Pochette, housse, étui... : qu’importe le mot !

Comme toute couturière qui se veut efficace, j’ai plusieurs paires de ciseaux correspondant à différents usages : coupe, cranteurs, coupe fil, etc… Voici ma petite panoplie :
Généralement, ils sont aléatoirement rangés dans ma boîte à couture, mais pas toujours au même endroit. 
J’ai décidé de coudre une pochette ad hoc pour les avoir sous la main. Pas besoin de tuto, juste une photo qui m’a inspirée.

Je prépare un gabarit pour les pièces, avant d'aller farfouiller dans mes tissus :

Du matelassé pour l’extérieur et des chutes pour les étages intérieurs.
Je commence par un ourlet sur le haut des pièces intérieures, je les dispose ensuite sur le fond et je pique au milieu pour séparer.
J’épingle le tour, avec une idée, que de moi, d’un petit pli d’aisance pour que chaque paire de ciseaux se sente bien dans son espace.
Reste à coudre du biais, avec encore une autre idée, que de moi, de faire un point zigzag pseudo décoratif, qui s'avère sévèrement moche.
Mais comme de toute façon, les plis ne servent à rien sauf à ce que les ciseaux ne tiennent pas bien à leur place, et qu'une fois toutes les paires de ciseaux à l'intérieur, il ne ferme pas, direction IlliCo PrESto la poubelle.
Je recommence et coupe l’extérieur plus large. Très dinde, deux fois l'une des pièces à l'intérieur… Pas grave, je recommence. La suite, c’est pareil : placer les morceaux, couture centrale, ajuster le bord, poser le biais, couture point droit.
Pour maintenir l’étui fermé, un élastique cousu directement sur la housse, au moins il ne filera pas. Beaucoup mieux me semble-t-il.
Voili, voilou :  je vais pouvoir dégainer plus vite que mon ombre.

Faudrait pas s’encroûter !

Je ne sais pas combien de temps j’ai passé à regarder des vidéos sur le sujet, mais beaucoup. L’idée me turlupinait depuis bien longtemps et avant d’en proposer officiellement, indispensable pour moi de faire des essais. Voici donc :

un... du... mon... MES PÂTéS en CROÛTE maison 

Premier de la série :  
JOUR 1 :
📌J’ai coupé au couteau l’échine de porc en menus morceaux. J’ai passé le veau au robot et j’ai mélangé avec la chair à saucisse.
📌J’ai ajouté le Porto et les assaisonnements, puis malaxé. Une cuillerée d’huile passée dessus au pinceau, couvrir au contact et laisser macérer au frais minimum 12 H. 24 H c’est mieux, c’est ce que j’ai fait.
📌J’ai préparé la pâte en mélangeant au robot tous les ingrédients. Juste amalgamer, puis sur le plan de travail, fraiser la pâte 3 à 4 mn. Réserver au frais jusqu’à utilisation.
JOUR 2 :
J’ai sorti la pâte du frigo, puis j’ai fait une grande abaisse. Je n’ai pas beurré le moule (j’aurais dû), simplement un papier sulfurisé. Mon moule mesure 24 x 10 cm. Installer la pâte dans le moule en faisant déborder. Pour coller, simplement un pinceau trempé dans de l’eau.
J’ai bien repatouillé la farce et enlevé tous les aromates.
Pour vérifier l’assaisonnement, j’ai cuit une petite boulette de viande au micro-ondes 20 s. Parfait.
Montage : une belle couche de farce en tassant, disposer des bandes de jambon, recouvrir d’un peu de farce, puis idem avec le poulet coupé en aiguillettes. Terminer par de la farce, en tassant bien, légèrement en dôme.
Tailler un rectangle dans le reste de pâte et recouvrir la viande, en collant le bord à l’eau. Trois cheminées que la vapeur puisse s’échapper et décorer. Passer au jaune d’œuf battu. Placer au frais 1 heure avant de cuire. Avant d’enfourner, badigeonner à nouveau de jaune d’œuf.
180° pour environ 1H05, puis 10 mn four éteint. Laisser tiédir et démouler. 
CATA : l’un des petits côtés est resté dans le moule. Plein de jus a coulé. Je beurrerai le moule la prochaine fois ET utiliserai du papier sulfu.
Laisser tiédir plusieurs heures et préparer la gelée. J’ai fait un bidouillage pour le côté qui n’avait quasi plus de pâte : papier sulfu puis film avant de remettre dans le moule pour couler la gelée froide.
Laisser en attente à nouveau au frais, minimum 12 H et…
JOUR 3, c’est le GRAND MOMENT. Bel aspect, bon goût, et rien, alors RIEN à envier au pâté en croûte du commerce. Mis à part le démoulage, ch’suis bien contente (et fière).
***** ***** *****
Deuxième essai, quelques semaines plus tard, rebelote…  Les mêmes viandes, des noisettes et des pruneaux, pas de jambon que des languettes de poulet. 
Démoulage délicat, le couvercle s’est "carrément" fait la malle, mais belle réussite gustative. Je ne lâche pas le morceau.
***** ***** *****
Enfin, le dernier en date : pas de veau, mais des lardons de volaille fumés, de l’échine de porc, de la chair à saucisse et du jambon en lanières épaisses, retour des pistaches, et marinade avec de l’eau de vie de marc de Bourgogne. D'autres détails plus bas.
Un beau bébé de 1,7 kg. Plusieurs personnes ont goûté et ont apprécié ! J’en ai congelé, j’attends quelques jours avec de voir ce que ça donne. (Photo un peu floue : probablement à cause du marc de Bourgogne).
Voili, voilou : certes un peu long à préparer, mais pas trop difficile et ça fait son petit effet, ça c’est sûr !

