A plein tube…

C’est toujours à peu près à cette période que je commence à réfléchir à la déco de Noël. Mon crédo, c’est de faire du nouveau, pourquoi pas même de l’ORIGINAL, sans rien acheter. Ce sera papier, il y a un petit moment que je n’ai pas fait d’éco-vannerie !
Je prépare une centaine de tubes, mais je pense qu’il m’en faudra plus. Ils mesurent environ 56 cm. La base est un carré de 40 cm.
Le principe est simple. Toujours aller sur le montant suivant, de l'extérieur vers l’intérieur.
Bien sûr, au début, il faut beaucoup de tubes, toujours raboutés les uns aux autres par un point de colle. Pour me donner du courage, je prends quelques mesures intermédiaires :
Avec 120 tubes, mon carré mesure encore 25 cm de côté, hauteur 18 cm.
Avec 150 tubes, carré de 20 cm, hauteur 26. Avec 180 tubes, carré 12 cm et 34 cm de haut. Ca commence à bien prendre forme ! 
J’arrive à la fin : 199 tubes et 50 cm de hauteur.
Il fait un temps splendide, je m’installe à l’extérieur pour le bomber. (Action à 2,99€).
Sans vouloir faire une forêt, je décide d’en faire un second sur un base ronde.
J’utilise un saladier de 21 cm de diamètre et 8 tubes.
Technique identique. 
J’ai pris soin de n’utiliser que les bords des journaux pour avoir des tubes blancs, car je ne veux pas le peindre.
J’ai utilisé 75 tubes, 30 cm de haut.

... Ensuite, c’est la déco ...

*** Le sapin argent :
J’ai récupéré des branches de pin parasol via une annonce sur Marketplace. Génial : pas bien loin de chez moi, une dame charmante. Je fais tout au feeling, petit à petit, pistolet à colle dégainé, prêt à servir. Une petite photo du bazar (incontournable à mon esprit créatif).
Je l’installe sous la véranda, grand soleil et température douce. 
Mes ours polaires sont ravis...

*** Le sapin blanc :
Je colle le fond sur un socle et le dépose sur une assiette de présentation, recouverte de papier aluminium. Le pistolet à colle est, plus que jamais, mon ami… Une petite guirlande leds. Celui-ci de taille plus modeste reste à l'intérieur.
*** J’ai aussi une couronne achetée 20 cts dans une ressourcerie.
Je fais des petits paquets d’épines de pin et commence à nouer. Pas bien joli, hein !
Je défais, coupe la petite base marron des épines puis je colle. Pour le reste, je farfouille dans mes trésors, pose, regarde, admire (ou pas)...
...jusqu’à cette quasi parfaite composition, sublimement magnifique

J’oubliais…
Avec les quelques tubes qui me restent, des maisonnettes.




D’abord un carré, ici de 5 cm, avec deux tours un tube suffit. 
J’ai collé les croisées de fenêtre par l’arrière. Pour le toit, même principe, mais sur une base de triangle ! Très facile à faire, j’adore, elles viennent compléter le sapin sous la véranda.
Voili, voilou : je ferai probablement une petite déco de table le moment venu, mais j’ai encore le temps de réfléchir !

Tatou… juste !



Lorsque Chéri m’a envoyé le lien de ce salon, j’ai tout d’abord pensé qu’il voulait se faire tatouer genre "Marie pour la vie" à un endroit que seuls nous deux connaîtrions et pourrions admirer dans nos moments intimes…

Et puis, j’ai regardé l’affiche d’un peu plus près et j’ai de suite compris que je m’étais totalement fourvoyée. (Remarquez, je préfère, car à part un cœur tatoué au stylo ou au feutre, je ne suis pas très adepte)
👍 Nous nous sommes très vite décidés pour y aller et nous ne l’avons pas regretté. Nous étions accompagnés d’un couple d’amis. Premier bon point avant même d’arriver, puisque nous avons fait du co-voiturage.

👍 Deuxième bon point : 
Prix d’entrée très abordable, 3€, qui permet de NE PAS hésiter à s'y rendre. Tout l’espace du Hall B du parc des expos de Saint Étienne, était ouvert à plus de 200 exposants.
Des associations locales et solidaires, des commerçants avec de vraies valeurs éthiques, des ateliers, des discussions et des rencontres (plus de détails par ici )
J’ai aperçu un atelier de création de marionnette, la possibilité de faire un tawashi, ou des bee wraps, un espace radio et des "squares" pour écouter, échanger, se rencontrer.

