Dans mes stocks pour ce nouvel objet, du papier,
de la colle, du plâtre, des vieux sachets de gaze… Bref, tout ce dont j’ai
besoin. Je n'ai pas encore vraiment idée de ce que je vais faire. Je gonfle un
ballon, le plus gros que j’ai et je prévois une petite base en carton. Scotch
pour maintenir.
Ensuite, je tartine de colle vinylique
légèrement diluée et de plusieurs couches de papier journal découpé en bandes. Je profite aussi d’utiliser
quelques carrés de gaze. Une idée
commence à germer.

Tubes de carton léger scotchés
pour les protubérances. L'idée s'affine, mais reste
cependant floue.
Je continue quelques couches de papier et de gaze.
... TROPHÉE de la CRUCHE d'OR ...
Je m’aperçois que la base n'est pas bien stable et j’ai la bonne idée de crever le ballon, croyant l’ensemble assez sec.
... AU SECOURS ...
Le fond se ride, plie, s'affaisse
et devient informe.
(Grand moment de solitude) *** *** ***
*** *** ***
J'ouvre le fond. Plus de gros
ballons, je dois en glisser plusieurs petits, calés avec du journal, pour
redonner le galbe.
Nouveau fond de rafistolage et quelques
couches de papier.
Ensuite, de la bande plâtrée (ce
qui n’est pas forcément la meilleure idée que j’ai, mais, on ne va pas
s’arrêter pour si peu).
Ensuite, (nouvelle idée pas forcément très bonne non plus) du plâtre qu’il est difficile de poser en couche régulière
pour éviter trop de ponçage.
Du coup, beaucoup d’inévitable
ponçage, en utilisant un grain de plus en plus fin. "RE" plâtre et "RE" ponçage. L’air de rien pas mal de temps. Mais cette fois-ci, j’ai
bien bien bien laissé sécher !
Petite digression :
C’est suite à cet
exercice un peu fastidieux, que...
* j’ai cherché
* et trouvé
* et fabriqué...
cette
merveilleuse crème bonne à tout faire (
ICI), mes délicates mains étant toutes sèches.
Phase déco : peinture
acrylique et patouillage au chiffon et pinceaux pour cet effet de toute
beauté, comme vous pouvez le constater.
Et du noir… pour le noir,
toujours acrylique. Deux couches à chaque fois.
Petit passage de papier abrasif 400, pour un toucher velours.
Certains faisaient des petits
trous, des p’tits trous, toujours des p’tits trous… Moi, c’est des petits
traits, des p’tits traits et encore des p’tits traits ! Je fais quelques essais sur du carton, pour
voir le rendu.
Ce sera du feutre Posca blanc. Pour terminer et satiner, un
vernis incolore mat.
Reste à garnir les ouvertures de
mon pseudo vase : on reconnaîtra des morceaux de fleurs de douche
(précieusement gardée depuis des lustres et donc, j’avais bien fait !), et
des vraies fausses tiges en plastique pour le côté léger et aérien et pour
finir d’aussi vraies fausses plantes exotiques.
Le voilà qui se pavane sur la vitrine.
Voili, voilou : SPLENDISSIME, non ??