Faut que je console Isa !
Un croquis vite
fait, quelques mesures notées à la hâte, une petite photo pour montrer le
genre et hop, vogue la galère, me voici embarquée pour un nouveau meuble en
carton.
Je n’ai pas de cartons de la bonne dimension (100
x 90) avec les cannelures dans le bon sens ! Je prépare donc ces grandes plaques
: équerrage, "raponce" par collage et kraftage, pour avoir le bon
format.
Ensuite vient la découpe : les 4 épaisseurs en même temps, maintenues par du kraft gommé, en utilisant la scie
sauteuse. C’est Chéri qui se charge de cette opération
délicate. Pendant que les cartons sont encore tenus ensemble, je ponce les
bords.
Je replace 3 cartons pour découper l’emplacement
des tiroirs. Le profil 4 n’est pas découpé, puisque c’est le fond du meuble.
Pour la technique je reprends le système de la table de salon. Chaque "série" de pieds (l’avant et l’arrière) va
se faire séparément. Pour garder des bords nets, je krafte tous les
côtés de ces 4 profils. Les profils 2 et 3 sont encochés, pour fixer des
traverses de la profondeur du meuble (22 cm).
Je dessine sur les profils 1 et 4 la place de ces
encoches et des tiroirs. Je commence par le fond (profil 4). Je renforce les
pieds par des bandes de carton, cannelures verticales, collées, kraftées.
Même travail pour les profils 1 et 2 (avant de la
console). Puis les traverses sont placées, équerrées, collées, kraftées… Ca
prend tournure !
Niches de tiroirs : d’abord les côtés, puis le haut et le bas.
Toujours la même procédure. Mesures précises, collage, kraftage.
Dessous du dessus… (sous les tiroirs). J’utilise
les chutes de la découpe des profils. Idem pour l'étagère inférieure. Collage et kraftage.
Plateau supérieur : d’anciens calendriers
contrecollés avec du carton. Je sors les grands crus pour maintenir le collage…
Je termine par le dessous des pieds et vérifie que
ce soit bien de niveau…, car, là, je peux corriger encore, si besoin…
Imperméabilisation totale et complète des
différentes pièces : encore le mélange magique d’eau
et colle vinylique.
Un gros boulot pour l’enduit, qui plus est, n’est pas "ma tasse de thé"…
Pas évident de rattraper les défauts du carton. J’ai acheté une
raclette super large pour me faciliter le travail.
Enduit : mélange de blanc de Meudon ou enduit
de lissage, eau, colle vinylique et huile de lin. Un ponçage fin s’ensuit.
Et… je recommence de l’enduit, car pas vraiment
nickel… Et je recommence du ponçage… Ras le bol. Le résultat n' est pas parfait, c'est ce qui en fait le cachet, na !!
Je laisse sécher une bonne semaine, pour ne pas
avoir de mauvaise surprise par la suite. Le voilà prêt pour la déco, custo… Il faut commencer par la sous
couche, puis peinture pour de vrai. Dessus, tablette et devant des tiroirs recouverts de tapisserie.
Pas de poignée de tiroirs pour l’instant. Isa
verra si elle veut en mettre et choisira ce qu’elle préfère.
Très intéressant ce pas à pas. Quelle minutie! Quelle dextérité! Quelles belles finitions!Belle réussite, l'heureuse élue doit être plus que ravie! Moi, j'en reste comme deux ronds de flan ...
RépondreSupprimerQuel gros et beau travail ! Comment trouves-tu le temps de faire tout cela ?!
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