👍 Dès l’entrée, un bel espace réservé à du troc : des plantes et des graines, mais aussi quelques objets et des vêtements. D'emblée un nouveau bon point, je trouve le concept génial. En me promenant, je repère une paire de chaussures MAGNIFIQUES, qui me vont comme un gant, c’est dire, hein ! (et beaucoup mieux que des gants qui vont comme un pied !)
Mais comment faire, puis que c’est du troc et que je n’ai rien à déposer en échange ?
J’ai abordé une bénévole qui m’a demandé de l’aider une quinzaine de minutes en échange de ma précieuse paire de chaussures ! Bravo, super. 
👍 J’ai décidé de participer l’année prochaine et de donner un peu de temps pour ce stand qui manque( parait-il) toujours de bénévoles. Un nouveau bon point !
👍 Ensuite, une association engagée dans le nettoyage ponctuel de la nature. Là encore une grande nécessité et un petit engagement que je juge tout simplement citoyen. J’ai donné mes coordonnées pour participer. Un bon point, non ?
👍 J’ai un peu snobé les fabricants de savons artisanaux, puisque je fais les miens. J’ai fait un nouvel atelier savons et chantilly savon : 2 kg d’huiles et beurres, 4 recettes réalisées, 2 chantilly. Un bon point, je crois !

Il y avait également maints stands de produits alimentaires : confitures, miels, pains, terrines, artisanaux Z’et locaux. Je ne me suis pas forcément attardée non plus, puisque je fais beaucoup de "moi-même maison". Et encore un bon point, voire deux, puisque j'achète des farines bio au moulin, en gros sacs de 10 kg. 👍
Tout aussi attractives, des créations tissus, laine : incontournables lingettes lavables, linge de bébé, vêtements enfants et adultes qui sont bien loin des rayons de supermarché où tout se ressemble ! De quoi se vêtir éthique, durable. Petit bémol, ce n'est pas forcément adaptés à toutes les bourses.  Des chaussures et des accessoires en vrai cuir itou. Là encore, sans trop me prendre le melon, il y a bien longtemps que je prône l’usage des pipinettes, des charlottes couvre plats, de l’essuie tout lavable, etc, ou la customisation de vêtements de seconde main… 👍 Et TAC, encore un bon point.
Je me suis laissée tenter par une pochette de l’association "Volontariat en Inde". Nous avions effectué un petit voyage dans ce pays fabuleux d’où l’on ne ressort pas indemne ! 
J’ai aussi acheté des graines d’agastache, plante découverte lors d’une visite au jardin des plantes à couleurs, visite d’ailleurs effectuée avec les mêmes amis qu’aujourd’hui (Et je ferai taire de suite, les éventuelles méchantes langues qui diraient "c’est toujours les mêmes amis, PASKE ils n’ont que ceux là ").
L’agastache, c’est bon et j’aurai grand plaisir à faire pousser cette herbe aromatique dans notre petit coin de jardin. 👍 Un bon point, Z’êtes bien d’accord !
De grandes enseignes de protection de la nature, de produits bios et écolos étaient représentées. Possibilité de se restaurer ou se désaltérer.
J'allais oublier le magnifique mandala en land art, vraiment, vraiment très beau ! 
Voili, voilou : j’en oublie encore, c’est sûr… J’espère simplement que si vous êtes de la région stéphanoise, je vous ai donné l’envie de ne pas rater la prochaine édition !
Petit bonus extraordinaire : à la sortie du salon, une vieille table de nuit délaissée à côté d'un arbre. C'est notre ami qui l'a aperçue. Chéri a fait (un peu beaucoup) les gros yeux, mais je n'ai pas pu m'empêcher de récupérer le petit tiroir, moi qui en ai tant cherché pour mon étagère ! Vraiment une belle journée... 

Tomber de charybde en scylla !

Je me lave les cheveux tous les 8 jours, au savon maison, depuis plus d’un an, mais avec l'envie de fabriquer un produit plus spécifique, d’autant que plusieurs personnes m’ont demandé si j’avais ça dans mon escarcelle de patouilleuse en cosméto.
📌Je tiens à préciser, sans SCI (ici) 
d’abord parce que je n’en ai pas et que je veux du simple et le plus naturel possible.
📌Exit les packaging enjôleurs, le shampoing qui coule dans la trousse car le flacon est mal fermé, une liste d’ingrédients longue comme le bras, et j’en passe ! 
JE VEUX (même si le roi dit "nous voulons") un shampoing solide avec des ingrédients dont je connais l’origine.