En avant la musique !

Sans dire que je m’ennuie (cela n’arrive quasi JAMAIS), il y a des jours qui semblent un peu plus longs que d’autres où rien n'accroche l'envie. 

Installée devant l’ordi, je pianotais pour trouver une recette, quand, soudain... j’ai vu un TrUC DéCo que je trouve trèèèès sympa (ne me demandez surtout pas COMMENT je suis arrivée là). Je ne vous le montre pas de suite, suspens oblige.

En un clin d’œil, je réunis le matériel nécessaire pour commencer :
En un instant je plie de façon à donner la forme générale. Une IdéE, peut-être ?
J’ai un genre de bande plastique et j’en recouvre le fil de fer en maintenant avec du scotch de masquage.
Une deuxième bande de plastique. Dans les courbes, j’enlève de la matière à la pince coupante pour mieux épouser le fil de fer.
Allez, je vous aide. J’ai multiplié par 6 les mesures initiales.
J’ai de la cordelette plate que j’enroule simplement tout le long de mon œuvre. De temps en temps un point de colle chaude.
Quelques tours de laine bleue, PASKE j’aime bien, et que ça donne un look chic et élégant. C'est pas PASK'ON ne sert (peut-être probablement) à pas grand chose, qu'on ne doit pas être beau.
Je vous imagine déjà, riant à MES dépends pour cet objet qui SEMBLE inutile. Mais que nenni :
Indispensable comme vous pouvez constater, il va vite, rapidement, sûrement, peut-être trouver sa place ailleurs qu’au fond d’un tiroir.
Voili, voilou : je le donne bien volontiers, sachez- le...
***** *** *****

Pour terminer : 
le petit trombone simplement plié en forme de cœur.

Mettre la main à la pâte…

Je m’aperçois que j’ai déjà proposé, une pâte à tartiner qui ressemble beaucoup. (ICI).
😉Mais, comme c’était il y a plusss de 5 ans, je considère qu’il y a prescription. (même si ce n’est pas forcément une bonne raison, me direz-vous !)

🎁
En fait, on vient de m’offrir un pot de purée de noisette et j’ai de la pâte de datte qui commence à dater un peu, justement ! De plus, en naviguant sur mon ordi, j’ai trouvé, , une recette pour utiliser ces deux ingrédients.
 
Pour remplacer le sirop de datte (que je n’ai pas, vous l’aurez compris), je coupe la pâte en petits morceaux et je la fais cuire au robot avec l’eau. J’ai choisi aléatoirement un temps de 15 mn. J’ai une purée épaisse, que je mixe soigneusement.
Pour mes petits essais, je note précisément les quantités :
🔖 Version sans chocolat (Chéri n’aime toujours pas le chocolat noir). Son nom est tout trouvé, ce sera la DANOISETTE.
50 g de purée de datte, 75 g de purée de noisette, une pincée de sel et pour être précise, tout comme je viens de l’écrire, une poupougnette de vanille !
J'ai de l'huile de noisette, j'en ajoute 1 CC.
🔖 Version chocolat :
100 g de purée de datte, 50 g de chocolat à 70%, une pincée de sel, 1 goutte d’amande amère (celle que j’ai est très concentrée).
J’ai testé dans une toute petite partie, une once de cannelle, ça peut le faire. Et dans une autre, une goutte d’huile essentielle d’orange, pas mal non plus. Deux idées à garder sous le coude pour originaliser si besoin.

La consistance est très pâteuse, il faudra peut-être détendre un peu avec 1 CS d’eau chaude pour assouplir et faciliter le tartinage. Ce sera au goût de chacun.
Pour la dégustation, palais conquis par Chéri pour la Danoisette. Evidemment, pour moi, entre les deux, mon cœur balance. (J’aime tout, sauf les épinards, le melon et les sushis, mais ce n’est point le sujet du jour.)
J’ai congelé dans des empreintes silicone le reste de purée de datte. 
Voili, voilou : encore une recette qui va rejoindre l’onglet déjà bien fourni des pâtes à tartiner.
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