Siège éjectable

Sophie la chipie… 

Une grande aventure !  

Elle se doutait que j’allais craquer, vous auriez eu la même attitude…

MAIS, c’était tout ou rien (quand j’vous disais chipie !) : banquette croquignolette  ET 2 fauteuils.

ET BIEN SÛR... le tout à Belfort, donc déjà à transporter jusqu’ici. J’ai rapporté les fauteuils lors de mon dernier voyage.
L’un est maintenant chez ma maîtresse céramiste. Je vais customiser le 2^ème pour Anaïs, la fille de Sophie, et il repartira sur Belfort vivre une seconde vie.

Démontage de l'ancienne garniture : toujours ces clous tapissier dont j’ai horreur, cloués un à un. Je n’ai pas compté, mais pesé : 500 g tout de même !

Je prends aussi des photos et quelques notes pour la suite.

Je garde les morceaux pour m’en faire une robe comme patron pour la suite.

Après les clous tapissiers, ce sont les pointes et agrafes. Le voilà presque tout nu.

Ponçage : surtout pour enlever le vernis et permettre une bonne accroche de la peinture : un peu de ponceuse, BEAUCOUP à la main. Quelques touches de pâte à bois. 

Comme j’ai peur que les tanins ressortent même avec plusieurs couches, je décide de peindre en noir. (2 couches)

Je commence l’habillage : des pois et des rayures… De quoi donner pimpant et peps à ce fauteuil un peu ringard.

Le travail commence et c’est l’agrafeuse qui me prête main forte…

Beaucoup de déboires avec celle qui parlait à l'oreille des chevaux n'en fait qu'à sa tête, évidemment, surtout dans les endroits difficiles d'accès : 

     - aucune agrafe ne sort...

    - plusieurs en même temps (jusqu’à 5)...

    - complètement de travers…

Oups, inutile de vous mentir, je me suis égarée verbalement et Chéri est, hélas, témoin de ces écarts de langage…

Je passe un temps fou à extraire les agrafes mal posées. En désespoir de cause, j'achète des pointes tapissier et termine avec. Je ne suis pas toujours très à l'aise avec un marteau, mais j'ai tellement galéré avec les agrafes que c'est le vrai bonheur.

Le dos sera à rayures…l’assise à pois. Je fais une nouvelle housse pour l'énormissime coussin de plumes : un côté à pois, un côté à rayures. Quant aux accoudoirs, j’ai décidé d’en recouvrir un avec chacun des tissus…

Bien du mal aussi à trouver un galon pas trop cher (il en faut 10 mètres). J’aurais préféré un peu plus large. Je le colle au pistolet.

Bon an mal an, j’arrive à terminer, mais je suis calmée pour un loooonnng moment dans la réfection de fauteuil… (même pas je mets un "s" à fauteuil, tellement j’en ai bavé... La banquette, j'oublie !!)

Je termine en changeant la toile en dessous, drap en lin de récup. Merci Mère Grand ! 

Voili, voilou : terminé, fini…