Voici le récit de mes (més)aventures.
Première essai : un palet breton au shikakaï
Les ingrédients : 
Je commence par mélanger 12g argile blanche et 15g de shikakaï.
J'ai ajouté 7g d'huile de jojoba, 7g d'huile d'amande douce et 14 ml d’eau florale de tilleul. Je chauffe la préparation au bain marie jusqu'à 70°, mais en réalité, je ne sais pas pourquoi il faut le faire. Hors du feu, j'ajoute 4 gouttes d’ HE de menthe poivrée et 4 de sauge sclarée.
Pas besoin de moule, la pâte se tient très bien toute seule. Une jolie teinte brun chaleureux. J’ai fait une  fantaisie avec un tampon.
Il était préconisé de le laisser sécher trois jours, il a bien attendu une semaine. BÔ, hein ?
(J’ai donc eu largement le temps d’en calculer le prix de revient, pour avoir une idée. Vous pouvez retrouver le détail en bas, environ 1,65 €.)
J’avais hâte de l’utiliser. 
J’ai mouillé mes cheveux, puis passé mon galet de shampoing. Premier désappointement : ça ne mousse pas du tout, difficile de savoir s’il y en a assez. Je rince et et fais une deuxième application. Dernier rinçage.
Pas de soucis de démêlage (peu étonnant en fait, vu que mes cheveux les plus longs doivent mesurer environ 3 cm, hihihi). Belle douceur et brillance. 
Petite note personnelle : c’est peut-être de là que vient le proverbe "Pierre (entendez galet) qui roule n’amasse pas mousse"… J’aurais dû me méfier.

Deuxième essai : un cannelé bordelais
Toujours sans SCI, mais avec du savon, car j’ai du mal à avoir le sentiment de cheveux propres sans l’ombre d’un chouya de mousse. Le savon n’est pas forcément idéal non plus, à cause de son PH d’environ 9, alors que le cuir chevelu se situe entre 5 et 5,5.
Je prépare mes ingrédients :
J’ai mis à fondre 85 g de savon de Marseille moulu fin, dans 160 ml de lait de coco maison, évidemment, bien sûr. 
Ensuite, hors du feu, mais en touillant et retouillant à chaque ajout :
60 g de gelée d’aloé véra, 1 CC d’huile d’olive, 1 CC d’huile de ricin, 10 gouttes d’ HE de menthe poivrée, 10 de lavande, 10 de cèdre de l’Atlas, 10g de leucidal, c’est le conservateur.
J’ai une préparation jaune pâle, mais qui me semble, à vue de nez, cependant un peu liquide. Je remplis les moules, laisse refroidir 2 H, puis place au congélateur, malgré mes doutes de plus en plus présents sur la solidification.
Le lendemain, je démoule et WAOUH... Regardez comme c’est joli !
Ils sont vraiment parfaits, c'est le cas de le
Lire.
Mais, c’est bien ce que je craignais, à température ambiante, mes sublimes cannelés sont (re)devenus liquides et de plus, ça déphase… Quelle déception. Je transvase dans un flacon à pompe, bien décidée à tester, quand même. Il suffit de bien secouer avant d’utiliser.
Cette fois, j’ai une belle mousse dense, mes cheveux sont propres
ET doux ET soyeux ET brillants ET beaux . Le quasi bonheur est là.
Je me retrouve avec un galet solide mais qui ne mousse pas du tout et un (grand) flacon de shampoing qui mousse mais liquide. 

Troisième essai : l’apothéose…
Au point où j’en suis, je fais ma petite popote pour ne pas avoir le sentiment de gâcher l’un et l’autre !
Je fais fondre au bain marie, le galet émietté dans le liquide, en ajoutant un peu de savon râpé (20g) et du beurre de cacao (15g)
Je réutilise les moules à cannelés en filtrant pour une belle préparation lisse. Rapidement, ça a l’air de prendre, super génial.
Nouvelle déconvenue, le lendemain. Cette fois-ci, j’ai une pâte bien épaisse, mais qui ne se tient pas. Je récupère le contenu des moules avec une petite cuillère et mets dans un pot. No comment sur l'aspect et la couleur, please...
A l’usage, c’est un peu bof, bof. OK, ça mousse un peu, mais moins que la version 2. Sans parler de fiasco (on se console comme on peut : "on", c'est moi), c’est loin d’être une réussite. Je ne m’avoue cependant pas vaincue, je ferai d’autres essais.
Voili, voilou : en attendant, je retourne à mon savon maison. En ce moment au lait d’avoine et miel, j’adore. En complément, j'utilise toujours le soin à l'aloé véra tous les deux jours. 
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