Faut arrêter de le prendre pour une cloche...

Acheté lors de notre premier séjour à La Réunion, lorsque mon fils y faisait ses études, ce carillon a presque 20 ans d’âge. Il était relégué au garage dépotoir et a failli partir dans la cheminée.

Et puis, en le regardant d’un peu plus près avant de le gerber, j'ai VU qu’il avait encore du potentiel. La mini case ira dans un arbre cet été, ça c’est du vite recyclé.
Pour les tubes de bambou (le nom vrai de vrai est chaumes ou cannes), ça demande un chouya plus de réflexion. Je veux les suspendre et les aligner mais ne plus les entendre chanter dans le vent. Mon idée est de les mettre en valeur, si possible joliment. 

Leitmotiv : ne RIEN acheter, mais vu ce que j'ai en stock, même pas peur.

***** ***** ***** *****

Ponçage, tout va bien, c’est facile et rapide.

Peinturage, ou plus exactement poupougnage : du blanc et du blanc légèrement irisé.
Je prépare le bois qui servira de support, don de ma copine Clo, il y a un bon moment, mais comme d’habitude, gardéS précieusement (ET le bois ET l'amitié précieuse de ma copine). J’essuie rapidement la surface pour avoir un effet blanchi mais pas trop intense. (Je ne sais pas si vous m’avez compris, mais ce n’est pas grave). Cire.

Pour les cannes, peinture et léger ponçage pour velouter la surface.

Au feutre Posca noir, des décors sublimes pour, évidemment, sublimer les chaumes, vous connaissez mon talent ! 

Armée de mon pistolet à colle fétiche, je glisse différentes cordelettes et autres grigris d’ici, qui n’avaient pas trouvé d’usage jusqu’à présent. Une plume en pâte auto durcissante, une boule de rotin, elle aussi en stock.

Pour éviter de percer le support, un point de colle chaude sur l’arrière.

Voili, voilou : quand je pense que ça a failli partir au feu...