biais à cheval sur un bord.
Ensuite le fond de la boîte à fromage.
Ensuite, le cannage sur la hauteur de la boîte. Ensuite, à nouveau du biais sur le bord supérieur. Le corps est (PAR)fait. Vous n’en verrez pas plus pour l’instant, car, investie de la joie divine de création, je n’ai pas pris de photos.
Je réalise un couvercle : fond de boîte recoupé légèrement, poncé doucement. J’ai recollé un bord en bois, puis recouvert de biais.
Pour habiller le dessus, des chutes de liège. Je n’avais pas de morceau assez grand pour recouvrir d'un seul tenant, et c'est pas plus mal. Un petit bout de biais pour ouvrir facilement.
Quelques babioles cachent des filaments disgracieux de colle, imprégnés à l'insu de mon plein gré sur le biais. Pieds en perles en bois.
HoP, et d'une !
Sur ma lancée, numéro deux, même principe, plus haute.
Le couvercle est recouvert de fleurettes de bois, c’est mon côté bucolique.
Je ne sais évidemment pas trop quoi en faire, j’espère trouver preneuse avec mes belles-filles et/ou petites filles et/ou amies Z'et copines ! 
Il me reste encore un peu de cannage, juste de quoi réaliser ces deux bracelets OU ronds de serviette, au choix.
     ... Sympa en manchette ...

Voili, voilou : petit intermède terminé, je retourne à mon ouvrage !

Il est l'heure de se LEVER !

Pour changer de la brioche du matin, même si elle est maison, je vous propose aujourd'hui une recette simplissime de PANCAKES, sans sucre, sans beurre, sans farine et sans œufs ! 

C'est "A JOKE" évidemment, 
mais c'est vrai qu'il n'y a
  NI sucre, NI beurre.

            La pâte est vite prête. 
📌Ingrédients et proportions en bas.
📌C'est pas compliqué, faut TOUT mélanger. 
        

Je  beurre légèrement  la poêle, uniquement  pour la première fournée, mais ce n'est même pas obligé. Une belle cuillerée à soupe déposée dans la  poêle  chaude. Retourner  après  quelques  minutes pour cuire  et colorer l'autre côté. 
Voilà, c'est prêt à déguster.
J'ajoute parfois quelques cranberries ou raisins secs. Pourquoi pas (oserais-je, il y a si longtemps que je ne l'ai pas écrit) une poupougnette de rhum ou de cointreau ? BREF disait Pépin, une recette multi-facettes.
Pour ENCORE changer, des flocons d'avoines (que j'aurais pu torréfier d'ailleurs). Je n'ai pas pesé, j'ai ajouté à vue. Et pendant que le premier côté cuisait, j'ai saupoudré d'herbes déshydratées et gomasio sur certains et avec des amandes effilées légèrement écrasées sur d'autres.
Du coup, il était INEVITABLE que je vous présentasse mes assiettes du dîner.
🍴Version salée : tartiné de chèvre frais pour accompagner les radis du jardin avec les premiers haricots verts du jardin itou, verrine de tzaziki à ma façon.
Bien sûr, on peut tartiner avec plein de choses, je vous invite à consulter mon sommaire cuisine "à tartiner" pour vous donner quelques idées au cas où. ( J'allais écrire que les pancakes sont parfaits pour l'apéro, mais j'ai  peur que vous ne pensiez que je n'ai QUE ce mot là à la bouche.)
🍴Pour le dessert, pancake aux amandes coupé à l'emporte pièce pour un beau calibrage, surmonté de compote de pomme. J'ai fait deux mini quenelles de fromage blanc, car pas de chantilly (nous n'aimons pas particulièrement), quelques gouttes de confiture d'abricot, une feuille de verveine cristallisée et pour le croquant, "THE" mélange que j'ai en réserve et que je vous ai proposé dernièrement (ICI).
De plus, ils se congèlent sans problème, que demander de plus ? A tiedir au grille pain, si le cœur vous en dit.
Voili, voilou : pour le petit déj., je les sors au fur et à mesure, j’en connais un qui est ravi.

C’est la fin des haricots !

Malgré le temps plus que maussade, non… carrément immonde, les haricots donnent en plein. Hier, Chéri s’est dévoué pour aller faire la cueillette malgré la pluie : 1,5 kg de haricots lavés, équeutés, et congelés pour une belle partie.
C’est moi qui suis préposée à la cuisine pour ce petit exercice, et une fois terminé, j’ai, par curiosité et sans arrière pensée préalable, pesé les queues : 52 g. 
C’est pas bien beaucoup, mais je me suis dit que j’allais tenter de mettre en valeur ce "déchet".

J’ai fait cuire 15 mn, à petits bouillons, dans 25 cl d’eau avec 1/3 de tablette de bœuf.
Ensuite direction mini robot pour écrabouiller tout ça, avec très peu de jus de cuisson. (sinon, ça gicle partout, croyez-moi sur parole !)
Refaire cuire 5 mn, puis filtrer et presser pour extraire le maximum de jus. C'est bon et parfumé, mais que vais-je en faire ? Le résidu part au compost.
Je prélève environ 10 cl, dilue 1g d’agar agar, fais bouillir à petits frémissements durant 1mn30 et verse dans le reste du jus. J’ajoute 50 g de crème fraîche et 
répartis dans mes verrines pour une base panacotta.
La couleur me parait un peu pâlotte, j’ajoute du colorant VERT, de façon plus ou moins généreuse. Il aurait fallu le faire avant. Direction le frigo pour la nuit (qui, paraît –il, porte conseil).
CE MATIN : 
Je goûte : c’est plutôt pas mal, reste la mise en scène.
La préparation étant ferme mais moelleuse, je démoule sur une assiette décorée avec du curcuma, passé au travers du presse citron (ICI)
Je fais cuire un œuf dur et l’écrase grossièrement avec de l’ail, de la persillade et un peu de mayo. Trois petites quenelles surmontées d’une languette de tomate séchée.
Il tombe des cordes, c’est affreux ! N’écoutant que mon courage, je pars au jardin (aquatique) glaner ciboulette, basilic et pourpier.
Point de pâquerette pour sublimer mon assiette. Une pincée de gomasio, on peut passer à table.

Voili, voilou : j’avoue que je suis, en toute modestie, plutôt fière de moi. C’était joli à regarder et bien bon à déguster !

Ma PANACOTTA de queues de haricots verts est née.

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