Abracadabra… aquafaba !

Aide-mémoire, si la vôtre n’est pas aussi sûre que celle des 🐘: 
"L’ AQUAFABA"  désigne l’eau de cuisson des pois chiches, belle alternative au blanc d’œuf de par sa composition quasi similaire.
 🐘 🐘 🐘 
Il y a quelques années, je vous avais proposé ICI une recette de mousse au chocolat à base d’aquafaba :  

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J’ai récupéré une belle quantité d’aquafaba, occasion rêvée de vous proposer une recette de FINANCIERS. (Inspiration : ici et )  
👀J’ai fait une première fournée, mais sans photos de l'encours, voici le seul que j’ai sauvé de notre dégustation :

Comme je trouvais qu’ils n’avaient pas beaucoup gonflé et qu’ils étaient un peu riches (pour des financiers… j’dis ça, j’dis rien) en beurre, je vous partage mes nouveaux essais et modifs !
                        Voici les ingrédients :
De suite, j'imagine deux versions car OUI, avec de la poudre de pralines, ça doit être pas mal. 
Je prépare le beurre : faire fondre à feu moyen, remuer régulièrement la casserole, inutile de mélanger. Lorsque le beurre ne crépite plus et qu’il a pris une jolie couleur "noisette", il est prêt. Laisser en attente.
Deux saladiers où je prépare les ingrédients (le sublime saladier de gauche, c'est MOA qui l'ai fait.).
Même base, mais pour la préparation aux pralines, beaucoup moins de sucre. Vanille chérie et pointe d’amande amère. J’ai la bonne idée de mettre une pincée de levure chimique.
Je verse dans les empreintes silicone, le four est à 175°. C’est joli, je sens qu’on va se régaler. Cuisson 20 mn.
Je jette un œil au bout de 10 mn, ça dégouline de partout, je me hâte de glisser la lèchefrite pour limiter les dégâts sur la sole du four. J’attends le temps préconisé, mais inutile de prolonger indéfiniment la misère, je sors les moules : il y a très longtemps que je n’avais pas fait pareille cata.
La lèche frite tout aussi maculée : 
Par bonheur, les "classiques" n’ont certes pas gonflé, mais n'ont pas débordé. 
Nouvelle DECONVENUE : impossible de les démouler sans les casser. Mini spatule, petite cuillère et quelques (doux) jurons pour m’aider dans ma tâche.
Je décolle la fine couche aux pralines sur le bord des moules, voilà de bien jolies tuiles (piètre consolation, mais je suis preneuse pour me remonter le moral qui, si j’avais des chaussettes, serait tout au fond de celles-ci). La couleur est superbe, elles sont craquantes et délicieuses, c’est déjà pas si mal.

Chéri qui passe par là compatit à ma misère et me demande gentiment si c’est raté parce que j’ai mes règles. (à 65 ans passés, tu parles !) Quel humour...
Pour aller au "bout du bout", j’essaie de cuire 1 minute au micro ondes pour obtenir d’autres tuiles. Première fournée brûlée, deuxième essai, à peine mieux.
Allez, j’arrête, halte au sketch ! J’imagine qu’il est totalement inutile de vous donner la recette. 
Voili, voilou : je crois bien que je vais changer de banque.

Je ne suis pas "hi tech"…

     Pas... d’électronique pour 
mon bracelet !
Quand j’étais jeune, il y a quelques années décennies, j’aimais beaucoup les bijoux, plutôt en OR évidemment, mais je n’avais pas trop de sous.
Maintenant que je suis (un peu) plus à l’aise financièrement, j’ai moins envie de porter des bijoux, et plusss de la fantaisie ou de l’artisanal. Mes doigts ne frétillent plus comme avant, lorsque mon anniversaire approchait.
☆☆☆☆☆
Un rien de laine, un peu de temps devant moi et HOP ! Vidéo aperçue , mais, comme d’habitude, beaucoup de tutos montrent la même chose.
Je monte une chaînette souple de la largeur de ma main, sans vraiment mesurer. C’est tout simple !
Je ferme la chaînette et commence les tours en spirale, tout en maille coulée, toujours sur le brin arrière. Attention à ne pas vriller la chaînette en la fermant (ce qui naturellement m’est arrivé). Telle Pénélope, j’ai défait plusieurs fois.
Je mets en forme en tirant sur le bracelet, il roule tout seul, se resserre. Je préfère fermer le jonc avec un point discret de laine.
👀  Je peux passer ma main, mais je trouve qu’il est trop serré sur le poignet.

