Art… floral, j’ai le vert tige !

Avec ces chaleurs moites et lourdes, pas trop envie d’aller à l’extérieur. Il fait une (très) relative fraîcheur dans la maison. Je jongle avec les volets, rideaux, fenêtres ouvertes ou fermées, petits courants d’air, et, ma foi, c’est pas trop mal !

Tout ça pour dire que mes activités se passent plutôt à l’intérieur et ne nécessitent pas trop de mouvements.
... Il faut savoir se ménager ...


La préparation de l’atelier :
Il y a quelques mois en arrière, ma copine Domi m’a fait découvrir "Emmaüs" à Montbéliard (dans le Doubs) : ouverture uniquement le samedi matin durant 3 heures. Immense, une véritable caverne d’Ali Baba. J’ai, entre autres, rapporté une toile de maître (50x50), indispensable à la réalisation de mon projet. Le reste du matériel, j’ai en stock.
La préparation du support :
Un petit patouillage maison, genre gesso, à base de plâtre et de peinture acrylique. Deux couches, avec un petit ponçage entre. Ça, il y a longtemps que je l’avais fait. Le fond est donc blanc.
L’idée :
Une déco bucolique pour mon coin ordi. Sachant que je ne sais toujours pas peindre, je fais un fond en alternant pinceaux, poupougnage de chiffon et sac plastique.
Camaïeu de verts et pointe de jaune. Après réflexion, j’aurais pu m’abstenir de la précédente patouille.
Ensuite, c’est broderie. Allez, je vous conte cette fabuleuse aventure et ses petits déboires…
Je cherche et trouve des modèles de fleurs.
J’applique sur la toile et commence à percer :  pas très facile du fait des différentes épaisseurs de peinture.
Je commence à broder, mais impossible de piquer dans le bois, monté en croix sur l’arrière.
Je suis obligée de démonter le cadre.
Sachant que je ne sais toujours pas broder, je me contente de points avant, arrière, de tige et de nœud, découvert il n’y a pas si longtemps.
Il faut pré-percer la toile. De belles écailles de peinture  s'envolent, je fais les retouches de peinture et remonte le cadre.
Pour terminer d’enjoliver mon œuvre d’art, petit bazar de sortie : 
Je colle des morceaux de verre de mer blanc translucide, eux-mêmes agrémentés d’un point de vernis à ongle.
Des papillons, une coccinelle, un petit cœur, mais "so" discret et j’ose, pour la postérité… apposer ma signature ! 

Voili, voilou : j'aurais pu écrire, 
très modestement :  
"COURANT d'AIR pour COURANT d'ART", 
mais  c'est le titre 
d'un recueil de poésies 
de Catherine Hirzel

6 commentaires:

  1. Coucou Marie, j'adore ton entêtement, aller jusqu'au bout, donc démonter la toile du cadre. Tu es unique !!!
    Gros bisoussssssssssss

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    1. Coucou bonjour,
      Comme j'avais déjà préparé le fond, trouvé le modèle et commencé à percer, je n'aillais tout de même pas m'arrêter aussi vite... ;-D
      Des bises

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  2. Faire, défaire... recommencer sans renoncer... et tjrs avoir une idée nouvelle pour continuer et aboutir. Quelle belle leçon de création ! Le final un tableau style naïf à croquer.

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    1. Merci pour ton com. L'idée de coudre sur de la toile à peindre n'est pas de moi, mais ça m'a plu !

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  3. Coucou, re moi, je rattrape mon retard, je profite de mon insomnie pour être sur l'ordi !
    Mais quelle super idée, je trouve ça trop.... joli... pas assez bien dit, je recommence... je trouve ce tableau très réussi avec un côté qui me rappelle ma jeunesse (très jeune, très-très jeune, voui) lorsqu'on piquait du carton. Un travail de longue haleine et un résultat magique: j'adore !
    Bisous de nuit et au suivant !!! J'ai vu qu'il y a un nouvel article qui est entré hier !

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    1. Ah oui, mais c'est vrai ! Le piquage de carton, je n'y pensais plus... Ce qui prouve que je suis encore plus vieille que toi ! Tout compte fait, je trouve ce cadre sympa, son côté naïf, c'est tout à fait moi. Bonne journée, plein de bisous becs.

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