Potière un jour, potière toujours…


C’est toujours avec le même enthousiasme que je participe à mes cours de poterie. J’aime tellement SI FORT, que j’en fais deux à la suite. Le lundi après-midi, inutile de vouloir me contacter ou me proposer une quelconque activité… 

c’est POTERIE !

Cette année, j’ai ENFIN pu faire le stage "jarre à la corde", proposé depuis plusieurs années par les céramistes. Je vais vous montrer un peu plus en détails pour la mienne, mais allez aussi aller jeter un coup d’œil sur le blog de Terre d’Argile, l’atelier où je prends mes cours.

Jour UN :
Plusieurs modèles sont à notre disposition, nous avons choisi avant le stage, car à chaque jarre correspond tout un montage en bois pour donner la forme finale.
La matinée est réservée au montage du gabarit, puis de l’installation de la corde, d’où le nom, vous l’aurez compris de jarre à la corde.
Ensuite, il faut faire des plaques à la croûteuse, des plaques et encore des plaques ! J’ai utilisé plus de 30 kg de terre pour ma jarre. L’air de rien, c’est assez physique !
Le premier soir, j’ai presque fini de monter la jarre. Tout est soigneusement emmailloté sous des sacs plastique pour garder l’humidité jusqu’au lendemain.

Deuxième jour :
Je m’affaire pour terminer le haut de la jarre. Une dernière bande appliquée puis travaillée pour lui donner sa forme et faire sa déco, de simples empreintes droites.
Ensuite, je peaufine en lissant toute la jarre. Les céramistes sont là pour surveiller si tout va bien : équilibrage de la forme, lissage, épaisseur régulière, et tous les précieux conseils en cours de route !
Les sèche-cheveux tournent à plein régime pour effectuer le pré-séchage, avant d’enlever la structure bois, puis la corde.
Plusieurs semaines de séchage avant la cuisson biscuit. La voici prête pour la suite.

Dernier jour : émaillage et cuisson
J’ai fait le choix d’une cuisson raku… 
Vu la hauteur, une cabine d’émaillage est installée sous le préau de l’atelier. J'ai protégé le bandeau en haut, qui sera simplement enfumé, donc pas d'émail.
Là encore, les conseils de Corinne sont indispensables. La voici installée dans le four raku, à tout à l’heure ma belle !
A l'ouverture du four, deux céramistes se chargent de la sortir. C'est chaud, c'est lourd ! J’assiste à l’enfumage, on entend chanter l’émail, les craquelures seront belles.
Hélas, à force de chanter comme une cigale, l’émail ne s’est pas contenté de faire des craquelures. J’ai deux belles vilaines fissures qui fragilisent la jarre. Quelle déception !
Sauvetage : Les fissures sont comblées avec de la colle, puis je passe du cirage, pour cacher la misère. Elle rejoint son petit coin sous la véranda et malgré ces déboires, je trouve qu’elle fait son effet.
Voili, voilou : vivement la prochaine, mais ce ne sera pas au raku, trop de risques !

6 commentaires:

  1. Sacré boulot !! Très impressionnant !
    Et au final, ça pèse combien cette petite chose ?

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    1. Oui, un gros boulot, mais une belle pièce tout de même ! Je vais bientôt en faire une autre. Pour le poids, une fois sèche et cuite : environ 25 kg.

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  2. C'est tout simplement MAGNIFIQUE ! :)
    Bravo !

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  3. Quelle belle pièce ! Que de travail et d'attention! Bravo ! Bravo !Dommage qu'une fissure vienne gâcher cette réalisation. Tu ne vas pas la remplir de vin ... alors en déco elle remplit bien son rôle. Quel est son poids ?

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    1. Elle pèse environ 25 kg... Mais j'étais limitée en hauteur vu le choix de cuisson au four raku. La prochaine devrait "friser" les 95 cm de haut, hauteur maxi pour le four d'émaillage classique.

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