💪Forte de cette constatation, je recommence de suite un deuxième exemplaire, en prévoyant quelques mailles de plus que la largeur de ma main. 10 tours de maille coulée...
et comme précédemment, je ferme les côtés : 
👌Plus souple sur le poignet, je préfère !
L’occasion d’assortir avec mes colliers faits maison (ici ou  par exemple), voire pourquoi pas avec une magnifique bague en papier !

Voili, voilou : kitch, mais chic ! 
☆☆☆☆☆

T’as tout ?? Non, mais ça avance…

(Ci dessus, une exceptionnelle et rare rencontre de deux tatous échangeant sur l'avancement du salon.)

Je ne les ai pas présentées, mais Raphaëlle et Émilie sont les
"CROM"* de Tatou Juste. Elles animent les ateliers avec les bénévoles, pour que les projets se concrétisent.
                 
Après les girouettes crochetées avec grand plaisir, puis un complément d'écharpes avec quelques restes de laine (ICI), j’ai proposé d’occuper mes mains, pour l’habillage des 5 poteaux devant l’entrée du bâtiment. Il y a déjà une bande rouge en stock, PLUKE 4 à faire.
📌Le cahier des charges, c’est fastoche 
une graaannnde bande assez étroite, la plus longue possible en fonction de la laine, d’une seule couleur. J’ai pu (enfin) me débarrasser de cette laine verte, au crochet, en doublant. 
Point mousse et aiguilles 5,5 pour les deux bandes suivantes en cours. Rose en devenir, au crochet.
📌Et puis, un peu de couture pour annoncer le coin famille, avec une banderole. J’ai (presque) carte blanche pour la réalisation, quel bonheur !
Un cadre gabarit (22x30) pour la taille des lettres que je dessine à main levée : courbes et rondeurs, comme j'aime.
Choix des tissus, toujours dans mes stocks. 
Un grand coupon de tissu imprimé "Sophie la girafe" pour le fond, 3 m, juste ce qu’il faut. 
Les côtés seront agrafés sur un tasseau. C’était probablement inutile, mais j’ai renforcé avec du vichy. J’en ai toujours et encore. En haut, j’ai passé une sangle récup. J'ai fait une boucle cousue solidement aux extrémités pour passer une cordelette et pouvoir l’accrocher.
Je ne peux pas vous la montrer en entier, le canapé n’est pas assez grand, va falloir qu'on change de maisonCouture au point zigzag. Je me suis octroyé la fantaisie du bas festonné.
Un p’tit clin d’œil avec les "i"...
Voili, voilou : c’est bientôt la pause estivale… suite en septembre. 
        
* CROM :  Charmantes- Responsables- Organisatrices - Merveilleuses

Pochette, housse, étui... : qu’importe le mot !

Comme toute couturière qui se veut efficace, j’ai plusieurs paires de ciseaux correspondant à différents usages : coupe, cranteurs, coupe fil, etc… Voici ma petite panoplie :
Généralement, ils sont aléatoirement rangés dans ma boîte à couture, mais pas toujours au même endroit. 
J’ai décidé de coudre une pochette ad hoc pour les avoir sous la main. Pas besoin de tuto, juste une photo qui m’a inspirée.

Je prépare un gabarit pour les pièces, avant d'aller farfouiller dans mes tissus :

Du matelassé pour l’extérieur et des chutes pour les étages intérieurs.
Je commence par un ourlet sur le haut des pièces intérieures, je les dispose ensuite sur le fond et je pique au milieu pour séparer.
J’épingle le tour, avec une idée, que de moi, d’un petit pli d’aisance pour que chaque paire de ciseaux se sente bien dans son espace.
Reste à coudre du biais, avec encore une autre idée, que de moi, de faire un point zigzag pseudo décoratif, qui s'avère sévèrement moche.
Mais comme de toute façon, les plis ne servent à rien sauf à ce que les ciseaux ne tiennent pas bien à leur place, et qu'une fois toutes les paires de ciseaux à l'intérieur, il ne ferme pas, direction IlliCo PrESto la poubelle.
Je recommence et coupe l’extérieur plus large. Très dinde, deux fois l'une des pièces à l'intérieur… Pas grave, je recommence. La suite, c’est pareil : placer les morceaux, couture centrale, ajuster le bord, poser le biais, couture point droit.
Pour maintenir l’étui fermé, un élastique cousu directement sur la housse, au moins il ne filera pas. Beaucoup mieux me semble-t-il.
Voili, voilou :  je vais pouvoir dégainer plus vite que mon ombre.
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